Le Social

Bonsoir " berson"

Ta collègue , elle fait la poussière tous les jours à l'aide d'un pinceau?!
J'ai du mal à y croire ... ouille ! il s'agit d'une maison de 10 pièces ?

Il ne doit pas s'agir d'APA ( du moins pas dans la totalité !) mais, même si la personne PAYE " plein pot" , si elle a les moyens ,qu'elle en a le droit et qu'on ne peut pas lui refuser ... elle devrait se décider à aller voir un psychiatre ( ce qui n'est pourtant , oh combien ! pas du tout méprisant de ma part ...sauf pour des gens comme ça peut être ! )et ta collègue devrait dire stop , non ?? de quoi être dégoutée à vie de ce boulot ! ( je le serais pour moins que ça )
Bonne soirée

bonsoir tous,
qui a manifesté aujourd'hui ? moi je n'ai pas pu, j'avais posé ma journée pour une visite médicale mais d'après les infos il y avait plus de monde dans les rues
alors tous dans la rue samedi prochain ?

Réponse à bvh394.
Vous ne devriez pas être surpris du peu d'intérêt suscité par votre discours, vous êtes ici sur un forum de discussion autour d'un sujet sensible : le non respect des droits des intervenants(es) salariés par les services privés d'aide à la personne franchisés et représentés par une enseigne en particulier.
Il me semble que votre discours est orienté vers les services associatifs d'aide à la personne et leurs problémes de financement par l'Etat.
Il faut savoir que les services privés d'aide à la personne crées aujourd'hui, qu'ils aient l'agrément simple ou qualité, doivent se créer avec leurs propres fonds (personnel ou prêt bancaire) et s'ils peuvent bénéficier d'une subvention de l'Etat, elle ne dépassera pas 3000€ versée ponctuellement.
Ce qui oblige les gérants des Services privés à maîtriser une rigueur dans leur gestion financière et leurs charges sociales. On remarque donc que que ces services s'en sortent beaucoup mieux parce qu'ils doivent fournir au quotidien des efforts, contrairement aux associations qui peuvent recevoir jusqu'à 750000€ de subvention par l'Etat et par année et qui se font construire des bâtiments de 1000m2 flambant neuf.
Cela mérite réflexion.

oui merci a angeavs ,cela a le mérite d'être clair,j'étais sur le point de laisser le site de côté,pourtant j'aime avoir la possibilité d'échanger ici,cela encourage,soulage,je ne comprend pas certains messages mais je m'interresse a ceux qui me parlent ,je ne vois pas de "mal" a nous défendre et cela englobe tous ceux qui se battent pour plus de justice,d'égalité,de fraternité et liberté d'expression ...
En France 8% de syndiqués ds le public moins de cinq % ds le privé ,en Allemagne par exemple ,on ne voit pas de manifs ds la rue car les syndicats sont plus puissants pour agir en contre pouvoir.
Il y avait plus de monde a la manif d'hier ,cela continue...bon courage a toute,soyons solidaires.

Bonjour Ange
Si le discours vous semble orienté vers les services associatifs c'est uniquement parce que les personnes qui s'expriment travaillent en associations. Je ne pense pas que ces salariés soient sectaires et empêchent ceux des entreprises privées d'apporter leur grain de sel ici.
Je suis d'accord avec vous pour dire que les associations vous font une concurrence déloyale. Mais pour leur défense, elles existaient bien avant vous car elles se sont construites à une époque où l'activité du domicile intéressait peu les entreprises mercantiles. Les associations ont le mérite d'avoir prouver qu'il existait un énorme besoin auquel rien ne répondait, et elles doivent surtout leur existence au dévouement des bénévoles. Vu l'ampleur des demandes il faut aujourd'hui se professionnaliser et les bénévoles sont "dépassés", n'ayant pas les compétences qu'il faut pour gérer des structures qui ne cessent de grossir.

bien venue au club

merci pour cet ajustement .

