Re:
Publié : 01 juin 2015 10:34
A Bernard, je lui conseille de consulter le site gouvernemental:
http://vosdroits.service-public.fr/part ... 2444.xhtml
Des solutions existent avec l'ASH ( aide sociale à l'hébergement)
Je lui conseillerais de choisir un établissement où existe la dotation globale de l'APAH ( aide personnalisée) qui reste plus avantageuse car répartie sur tous les résidents quelques soient leurs revenus. La dotation, quand elle est globale, permet souvent une bonne répartition de cette aide.
Il ne doit pas oublier de monter un dossier auprès de la CAF pour obtenir sous condition de ressources l'APL pour sa mère qui viendra en déduction des frais d'hébergement.
Enfin la grille AGGIR est aussi un indicateur du montant du prix de journée. Mais souvent à ce stade de dépendance, et au stade où il décrit la perte d'autonomie de sa mère, je pense que celle-ci sera évaluée en grille 2 ( prix de journée plus élevé)
A Patricia ,
Je lui dirais que chacun doit faire face à la culpabilité. A ce stade de dépendance, apparaissent souvent des troubles
de la personnalité ( souvent là avant mais accentués) englobés dans des troubles cognitifs très invalidants ( jugement, mémoire, perception, compréhension...) surtout pour l'entourage. Les aidants naturels ( famille) se trouvent bien souvent à bout de souffle tant la situation est épuisante. Cela peut mettre aussi en péril l'équilibre de la famille qui est mis à mal par tant d'altération . Et puis il ne faut pas oublier qu'il existe une anamnèse ( histoire) à cette famille dans laquelle le parent déficient était partie prenante. La vieillesse de son parent ravive l'enfance et parfois les carences de tout ordre.
Ne pas juger surtout ,car qu'en savons nous ? spectateurs extérieurs? de la charge de cette histoire? Il existe de telles douleurs chez les enfants qu'il est impossible de les quantifier. Ne jugez pas, de grâce ne jugez pas !
A ceci j'ajouterais que mon expérience m'a montré que beaucoup d'aidants, épuisés, sont morts avant leur parent!
A méditer!
http://vosdroits.service-public.fr/part ... 2444.xhtml
Des solutions existent avec l'ASH ( aide sociale à l'hébergement)
Je lui conseillerais de choisir un établissement où existe la dotation globale de l'APAH ( aide personnalisée) qui reste plus avantageuse car répartie sur tous les résidents quelques soient leurs revenus. La dotation, quand elle est globale, permet souvent une bonne répartition de cette aide.
Il ne doit pas oublier de monter un dossier auprès de la CAF pour obtenir sous condition de ressources l'APL pour sa mère qui viendra en déduction des frais d'hébergement.
Enfin la grille AGGIR est aussi un indicateur du montant du prix de journée. Mais souvent à ce stade de dépendance, et au stade où il décrit la perte d'autonomie de sa mère, je pense que celle-ci sera évaluée en grille 2 ( prix de journée plus élevé)
A Patricia ,
Je lui dirais que chacun doit faire face à la culpabilité. A ce stade de dépendance, apparaissent souvent des troubles
de la personnalité ( souvent là avant mais accentués) englobés dans des troubles cognitifs très invalidants ( jugement, mémoire, perception, compréhension...) surtout pour l'entourage. Les aidants naturels ( famille) se trouvent bien souvent à bout de souffle tant la situation est épuisante. Cela peut mettre aussi en péril l'équilibre de la famille qui est mis à mal par tant d'altération . Et puis il ne faut pas oublier qu'il existe une anamnèse ( histoire) à cette famille dans laquelle le parent déficient était partie prenante. La vieillesse de son parent ravive l'enfance et parfois les carences de tout ordre.
Ne pas juger surtout ,car qu'en savons nous ? spectateurs extérieurs? de la charge de cette histoire? Il existe de telles douleurs chez les enfants qu'il est impossible de les quantifier. Ne jugez pas, de grâce ne jugez pas !
A ceci j'ajouterais que mon expérience m'a montré que beaucoup d'aidants, épuisés, sont morts avant leur parent!
A méditer!