Permettez-moi d'être utile,SVP
Publié : 13 mars 2006 22:13
Bonjour à tous,
Je m'appelle Anthony, j'ai 22 ans et habite à Metz (57). J'ai obtenu un DEUG en communication l'année dernière, mais ai souhaité arrêter les études pour m'insérer dans la vie active, parce que j'avais besoin de perspectives personnelles et professionnelles qu'une poursuite d'études, en particulier dans le secteur de la Communication, ne me garantissait pas.
Il y a un truc au fond de moi, là depuis toujours, et qui me persuade, sans avoir même à y penser, que seule la mise au service des autres sera synonyme d'épanouïssement. Nul besoin de s'épencher sur ce "truc", je pense que vous l'avez tous, et voyez de quoi je parle.
J'arpente régulièrement ce site et ses différents forums depuis quelques temps maintenant. J'essaye de trouver le métier qui me conviendrait le mieux, a priori, et en fonction de différents facteurs, qu'ils soient personnels (salaire, temps disponible pour ma vie privée, etc...) ou professionnels (conditions de travail, perspectives d'embauche, qualités que j'ai ou non, etc...).
J'ai pu constater que ces facteurs étaient changeant selon le métier, mais également selon les témoignanges pour un même métier. Ce qui semble laisser une certaine place à la "chance" individuelle, selon que l'on soit épanouï ou non dans sa fonction.
En ce qui me concerne, je voudrais être au contact des gens, et ne pas seulement traiter des dossiers, comme j'ai pu entendre certains s'en plaindre ici. Cependant, être Assistant social, par exemple, pourrait parfaitement me combler, si je sens une réelle complicité et relation directe avec mon public, pour l'aider à organiser et améliorer sa vie à une échelle plus globale.
De même, ma volonté d'être au contact du terrain comporte quelques limites que je me connais, et qu'il me serait préjudiciable de nier. Par exemple, j'ai vu beaucoup d'entre vous (TISF en particulier) évoquer l'importance des tâches ménagères (entretien, lavage du linge, etc...). Cet aspect ne me rebute pas dès lors qu'il n'a pas une place prépondérante dans mon temps et ma fonction de travail, ce qui ne semble pas toujours être le cas.
Autre exemple, tiré celui-là de témoignanges de proches, et qui concerne le public concerné. On m'a parlé de ME ou ES, qui pouvaient être au contact de personnes violentes, qui rejettent notre travail. Certains ont même subit des menaces de mort. Je suis volontaire, et désire profondément me mettre au service des autres, mais je me connais, et je sais que dans ces cas de figure, je n'aurais pas l'autorité, ni la résistance psychologique nécessaires au bon exercice de ma fonction.
Enfin, le dernier point crucial qui m'empêche de choisir le métier que j'exercerai, concerne l'emploi. En effet, j'ai constaté que beaucoup avaient du mal à trouver des débouchés après l'obtention de leur diplôme et/ou étaient utilisés à contre-emploi (ménage abusif,nullité du travail de fond,...).
Sans aborder l'aspect plus global du pourquoi s'engager dans le social, avec les paradoxes institutionnels, sociaux, etc, qui en amènent certains ici à parfois désespérer, je vous invite à me signaler des choses que j'ignore et que vous pensez fondamentales à savoir avant de s'engager dans tel ou tel métier.
Voilà, j'ai essayé de résumer un peu tout ce qui m'empêche de choisir durablement et avec conviction ma voie dans le domaine du social.
J'espère ne pas avoir été trop long, même si je crois que c'est raté lol...
Je vous serais vraiment très reconnaissant de prendre le temps de me répondre, et d'essayer de m'aiguiller. Au jour le jour, je suis inactif depuis plusieurs mois désormais, et j'ai vraiment un profond besoin d'avoir des certitudes et des objectifs précis concernant mon avenir professionnel, et, plus généralement, concernant ma vie.
