Bonjour,
Depuis 10 ans je travaille en tant qu'as puis que cadre ase, je m'interroge sur les dispositifs en place dans les différentes structures pour faire place au burn out/saturation des travailleurs sociaux. J'ai le sentiment (non mesuré ni appuyé sur des chiffres) que les jeunes professionnels manifestent plus vite une usure.
Sur mon département, il n'existe pas de cellule de "décompression" en dehors de l'écoute que certains cadres apportent.
merci de vos réponses
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saturation : prise en charge des équipes?
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LG psychologue
Re: saturation : prise en charge des équipes?
Bonjour,
il n'y a pas de moyens autre -en institution- que de créer un espace (un sas) pour effectivement "mettre des mots sur les maux" Ceci doit faire partie d'une stratégie de direction en tout cas d'une démarche institutionnelle...bon nombre de psys peuvent inter-venir sans prendre partie , démêler les ressentis personnels dûs aux frustrations professionnelles (groupe de parole) d'autres agiront sur les "décorticages" de situation problèmes dans le travail (analyse des pratiques; analusis = décomposition , praxis=action)
on connait bien aujourd'hui les variables multiples qui générent le stress au travail , l'usure, la démotivation etc...
J'anime (en libéral) une fois par mois un groupe de ce type pour travailleurs sociaux en établissement médicosocial....la première étape est de s'entendre sur les objectifs , les contenus, la définitio d'un programme";
une petite remarque: à mon sens ce n'est pas au cadre de mener ce travail car vous introduisez un "biais": celui d'être en position hiérarchique par exemple, de ne pas être formé à la maîtrise des enjeux conscients et inconscients que cette démarche implique,d'être vous aussi sujet à saturation, de sortir de votre rôle....
Le conseil est celui de faire appel à un spécialiste prêt de chez vous....
bien cordialement à vous
Laurent Garcia
il n'y a pas de moyens autre -en institution- que de créer un espace (un sas) pour effectivement "mettre des mots sur les maux" Ceci doit faire partie d'une stratégie de direction en tout cas d'une démarche institutionnelle...bon nombre de psys peuvent inter-venir sans prendre partie , démêler les ressentis personnels dûs aux frustrations professionnelles (groupe de parole) d'autres agiront sur les "décorticages" de situation problèmes dans le travail (analyse des pratiques; analusis = décomposition , praxis=action)
on connait bien aujourd'hui les variables multiples qui générent le stress au travail , l'usure, la démotivation etc...
J'anime (en libéral) une fois par mois un groupe de ce type pour travailleurs sociaux en établissement médicosocial....la première étape est de s'entendre sur les objectifs , les contenus, la définitio d'un programme";
une petite remarque: à mon sens ce n'est pas au cadre de mener ce travail car vous introduisez un "biais": celui d'être en position hiérarchique par exemple, de ne pas être formé à la maîtrise des enjeux conscients et inconscients que cette démarche implique,d'être vous aussi sujet à saturation, de sortir de votre rôle....
Le conseil est celui de faire appel à un spécialiste prêt de chez vous....
bien cordialement à vous
Laurent Garcia
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sophie
Re: saturation : prise en charge des équipes?
je constate les mêmes fragilités chez nos jeunes collègues, ils ont peut être besoin de véritables tuteurs en arrivant, nous commençons à nous interroger sur la nécessité , voir l'obligation de participer à des analyses de pratique, nous avons testé deux formules, intra institution avec nos thérapeutes et extra avec des théraapeutes totalement extérieus. Les deux formules se complètent et ne s'opposent pas, je les trouve aussi indispensables l'une que l'autre, en tous cas c'est une réponse à l'usure et à la solitude dans le travail.
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Claire as
Re: saturation : prise en charge des équipes?
Bonjour,
merci de vos réponses. Le soutien apporté par un intervenant extérieur me semble un mode d'intervention nécessaire le souci. Faute de moyen, nous prenons le temps d'écouter nos agents (aussi bien AS, ES ou secrétaires) mais ce travail est insuffisant car ils ne s'expriment pas avec la même liberté face aux cadres.
Dans vos cas, la mise en place de ces moyens est-elle issue d'une volonté manifeste du terrain ou bien de l'institution? Dans mon département, les agents de terrain (relayés par leurs cadres de proximité) sollicitent un soutien régulier de l'ordre du débriefing. Or il n'existe d'interventions qu'après graves incidents (atteintes physiques du personnel ayant entrainées des arrêts de travail).
Mon inquiétude est de rencontrer des jeunes professionnels usées après 1 an d'expérience. Elles ne parviennent plus à exercer leur fonction mais ne possède aucun bagage professionnel leur permettant d'envisager une reconversion et aucune accalmie n'est probable.
merci de vos réponses.
Cordialement
merci de vos réponses. Le soutien apporté par un intervenant extérieur me semble un mode d'intervention nécessaire le souci. Faute de moyen, nous prenons le temps d'écouter nos agents (aussi bien AS, ES ou secrétaires) mais ce travail est insuffisant car ils ne s'expriment pas avec la même liberté face aux cadres.
Dans vos cas, la mise en place de ces moyens est-elle issue d'une volonté manifeste du terrain ou bien de l'institution? Dans mon département, les agents de terrain (relayés par leurs cadres de proximité) sollicitent un soutien régulier de l'ordre du débriefing. Or il n'existe d'interventions qu'après graves incidents (atteintes physiques du personnel ayant entrainées des arrêts de travail).
Mon inquiétude est de rencontrer des jeunes professionnels usées après 1 an d'expérience. Elles ne parviennent plus à exercer leur fonction mais ne possède aucun bagage professionnel leur permettant d'envisager une reconversion et aucune accalmie n'est probable.
merci de vos réponses.
Cordialement