Le Social

bonjour,
je travaille dans une association placée sous la CC66 depuis deux ans. Par manque de personnel éducatif qualifié, la direction a souvent recours pour pourvoir aux postes d'éducateurs spécialisés à des candidats diposant d'une qualification autre: psychologues... Démarche qui, à mon sens, détourne l'objet du travail engagé auprès des résidants: un psychologue n'est en effet pas formé pour accompagner des personnes dans le cadre d'un travail éducatif digne de ce nom (Psychologue=super éducateur, "super technicien de la relation" dans le cadre d'un travail éducatif et social?).
Le titre d'écudateur spécialisé est-il protégé par une loi, laquelle?
Plus particulièrement dans le cadre de la CC66 existe-t-il des éléments allant dans le sens d'une protection de ces postes à visée éducative et à plus long terme une garantie de la qualication des éducateurs spécialisés? En d'autres termes, tout intervenant du champ social et médico-social peut-il prétendre être éducateur spécialisé sans un minimum de garanties?
Merci de votre réponse.
EMMA.

salut Emma,

Pas d'accord du tout un psy c pas un super educateur, chacun son métier. Un éducateur spécialisé fait appel à des savoirs et savoir-faires qui dépassent largement le cadre psy. Sociologie, ethnologie, psy, et des savoirs faires liés à l'expérience surtout de terrain.

D'aprés mes connaissances, en France seule la formation d'Assistant(e) social(e) est réglementée. Cependant, on peut être un trés bon éducateur sans être un éduc spé. Le diplôme d'Etat d'Educ spé est relativement bien protégé dans les textes. N'est pas educ spé qui veut. Même si dans le terrain les employeurs font appel à d'autres profession pour faire le boulot.

Mon expérience me montre que bien des boulots ne nécessitent pas la compétence des ES pour des objectifs éducatifs en terme de garderie. En tout cas aujourd'hui, alors que le travail social est en pleine mutation et que l'heure du papy boom sonne les éducateurs spé sont appellés à jouer un rôle de coordination. En effet, une sorte "d'appel d'air" vers le haut amènent les employeurs et les politiques à considérer que pour garder des gamins ou nettoyer la m.... des handicapés un éduc spé coûte un peu cher.

Mon avis est que les educ. spé. sont les garants des principes d'action et d'objectif, de la qualité de l'accompagnement et de celle de la réflexion sur les pratiques auprés des usagers. En gros l'educ spé est une valeur ajoutée au travail social.

La protection de ce métier commence par les educ spé eux-même à condition qu'ils acceptent les difficultés liées à certain poste ou public et qu'ils n'acceptent pas le dumping sur sur le salaire et l'éthique auquel on assiste aujourd'hui.

A bientôt !

"nettoyer la m.... des handicapés un éduc spé coûte un peu cher"

Un peu de respect, la personne handicapée est avant tout une personne.
Votre analyse me parait-fort réductrice ou est ce simplement une méconnaissance des usagers ou du secteur ( janvier 2002 ; février 2005)

Bonjour!

"les employeurs" et "les politiques" à considérer que pour nettoyer la m.... des handicapés un éduc spé coûte un peu cher...

Je ne crois pas que Salem partage la même opinion que les "employeurs" et "les politiques"...En tout cas, je ne l'ai pas compris comme ça...Comme quoi, il existe plusieurs façons d'interpréter une phrase...

Ciao :za!ar:

Ce n'est pas l'opinion mais la formulation qui m'a fait réagir où alors de mettre celà entre guillemets
@+

Salut à tous,

Le saint m'a bien compris, certainement qu'il s'est plus intéressé au fond, au sens qu'à la forme. Marco je te rassure tout de suite, l'expression que j'ai utilisée n'est pas de moi. je l'ai entendu dire par les personnes auxquels je fais référence de là à généraliser.......... Je me bats justement contre ce genre de considérations qui estimment que chaque chose a un coût.

Et entre nous nettoyer le merde des handicapés ca ne me gene pas du tout. J'ai beaucoup de respect et de considération pour ces personnes. Je me suis même surpris à penser face à certaines personnes ayant un handicape, de me poser une question au fil de discussion dépassant largement mon cadre de pensée :

Qui de nous deux est au final une personne handicapée ? la réponse n'a souffert d'aucune hésitation : moi !

Mon handicape au moment précis de la discussion : l'étroitesse d'esprit.

Depuis, je lutte contre les aprioris même si pour ca je suis parfois brutale sur la forme et que j'use d'ironie. Du moment que cela suscite un questionnement et éventuelllement le débat alors j'aurai atteinds mon but. Mais le vrai problème c'est que "certains" pensent réellement comme ca.

Salut !