les familles déboutées du droit d'asile
Publié : 01 nov. 2006 21:24
Bonjour
Je suis responsable d'un CADA, centre de demandeur d'asile, dans ce secteur nous sommes confrontés à une problématique qui s'amplifie à cause de :
une circulaire du ministère de l'intérieur dont la philosophie est repris en substance dans la loi immigration et intégration (tout "débouté du droit d'asile n'a pas vocation à se maintenir dans un centre d'hébergement et doit en sortir rapidement[les moyens ne sont pas précisés]sans tenir compte de sa situation sociale sanitaire etc) et d'une situation structurelle concernant la situation de la pénurie de logement social en france qui embolise nos structures de publics réfugiés statutaires qui n'attendent qu'un logement pour finaliser le processus de sortie !
Pour les deux publics il y a une urgence de sortie d'un dispositif dont il ne font plus partie !!
Donc au delà du respect, de la règlementation, du soucis d'équilibre budgétaire et de la sempiternelle stastistique, comment concilier un positionnement nécessaire et une cohérence par rapport à nos missions donc nos pratiques (ce qui justifie notre existence en tant que structure médico-sociale) et une ethique ou une deontologie professionnelle qui doit être constamment être interrogée par le projet associatf et les valeurs associatives dont vous (devez) êtes le garant !!
L'injonction paradoxale doit elle être le nouveau support de gestion des paradoxes dont nous faisons l'objet ? demande d'asile et immigration sont-il parent et comparable ? faut-il les comparer ?
La convention de genève as t-elle du sens à ce jour que nous créons dans notre pays plus de sinistres sanitaires que de réponses humaines à des situations de souffrance liées à la vie géopolitiques d'une partie de notre planète.
Merci de vos réflexions qui viendront participer aux notres...
Cordialement
Je suis responsable d'un CADA, centre de demandeur d'asile, dans ce secteur nous sommes confrontés à une problématique qui s'amplifie à cause de :
une circulaire du ministère de l'intérieur dont la philosophie est repris en substance dans la loi immigration et intégration (tout "débouté du droit d'asile n'a pas vocation à se maintenir dans un centre d'hébergement et doit en sortir rapidement[les moyens ne sont pas précisés]sans tenir compte de sa situation sociale sanitaire etc) et d'une situation structurelle concernant la situation de la pénurie de logement social en france qui embolise nos structures de publics réfugiés statutaires qui n'attendent qu'un logement pour finaliser le processus de sortie !
Pour les deux publics il y a une urgence de sortie d'un dispositif dont il ne font plus partie !!
Donc au delà du respect, de la règlementation, du soucis d'équilibre budgétaire et de la sempiternelle stastistique, comment concilier un positionnement nécessaire et une cohérence par rapport à nos missions donc nos pratiques (ce qui justifie notre existence en tant que structure médico-sociale) et une ethique ou une deontologie professionnelle qui doit être constamment être interrogée par le projet associatf et les valeurs associatives dont vous (devez) êtes le garant !!
L'injonction paradoxale doit elle être le nouveau support de gestion des paradoxes dont nous faisons l'objet ? demande d'asile et immigration sont-il parent et comparable ? faut-il les comparer ?
La convention de genève as t-elle du sens à ce jour que nous créons dans notre pays plus de sinistres sanitaires que de réponses humaines à des situations de souffrance liées à la vie géopolitiques d'une partie de notre planète.
Merci de vos réflexions qui viendront participer aux notres...
Cordialement