Le Social

Je suis actuellement en formation de cadre intermediaire du travail social avec comme objectif,de passer le caferuis.Dans cette optique,je travaille en ce moment sur un mémoire qui parle de la mise en place de la loi du 2 01 .2002(objectifs,outils,"limites",place des usagers).Je suis plus particulièrement curieux de sa mise en oeuvre au sein d'une M.E.C.S
Merci d'avance pour une aide éventuelle de recherche qui sera la bienvenue!!!

je suis éducateur en MECS depuis 7 ans , j'ai participé à des groupes de travail sur cette nouvelle loi et je concours au sein de mon établissement à la mise en oeuvre progressive des nouveaux textes / obligations liés à la loi 2002.2
Si je peux vous être d'une quelconque utilité, n'hésitez pas , je vous expliquerai en quoi nous avançons/ stagnons / régressons avec cette nouvelle législation au sein de notre MECS.
Précisez les informations qui vous seraient les plus utiles à votre recherche.
à bientôt, si vous le souhaitez
P.R

Merci tout d'abord pour votre réponse!
Dans l"état"actuel des choses,j'attends des réponses d'un questionnaire.Pour cela ,j'ai sollicité des collègues a l'"interne".
Je pense vraiment démarrer mon travail après les vacances de pâques.
Je suis intéressé par les items que vous évoquiez,ceci afin d'avoir un aperçu de ce qui fonctionne et de ce qui ne "fonctionne "pas.Certes,il est un peu tôt pour moi,mais je suis de toute façon intéressé.Mon travail portera sur d'une part,la mise en place de cette rénovation en tant que chef de service ,mais aussi d'une autre part sur,les changements d'orientation "politique"qui portent sur l'aspect économique(obligation de résultats,etc,etc)
merci d'avance etl'aide est bien sûr tout a fait réciproque!!!
bonne journée!

Question : a-t- on besion de 5 educateurs dont quelques uns sont spécialisés plus un veilleur et un maître ou maîtresse de maison pour faire du bon travil en MECS ? 3 AMP ou auxiliaire de vie + une femme de ménage ne suffisent-elles pas ? Avec un chef de service titulaire du CAFME. Quand on voit les pratiques, je pense que ces derniers feraient mieux que 10 éduc spé, compétents de surcroit.

Quand on pense que même les projets personnalisés ne sont pas construit à partir d'un référentiel de critères de projet personnalisé . Lequel est à la fois une grille d'observation mais donne aussi les éléments objectifs du projet personnalisé. Quand le projet individualisé est griffoné sur un bout de papier entre deux discussion et un café, c'est sur la loi de RENOVATION sociale de 2002 c pas un luxe.

Pour répondre à la question :

Elaborer en équipe les principes d'action et d'objectif, quelle éthique ? quelle valeurs ? qui donnera lieu à une charte signée par des ACTEURS éducatifs.

Au moins deux entretiens éducatifs formels avec compte rendu signé par les parties pour prendre en compte rééllement la parole ou l'avis de l'usager.

Pré-projet suivi deux mois aprés l'admission ou l'annualité du contrat par le projet personnalisé avec à la clé un contrat d'objectifs entre l'équipe éducative, l'usager et sa famille qui détaille précisément aussi les modalités d'accompagnement.

A la culture du projet doit s'ajouter la culture de l'évaluation. Mais une évaluation intelligente basée bien-sur sur la grille de critères de P. Person. Et si possible qu'elle soit formative et recueille aussi le point de vue de l'usager et de sa famille (entretien formel d'évaluation) . Evaluation au moins mensuelle ou plus si la situation de l'usager le requiert.

Faut-il rappeller la nécessaire référence au projet instituionnel et à celui de l'unité lorsque ceux-ci existe et ne date pas l'ére quaternaire ?

Pour la mutualisation d'outils écrivez- moi.

kimpa ta question sur le nombre d'educateurs intervenant dans un groupe d'une mecs me pose aussi question . Je travaille dans une mecs ou nous avons 5 educateurs par groupe + une maitresse de maison et une nuit de veilleur par semaine. Je constate que plus il y a d'intervenants plus l'information se perd et moins les adultes s'investissent .Et les enfants dans tout ça ??

je n'étais pas l'auteur de cette interpellation relative à
l'excès d'intervenents, mais je partage cette analyse que je
nomme le paradoxe du palefrenier:
un cheval qui a plusieurs palefreniers maigrit et dépérit
celui qui n'en a qu'un par contre est resplendissant...

explication:
chacun des palefreniers est persuadé que le travail sera
réalisé par un de ses collègues:travail, finalement non
effectué.
Le palefrenier seul est ;, quan à lui , responsabilisé et
nourrit correctement le cheval
On appelle ça la dilution des responsabilités:
plus on est nombreux, plus on compte sur les autres.......
c'est un outil de management
bon courage
P.R

Et pourtant, l'Equipe doit exister pour conférer à chacun une distance, un recul par rapport aux situations complexes où nous avons à faire face.
"Sans équipe, je suis foutu !" s'exclame Guy Gilbert...
En outre, les personnes qui nous sont confiées ne sont pas "nos" jeunes,"nos" résidents (...ou autres appellations, trop svent enteudues !).
Nous avons - en tant qu'éducateur, intervenant -une responsabilité partagée avec les collègues et l'éducateur ne doit jamais être "celui qui fait tout", mais bien plutôt celui qui à comme mission de recueillir les infos, les besoins ... et de réfléchir -toujours en équipe ! - aux projets à mettre en place pour mieux aider la personne qui nous est confiée, à évoluer au mieux de ses capacités...Le reste n'est , sans doute, qu'une question de conscience professionnelle....

Salut,

...Le reste n'est , sans doute, qu'une question de conscience professionnelle....

La vieille dame de l'education spécialisée et du sociale arrive à rebdre amnésique même les professionnels les plus engagés.

Car nous evoluaons malheureusement dans un milieu professionnel ou l'ethique et la déontologie sont relégué au rang de discours dicursifs.

La culture du projet et sa petite jumelle qui est l'evaluation ne fait malheureusement pas partie des pratiques les plus répandues ou les mieux assimilées dans l'education spécialisée. Il a même fallu qu'on légifère sur cet aspect du travail (loi de 2002).

Et même avec cette loi les habitudes ont la dent dure. La resistance au changement dans notre secteur est vive. Surtout lorsqu'on voit des bureaucrates de l'education calculer le nombre de 150 euros/jours sur pattes ou fauteuil roulant qu'il y a dans l'institution.

De plus, dans un métier où nous sommes sensés évaluer l'évolution d'un usager, il est interdit de dire que quelque chose ne va pas, il est interdit de relever les dysfonctionnement, il serai même interdit d'être compétent car ca dérange. Surtout les cadres de l'intervention sociale qui ne sont pas placés par rapport à leur compétences mais tout simplement parce que se sont des béni oui oui, des pantins articulés qui s'accrochent à leur rente de situation.

L'équipe c'est bien, mais lorsque chacun est à sa vrai place et que l'autorité ne viennent pas d'un statut mais d'une compétence avérée. A mon avis seule la compétence est à même de conférer de l'autorité et donc la possibilité d'agir pour que nos principes ne soient pas de simple discours mais enfin traduits en actes.
Ce qui dérange pas mal les personnes qui ne sont pas à leur vraies places.

Bye !