Le Social

bonjour Toulouse
vous n'avez pas répondu aux questions que nadine vous a posé il y a quelque temps. Moi j'aimerais avoir votre avis sur la question suivante :

"...pouvez-vous m’assurez qu’il est de l’intérêt des employeurs d’encourager les salariés à se former ? L’examen du DEAVS est-il un vrai examen ou un concours déguisé, c'est-à-dire qu’il y a un quota de réussite déterminé d’avance entre la drass et les employeurs, et par secteur géographique ?"

car je suis incrite pour le deavs par la vae

merci

bonjour jj

je n'ai peut être pas répondu à Nadine et j'en suis désolé...
j'ai aussi d'autres activités et je ne pourrai pas toujours répondre à toutes les questions, d'autant que, pour répondre à un certain nombre de celles ci, il serait nécessaire d'avoir des précisions complémentaires ...
Pour les deux questions que vous reprenez et tout d'abord la seconde.
je suis formel, il n'y a pas de concours déguisé,ni quotas ni accord entre les Drass et les employeurs. Par contre et compte tenu des besoins, j'estime que l'on ne forme pas assez de monde au DEAVS.
Pour ce qui est de la VAE, les DRASS reçoivent énormément de dossiers, mais le fait que le dossier soit recevable sur la forme (condition d'ancienneté acquise) n'en fait pas forcément un bon dossier sur le fond (acquisition des compétences éxigées par le diplôme.). Il y'a donc beaucoup d'échecs..il serait dramatique que la VAE contribue à dévaloriser le diplôme et c'est un risque non négligeable..j'ai eut l'occasion d'être jury pour le DEAVS via la VAE et je peux vous assurer que j'ai rencontré aussi bien des personnes admirables qui connaissait tout de ce métier que certaines dont je me demande encore ce qu'elles faisaient là!
Quant à la première question je ne peux que vous donner mon avis : Oui, sans aucune réserve, les employeurs ont intérêts à former leurs salariés. Mais la question mérite d'être posée puisque bon nombre de directeurs-directrices (sont ils formés eux même ?) rechignent à former leurs salariés de peur de devoir mieux les payer entre autres raisons..A mon sens le directeur doit avoir une bonne connaissance de son établissement et être capable de savoir de combien de titulaires du Deavs il a besoin pour s'occuper des personnes les moins autonomes , puis il doit également estimer de combien de personnes il a besoin au niveau catégorie B (titre assistant de vie ..), et en catégorie A . Il doit élaborer en concertation avec les délégués du personnel, un plan de formation pour la structure..Mais tout le monde n'ira pas jusqu'au DEAVS...Enfin et pour conclure, n'oubliez pas que vous bénéficiez désormais du droit individuel à la formation (DIF).

merci toulouse pour cette réponse qui me rassure

bonjour Toulouse
C'est "rassurant"de lire un directeur d'association aussi compétent que vous.Toutes les assoc ne fonctionnent malheureusement pas toutes comme la votre,la mienne est dirigée par un "président bénévole",ancien chef d'entreprise mais pas du tout formé pour le secteur de l'aide à domicile! Ce n'est certainement pas lui qui va être capable de prévoir l'effectif nécessaire correspondant aux besoins,chez nous c'est la responsable de secteur (seule professionelle parmi les bénévoles)qui doit gérer tout ça!(sur 25 aides à domiciles nous sommes 3 AVS,mais sommes toutes "polyvalentes"sur le terrain!)

Par contre on nous propose des formations (4 ont fait une VAE cette année)mais pas de volontaires pour l'année prochaine,c'est le personnel qui n'est pas motivé!!Nous avons pourtant été très bien soutenue par la responsable pour la constitution des dossiers,et nous avons eu un accompagnement pour la redaction du livret 2, mais les collègues ne suivent pas ,ne veulent pas se remettre en questions,ne veulent pas évoluer!
Alors quand vous parlez du DIF ça me laisse perplexe.Cela est peut être dû au fait que nous sommes une petite structure et que les délégués du personnels ne se sentent pas très concernées!
Cela dit je ne désespere pas et j'espère que les choses évolueront un jour!
Au plaisir de vous relire sur le forum,vos interventions sont encourageantes!

Bonjour Alvarez

Evites si tu peux les CCAS car pour l'instant pas de reconnaissance du DEAVS ;pas de chance de titularisation après 45 ans ; si tu veux ultérieurement te former pour un autre métier: rien et DIF pas ENCORE voté...

Bonne chance... pour trouver mieux

Bonjour à tou(s)tes,
Une question nous a été posé dans l'association où je travaille concernant la mise en place de la subrogation en cas d'arrêt de travail c'est-à-dire maintien de salaire, non-attente des Indemnités journalières de la Sécurité Sociale). Personnellement je suis favorable à cette pratique. Merci de vos réponses. Cela se pratique-t-il également dans vos associations??

Revenez CPHAB, ces petits conflits ne sont pas importants.