Réponse à Moa.
C'est une erreur de ma part, je dialogue sur deux forums, le deuxième concernant des intervenants(es) malmenés par un service franchisé d'aide à la personne, et le fait de lire les témoignages de Marie-Laurence à la fois sur les deux forums m'ont induit en erreur.

Effectivement, l'ancienneté des services à la personne qu'ils soient associatifs ou publics, est un argumentaire qui revient souvent en guise d'explication.
Mais je ne pense pas que cela soit suffisant, gérer un service d'aide à la personne est plus compliqué qu'on ne le pense, il faut constamment trouver un équilibre entre satisfaire le banquier, les créanciers, les intervenants, les usagers, les familles, les institutions de contrôle, ect...
Les gestionnaires des associations auraient dû se réveiller bien avant (les signes d'alerte se faisant déjà ressentir)et faire culpabiliser le gouvernement, les usagers du service n'est pas une solution.
Accepter un poste de dirigeant dans un Service d'aide à la personne qu'il soit associatif, public ou privé demande un engagement qu'il faut remplir chaque jour, se suffire de l'étiquette du dirigeant pour épater son entourage, se pavaner dans les conférences ou bien satisfaire un besoin jubilatoire d'exercer une autorité n'a jamais permis de gérer efficacement un Service.
De plus, les Services d'aide à la personne publics et associatifs sont certes en difficulté, mais au lieu de former des alliances avec des prescripteurs ou des institutions pour faire barrage aux nouveaux services privés d'aide à la personne, ils auraient peut-être dû se concentrer sur la gestion de leur service.

Bonsoir Ange
Rien à redire à votre discours, moi qui suis du 29 je vous rejoints en tous points et surtout pour ce qui est d'épater son environnement, la place du président d'association est un tremplin vers des responsabilités d'élu local, voire plus... cela flatte aussi l'égo que d'être le patron (souvent tout puissant) de dizaines de salariés à sa botte surtout dans les petits pays où l'emploi est rare
concernant la gestion, nous avions un président de fédé, prof de gestion de métier, on se demande bien à quoi il a servi, si non à se servir et servir ses proches

Réponse à Moa.
Nous sommes donc voisins.
Parmi tous ces témoignages, ces observations, ces actualités, ces services d'aide à la personne en dépôt de bilan, mon discours, on peut constater que l'origine du problème est l'aspect financier à forte dominance dans un secteur où l'entraide, la solidarité est de rigueur.
Je me pose donc la question suivante : où est donc passée la place de l'usager dans tout ça?
Car si des services à la personne se sont mis en place, qu'ils soient publics, associatifs ou privés, c'est dans le but d'accompagner ces personnes en difficulté dans leur quotidien.
Si les services d'aide à la personne sont également en difficulté en même temps que leurs usagers, que va t-il se passer dans les années à venir?
Le gouvernement a décidé de ne plus financer, qui va donc financer les services d'aide à la personne?
J'ai bien la réponse, mais rien que d'y penser, cela me fait frémir...
Ces financeurs imposeront leurs stratégies managériales et commerciales au détriment de toute relation humaine et l'idée de vivre ma dépendance accompagnée de robots, me fait pencher pour la solution de partir bien vite.

Bonsoir "angeAVS"

Nos emplois , destinés dans un premier temps à " sauvegarder" l'autonomie des personnes âgées ou handicapées afin de leur permettre de rester à domicile , vont servir , désormais à "sauvegarder" les emplois de nos responsables et la pérénité des entreprises qui nous emploient ( il faut " faire de l'argent" , trouver du " boulot" ,trouver " des heures " quoiqu'il en soit et quoiqu'il advienne )( à leur place , je pense qu' on ferait pareil , MAIS, le problème est qu' on n'est pas à leur place !)

Qu'en est-il de notre mission première ? plus rien visiblement ... nous ne sommes plus que des " pions " impliqués dans une vaste opération commerciale , au même titre que les usagers ...

Ps : une voisine aussi je pense !