Le Social

bonjour
j'élargis mon champs de recherche à internet. Assistante sociale à l'ASE, je ne trouve pas de structure en capacité d'accueillir un mineur de 16 ans sans réseau familial, sans scolarité, sans projet professionnel exclu des services de psychiatries, des services PJJ et qui peut être violent.
je résume mais même en positivant les écrits, c'est cette liste de difficultés qui est à l'origine des différents refus. Auriez-vous des idées de lieux d'accueil agréés en capacité de prendre en charge des jeunes ayant des difficultés similaires (la localisation n'a aucune importance)?
merci d'avance

Vous touchez là du doigt la problèmatique des jeunes précédemment appelés "incasables" ou à présent plutot "états limites", refusés et exclus des établissements classiques pour à mon avis deux raisons:
l'une la difficulté de prise en charge par un établissement souvent sans partenaires extérieurs (difficulté de travailler avec l'école, la pedo-psy...et confronté à des répercusions internes ds la prise en charge de ces jeunes (agression, casse, plainte et démision du personnel, usure....)
l'autre est l'abssence de relais et de partenariat avec les services administratifs(ASE) et judiciaires (pas de suivi des plainte, non tenue des engagements et ordonnances de jugements
(exemple non respect par les magistrats des menaces de révocations de sursis....)
Pour notre part (centre educatif) nous nous risquons à prendre parfois quelques situations de ce type, parfois nous morflons et devenons de plus en plus prudent pour les raisons évoquées ci-desus....pourtant nous nous battons à chaque fois que nécessaire (courriers...) au point que parfois nous en payons le prix (certaines instances supportent peu qu'on les remette en question...)


actuellement nous sommes complet...cela pour répondre à votre question de départ

bon courage
FB
rasurez vous il y a tjs et ds toute les "juridictions" quelques cas de ce genre!!!

Salut,

Mise à part les séjours de rupture à l'étranger, je ne vois pas trop où tu peux trouver un eplace pour un jeune avec ce type de problématique.

Travaillant en MECS avec des ados aussi, il est vrai que les ados présentant ce type de difficultés additionnées et malheureusement nous ne trouvons pas non plus de lieux adéquats !

Un vide existe....

pour répondre à Laetitia, je ne vois pas en quoi un séjour de rupture à l'étranger répondrait aux besoins de ce jeune....

encore l'idée d'un séjour de rupture....pourquoi pas mais qui est à même de prendre en charge un jeune "etat limite" car à ce jour des séjours de rupture il y en a beaucoup de proposé, des sérieux et compétents moins déjà, aptes à prendre des cas très lourds moins encore...surtout si la problèmatique est multiforme et mal ou difficilement cernable....

a l'étranger....je ne vois pas en quoi le fait que le séjour se déroule à l'étranger résout ou facilite le travail éducatif ou thérapeutique...peut-être une croyance à réfléchir et remettre en cause...(ou une mode ?...)
FB

FB,

Un séjour de rupture car la majorité des établissements existants demandent que les jeunes aient un projet scolaire ou professionnel. Dans cette situation, il n'y en a pas... Et d'après ce que décrit Claire, ce jeune n'a pas de projet.

Ensuite pourquoi à l'étranger ? Il y en a qui travaille très bien à l'étranger, pas comme lieu de vacances, mais comme support pour une remise à plat (si je puis dire) des valeurs de chaque jeune. Une remise en question loin de l'environnement parfois trop connu et qui peut être enfermant.

De plus, les institutions maintenant sont de plus en plus vigilant quant aux jeunes qu'ils accueillent et au moindre faux pas c'est l'exclusion !

Alors, plutôt que de mettre ce jeune dans un établissement qui n'a pas l es épaules suffisamment solides pour l'aider pourquoi cracher sur d'autres possibilités ?

Il existe des lieux de vie pjj ou non.
Renseignes- toi à la DD pjj de ton département où il y a peut être un schéma départemental des lieux d'accueils.
Est-il d'origine étrangère?
bonne chance

il ne s'agit pas des "cracher" (?!) Laeticia, simplement se poser des questions et pourquoi pas aider à la manoeuvre...

cela dit je suis conscient que cela n'est pas simple...
les institutions pafois se protègent aussi, c'est exact, mais tu sais comme moi que lorsqu'une de ces institutions qui prend le risque d'accepter un jeune difficile...il y en a encore...il peut très rapidement devenir une "épine irritative" très présente et non sans conséquences sur les autres jeunes accueillis qu'il peut mettre en danger, sur l'équipe éducative qui craqsue et se retourne contre l'équipe de direction....
d'autant que lorsque le jeune est là....il y est et souvent magistrat, ASE "font le mort" bien content d'être débarassés, sourds et insensibles aux appels ou interpellations de l'établissement...
heureusement qq établissements prennent encore des risques et se mouillent parfois (chacun son tour)..
j'en dirige un d'ailleurs!
FB

Ce jeune a-t'il un réseau familial? Nous observons régulièrement que ds ce type de problématique, les jeunes ne sont généralement pas acteurs de leurs projets et dans le refus de se mettre au travail. Ds ce cas, il semble plus judicieux de continuer un travail d'accompagnement à partir du réseau familial, qui s'il n'est certainement pas satisfaisant (ms qu'est-ce qu'il est réellement ds l'accompagnement social???), à au moins l'avantage de ne pas mettre le jeune en danger plus qu'il ne l'est déjà.
DR

Je travaille dans une structure sur Briançon qui acceuillle ce type de jeunes avec les outils et les moyens pour travailler sur ce genre de problematiques. Nous sommes un sejour de rupture avec différentes modalités de prise en charge. Me contacter pour plus d'infos...

L'Association Avel Nomad propose pour un départ en septembre 2005 à bord d'un voilier un Gulet Turc (type vieux grément)des jeunes âgées de 11 à 16 ans en difficultés sociales ou familiales pour une année scolaire.
merci de visiter le site www.avelnomad.org