Le Social

Bonsoir flo,

Gamine c'est mon nom de famille.

l'association dont je parle est celle crée par François Testa, que tu évoques. Elle s'appelle "objecTisf, Sociéte Française de l'intervention Sociale et Familiale". Elle est un peu en repos en ce moment mais redémarre surement en octobre.

bonjour Gamine

pardon d'avoir pensé que ton nom pouvait etre un pseudo

j'ai remonté le temps, le François en question est bien celui que tu cites et dont le pseudo était laolao, dommage qu'il ne vienne plus ici, j'aurais bien aimé l'avoir comme prof

l'association "objec Tisf" date de quand ? il ne doit pas etre facile de rassembler les tisf, nous sommes tellement dispersés sur le territoire... et puis, es t-on encore considéré comme TISF quand on n'a qu'un petit poste d'agent de service dans une structure ?

on est TISF c'est sûre quand on travaille en association, mais ailleurs, que et qui sommes-nous ?

que pourrait répondre Laolao à cette question ?

amicalement

Descartes a écrit :

Tous ceux qui conçoivent bonne opinion d'eux-mêmes pour quelque cause… n'ont pas une vraie générosité, mais seulement un orgueil qui est fort vicieux.

hello

hum, très intéressant le sujet, non pas le sujet "tisf est un super métier", car cela ne veut rien dire dans le sens où tous les métiers sont de supers métiers car ils ont tous leurs utilités, sinon ils n'existeraient pas

ce que je trouve très intéressant c'est les réflexions sur la VOCATION associée à la RELATION D'AIDE



Si les TISF expérimentée pouvaient développer la question soulevée par Marie et que personne ne semble avoir remarquée


Marie dit :

"... Aimer aider ne veut donc pas dire avoir la vocation à aider. Nous pouvons être travailleur social sans avoir pour vocation d’aider les gens.
Pour ceux qui pensent l’avoir, j’aimerai savoir ce qu’ils font lorsqu’ils ont réussi à régler les problématiques visées par le projet d’intervention des familles qu’ils suivent : vont-ils trouver de nouvelles difficultés aux personnes pour avoir quelqu’un à aider, puisqu’ils se vouent à l’aide ?"


Mon expérience de tisf en association n'est que de quelques mois hélas, car j'aurais bien voulu continuer dans ce secteur pour lequel nous sommes formés et reconnus... ailleurs nous n'existons pas, du moins en qualité de tisf...

mais revenons à la question de Marie


J'ai travaillé pour deux associations différentes, et dans les deux, mes collègues et moi, avec le soutien des assistantes sociales (cg) et puéricultrices (pmi) nous nous sommes trouvées des dizaines de raisons pour prolonger nos interventions auprès des familles, motifs essentiels : le manque d'activité...

je suppose que je vais en faire hurler plus d'un, mais c'est ainsi, c'est ce que j'ai constaté, un peu avec effroi

avec du recul (je n'avais pas alors approfondi la question avec les collègues du pourquoi du manque d'activité), alors que la misère sociale est en augmentation évidente dans beaucoup de familles, la tendance de l'ase de mon département est aux "placements"... pourquoi ? peut-être pour faire tourner les structures (mecs...) ? en tous cas ça ne fait par faire des économies à la société et je pense que l'interventio des tisf est plus douce, aussi efficace, et surtout plus économique... mais comment le faire reconnaître aux décideurs ? (mais c'est un tout autre débat...)


alors oui, je l'ai vécu, comme le dit Marie :

lorsque nous avions réglé les problématiques visées par le projet d’intervention des familles nous avions trouvé de nouvelles difficultés aux personnes pour poursuivre l'intervention, ceci avec le concours des assistantes sociales et puéricultrices... et pour avoir bonnes consciences, nous nous disions que ces familles étaient encore fragiles... ce qui étaient le cas bien sûre, mais nos interventions auraient pu être plus espacées... (détail important : les familles étaient demandeuses le plus souvent)

maintenant quelle était la part du VOULOIR AIDER A TOUT PRIX ET PAS TOTALEMENT JUSTIFIE et la part de l'économique ??? mes quelques mois d'expérience ne me permettent pas d'y répondre

a+

Désolée, mauvaise manipulation.

aimer aider ne veut pas dire "aider à tout prix".sinon, notre place est usurpée. si cela devait arriver, cela voudrait probablement dire que l'aidant a un sentiment de culpabilité et qu'il cherche une réparation, un pardon auprès des personnes qu'il aide ou qu'il a le sentiment d'"aider".
Mettre de l'affect dans une relation d'aide, s'il n y a pas un tiers (l'equipe éducative) est un réel danger et peut entrainer une relation fusionnelle néfaste aux 2 parties.
Toto parle aussi de la part de l'économique avec la relation d'aide, je pense que les personnes qui avaient lancé le débat ne l'évoquaient pas dans leur intervention.
On ressentait dans leur écrit plus le côté affectif et l'importance de leur actes sur autrui.

@ bientôt, merci de m'avoir lu.

« Du deuil à la réparation, naissance d'une vocation sociale » de Y Papetti Tisseron.
Y Papetti est Assistant Sociale et psychanalyste.
Selon elle, on devient TS car on a eu une enfance douloureuse, on donne des soins parfois en fonction des soins qui nous ont fait défaut.
Elle a écrit ce livre en 1986, il est réédité chez les éditions Des femmes

Salut,

TISF depuis 1an1/2, à ma fois à domicile, puis en CADA.
Je n'ai jamais vu que l'on se mettait de nouveau objectifs avec une famille qui a progressé et qui ne nécessite plus d'aide.
la dynamique de mon équipe est de faire en sorte que les familles n'est plus besoin de nous, ,otre objectif est de tendre à leur autonomie.
et des TISF, on n'en trouve pas que dans les domicile.
Il faut que chaque TISF puisse faire sa place, prouver que l'on a une formation qui nous permet d'être hyper polyvalent, avec des facilité d'adaptation.

Bouger vous les TISF !
Dans ma région, l'ensemble des partenanires sur le territoir sont en train de prendre conscience de la richesse de notre métier.

Alors il n'y a plus qu'à...!

vive aurélie la sauveuse qui va enfin faire reconnaitre les compétences et la polyvalence des tisf, il est bien temps car le métier a 80 ans et n'est pas encore reconnu ! avant aurélie il n'y avait que des nuls !

:tv)

bonjour,


Moi. Pourquoi quand une Tsif est positive il y a toujours quelqu'un pour tenter de saper le moral.

Merçi Aurélie d'y croire et d'avancer.

merci pour ton temoignage qui es plein d'optimisme.
pourrais tu m'eclairer sur les lieux de stage dans lesquelles tu as pratiqué.

merci d'avance,

aurélie