(Désolé si le message est en double, depuis que j'ai posté le premier vers les 11H, je ne le vois pas.) Donc j'espère que cette fois ci ça marchera....ou peut-être existe-t-il un décalage...?
Voici mon message de ce matin....
Bonjour Loul,
J'ai une expèrience d'une dizaine d'années (référent RMI en CHRS et référent ASI* dans une AI*).
Je vais essayer d'être concis et te répondre par des mots clés :
Le rôle du référent, (ses actions, son rapport avec le public) : de l'écoute active, de l'empathie (on ne le répètera jamais assez), le respect de l'engagement, de l'analyse, rendre la personne pleinement active dans son parcours ou son projet (selon bien sûr ses capacités du moment). Accepter le public tel qu'il est et savoir faire preuve, à la fois de respect mais également de fermeté. La naïveté (apparente) est une attitude que j'adopte souvent afin de laisser la personne se présenter comme elle le souhaite pour ensuite l'aider à jouer carte sur table après un certain temps (attention tout de même de ne pas tenir ce rôle trop longtemps....). Etablir un lien de confiance, avoir une relation horizontale (symbolique n'est ce pas ?

) . Et surtour ne pas attendre de remerciements ou de la reconnaissance, au contraire faire toujours en sorte que la personne s'approprie les pistes que tu lui proposera, voir avant de le conseiller, tenter de savoir ce qu'il connaît lui-même de sa situation et comment envisage-t-il son parcours (cette une attitude de travail que j'adopte systèmatiquement selon bien entendu les capacités de la personnes (là je me répète.....)). Travailler sur son autonomie en fait.....
Le partenariat : contacter les partenaires (socioprofessionnels, socioculturels, probatoires, santé) connus de la personne. On en apprend beaucoup de cette façon (on est pas obligé de tout lui balançer lorsque les informations ne correspondent pas à son discour (le laisser venir.....faire des approches). Coordination : partager dans la mesure du possible les renseignements (sutour avec les AS). Ce n'est pas toujours facile, la communication partenariale est une des clefs de la réussite d'un suivi. Cependant il faut pouvoir s'affirmer sans heurt, faire sentir notre motivation dans l'action engagée, motiver des partenaires avec des arguments qui apportent des éléments nouveaux et concrets (ce qui implique un certain nombre de résultats de la part de la personne érèmiste).
Pour moi, le partenariat est "l'outil" principal dans l'accompagnement social et professionnel, il ne s'agit pas que d'en parler il faut le faire vivre, le rendre actif et surtout le faire connaître à la personne.
Partager le travail, ne pas tout faire, éviter bien entendu un engagement trop important dans le dossier (toujours surveiller l'engagement personnel, surtout lorsqu'on débute, c'est un piège assez classique).
Bon, ben c'est raté pour la concision.....désolé.....
Il y a quelques passages que tu ne ressentiras pas, c'est avec l'expèrience que l'on comprend ce type de point de vue. Bon il se peut tout de même que ma formulation en soit la cause !!

)
J'espère que cela te permettra d'avoir quelques arguments...mais si tu as choisi cette voie ce n'est pas du hasard, fais confiance à ta personnalité, respire un bon coup avant l'entretien. Tu sera peut-être jugé sur ton discours, mais c'est surtout sur l'impression que tu donneras.....donc détente, repos, confiance.....respiration (sophrologie quoi.....).
Bonne chance
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ASI : Appui Social Individualisé
AI : Association Intermédiaire