En fait vous etes vexé car vous vous etes beaucoup investi pour pour nous.
Cela me rappelle ce bénéficiaire pour lequel ma responsable a supprimé mes interventions.
J'en ai été très blessée car je m'étais investie.
D'aileurs depuis j'ai pris du recul et je suis plus professionnelle!!!

Bref, moi je trouve que chacun est libre et a droit à sa parole.

Je te remercie Chantaltlse de ton intervention concernant mon mari et bonjour à toutes.
cphsab est très souvent intervenu en mon nom. Aujourd’hui je saisis l’opportunité qui m’est présentée d’intervenir personnellement. Il n’est pas vexé. Non ! Mais l’intervention de LOR est arrivée au mauvais moment. Depuis 5 ans il s’investit chaque jour pour faire respecter autant qu’il le peut les droits du salarié et spécialement ceux concernés par la ccn organismes d’aide à domicile, ccn **** et ccn du particulier employeur. Depuis 5 ans j’ai été licenciée à 3 reprises pour avoir voulu faire respecter par mes employeurs mes droits avec pour conséquences aucune embauche possible par les associations du département donc déménagement à chaque fois (il m’a toujours soutenu et a été a chaque fois partie prenante). Et voila que cela recommence. L’intervention de LOR est arrivée en même temps que ma lettre de convocation à un entretien préalable pour refus de ne pas vouloir travailler les samedi (ccn **** : la durée hebdomadaire du travail est répartie sur 5 jours j'ai un contrat du lundi au vendredi...). Son moral n’est pas atteint mais il sait qu’il y a au minimum 12 à 18 mois de procédure prud’homale et un déménagement pour où ? et si nous partons loin de sa juridiction il devra démissionné l’activité prud’homale reprend aujourd’hui après les 2 mois d’interruption…
Reviendra t il sur le forum ? Je ne peux le dire à sa place. Mais il n’est pas homme à prendre une décision sans en avoir analysé les portées possibles et ce que je sais c’est qu’il a reçu et répondu à des intervenantes du forum lui ayant adressé des questions de droit sur son mail perso. Pour l’instant opérer comme ça. Amitiés à toi Chantaltlse et aux autres ? Bernadette

précision pour les AVS intéressées par la subrigation

Qu’est-ce que la subrogation ?
En cas de maintien du salaire, par l’employeur, pendant un arrêt de travail pour maladie, la subrogation permet à l’employeur de percevoir directement, en lieu et place du salarié, les indemnités journalières dues à celui-ci par sa caisse d’Assurance Maladie pour la période de l’arrêt de travail considéré.

A noter :
Le maintien du salaire peut être total ou partiel ; il peut être prévu dans le cadre d'une convention collective ou d’un accord de branche.
Pour bénéficier de la subrogation, le salaire maintenu par l’employeur doit être d’un montant au moins égal au montant des indemnités journalières versées par la caisse d’Assurance Maladie.
La subrogation concerne tout type d'arrêt de travail : l’arrêt de travail pour maladie, mais également l’arrêt de travail pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle ainsi que les congés maternité, paternité et d’adoption.

Comment demander la subrogation ?
Lors de l’établissement de l’Attestation de salaire pour le paiement des indemnités journalières (formulaire n° S 3201), remplissez le cadre "Demande de subrogation en cas de maintien du salaire" :
Période pendant laquelle l'employeur demande la subrogation
- Date de début : indiquez la date du début de l'arrêt de travail ;
- Date de fin : indiquez la date de fin de la durée maximale de maintien du salaire et de la subrogation telle que définie par votre convention collective ou votre accord de branche
Indiquez le numéro de compte postal ou bancaire sur lequel doivent être versées les indemnités journalières. Il doit être conforme au numéro que vous avez déjà, éventuellement, transmis à la caisse d'Assurance Maladie.
Lors de votre première demande de subrogation, n'oubliez pas de joindre un RIP ou un RIB

A noter :
En principe, vous devez signer cette demande de subrogation pour autoriser l'employeur à percevoir vos indemnités journalières à votre place ; cependant, fréquemment et par mesure de simplification, cette signature n’est pas nécessaire en raison , soit des dispositions spécifiques prévues en matière de maintien du salaire par les conventions collectives ou les accords de branche, soit de l’obligation légale de maintien du salaire prévue dans le cadre de l’accord de mensualisation.

Versement des indemnités journalières
Les indemnités journalières vous étant dues seront versées directement à l’employeur par la caisse d’Assurance Maladie, tous les 14 jours, à terme échu, sans aucune autre formalité.

Pour plus de renseignements :
- parlez-en à votre employeur (il ne peut refuser de vous renseigner surtout si vous êtes mensualisée);
- et contactez votre caisse d’Assurance Maladie, cphsab

Je suis AVS (DE) sur le Finistère et salarié de l'***** depuis 14 ans.
Pourriez-vous m'aider à contacter votre syndicat sur le département du Finistère? Je vous remercie.