Merci d'avance à tous
:bye:
Anthony
Je m'appelle Anthony, j'ai 22 ans et habite à Metz (57). J'ai obtenu un DEUG en communication l'année dernière, mais ai souhaité arrêter les études pour m'insérer dans la vie active, parce que j'avais besoin de perspectives personnelles et professionnelles qu'une poursuite d'études, en particulier dans le secteur de la Communication, ne me garantissait pas.
Il y a un truc au fond de moi, là depuis toujours, et qui me persuade, sans avoir même à y penser, que seule la mise au service des autres sera synonyme d'épanouïssement. Nul besoin de s'épencher sur ce "truc", je pense que vous l'avez tous, et voyez de quoi je parle.
J'arpente régulièrement ce site et ses différents forums depuis quelques temps maintenant. J'essaye de trouver le métier qui me conviendrait le mieux, a priori, et en fonction de différents facteurs, qu'ils soient personnels (salaire, temps disponible pour ma vie privée, etc...) ou professionnels (conditions de travail, perspectives d'embauche, qualités que j'ai ou non, etc...).
J'ai pu constater que ces facteurs étaient changeant selon le métier, mais également selon les témoignanges pour un même métier. Ce qui semble laisser une certaine place à la "chance" individuelle, selon que l'on soit épanouï ou non dans sa fonction.
En ce qui me concerne, je voudrais être au contact des gens, et ne pas seulement traiter des dossiers, comme j'ai pu entendre certains s'en plaindre ici. Cependant, être Assistant social, par exemple, pourrait parfaitement me combler, si je sens une réelle complicité et relation directe avec mon public, pour l'aider à organiser et améliorer sa vie à une échelle plus globale.
De même, ma volonté d'être au contact du terrain comporte quelques limites que je me connais, et qu'il me serait préjudiciable de nier. Par exemple, j'ai vu beaucoup d'entre vous (TISF en particulier) évoquer l'importance des tâches ménagères (entretien, lavage du linge, etc...). Cet aspect ne me rebute pas dès lors qu'il n'a pas une place prépondérante dans mon temps et ma fonction de travail, ce qui ne semble pas toujours être le cas.
Autre exemple, tiré celui-là de témoignanges de proches, et qui concerne le public concerné. On m'a parlé de ME ou ES, qui pouvaient être au contact de personnes violentes, qui rejettent notre travail. Certains ont même subit des menaces de mort. Je suis volontaire, et désire profondément me mettre au service des autres, mais je me connais, et je sais que dans ces cas de figure, je n'aurais pas l'autorité, ni la résistance psychologique nécessaires au bon exercice de ma fonction.
Enfin, le dernier point crucial qui m'empêche de choisir le métier que j'exercerai, concerne l'emploi. En effet, j'ai constaté que beaucoup avaient du mal à trouver des débouchés après l'obtention de leur diplôme et/ou étaient utilisés à contre-emploi (ménage abusif,nullité du travail de fond,...).
Sans aborder l'aspect plus global du pourquoi s'engager dans le social, avec les paradoxes institutionnels, sociaux, etc, qui en amènent certains ici à parfois désespérer, je vous invite à me signaler des choses que j'ignore et que vous pensez fondamentales à savoir avant de s'engager dans tel ou tel métier.
Voilà, j'ai essayé de résumer un peu tout ce qui m'empêche de choisir durablement et avec conviction ma voie dans le domaine du social.
J'espère ne pas avoir été trop long, même si je crois que c'est raté lol...
Je vous serais vraiment très reconnaissant de prendre le temps de me répondre, et d'essayer de m'aiguiller. Au jour le jour, je suis inactif depuis plusieurs mois désormais, et j'ai vraiment un profond besoin d'avoir des certitudes et des objectifs précis concernant mon avenir professionnel, et, plus généralement, concernant ma vie.
Merci d'avance à tous
:bye:
Anthony