Le Social

Voilà, dernièrement, un collègue n'a pu assurer sa soirée du samedi (internat type MECS)
Le cadre de service n'a trouvé personne pour remplacé
Bénéfice, je me suis fait une journée de 17H, puis une coupure de 8h pour revenir le matin de 7h à 17h30.
On m'a dit"vous ne pouvez quitter votre poste, sinon c'est une faute prof"

En même temps je ne peux effectuer plus de 11h (en ccn66)

Est ce que le cadre devait prendre le relais.

Est ce que le cadre n'assume qu'une astreinte téléphonique et l'éducateur doit assurer une astreinte physique.

Je me suis senti un peu réquisitionné.

Qu'est ce qui est légal dans tout ça?

Merci de vos réponses

Jérôme

Rien ne vous oblige à accepter un horaire non conforme au droit du travail.

mais rien ne vous autorise a quiter votre emploi si personne ne vous remplace cela s'appelle un aba,don de poste

jm

Est ce que cela s'appelle de la réquisition.

D'un point de vu assurance, étais couvert.

Bref beaucoup de questions m'interrogent.

De plus, si je dois assuré la prise en charge, je suis donc d'astreinte physique (sans prime d'astreinte).

Le cadre n'assure qu'une astreinte téléphonique (avec compensation financière)

Merci
jérôme

bonjour jerome

d'abord sauf imprecision ou incomprehension de ma part sur vos remarques, ce n'est pas 1 astreinte que vous avez fait vous avez contribue a la continuite du service, vous pouvez appelez ceci de la requisition bien qu'elle doit vous etre signifiee formellement !
au vue la situation le maintien minimum d'une presence physique (donc educative) vous couvre sur le plan assurance et legislation du travail
par contre cela peut poser d'autres questions : vous etiez seul ? la direction est elle informee si oui comment ? l'avez vous contacte ? comment vous reprendrez cette situation apres qui plus est, est accidentelle (sauf si vous me dites que c'est regulier donc le souci est ailleurs pas simplement dans les abs mais aussi dans leurs anticipations : gestion des plannings etc !)
Pour rappel, le depart non autorise expressement par votre cadre de reference peut etre considere comme 1 abandon de poste donc sanctionnable ; par contre s'il n'y a plus personne (educ etc mais cela devrait etre tres rare ?) c'est au cadre d'assurer le lien de continuite (directeur y compris)
cordialement, EL

l'abandon de poste c'est plutot si on part avant l'heure non?
Car si personne ne prend le relai , l'agent n' est pas tenu de palier aux manques des collegues absents non?
La question qui me vient à l'esprit c'est si cet agent ne peut faire autrement que de refuser cette prolongation horaire du fait d'avoir une vie privée par ailleurs ...y a t il des sanctions dans ce cas ?

Absolument pas. On peut utiliser qq chose qui s'appelle le "droit de retrait" quand les circonstances font que le droit du travail ne s'applique plus. Un grand nombre de personnes a du être confronté à ce dilemne ... L'employeur utilisant cet argumant pour "intimider" le salarié non informé sur le moment. Il faut quand même savoir que s'il ne trouvait pas de solution en interne, le Chef de Service est le dernier maillon ... J'ai déja vu 1 fois ou 2, le Chef de Service devoir prendre le relais, ce qui n'est pas son boulot ! Après j'ai envie de compléter en disant que cela n'est pas qu'une question de droit, c'est aussi question d'éthique personnelle. Comment assumer à plusieurs ce qui est en dehors des textes, conventions et droit ... Combien de situations limites non prévues dans des cadres définis au sein de nos professions pas vraiment prévisibles même si elles se répétent souvent ... Cela reste un avis, une contribution. Cordialement. Frédéric

Pour répondre à Sév. : si la relève est absente vous devez prévenir le cadre qui doit faire le nécessaire pour assurer la continuité du service. Il peut: vous demander de rester le temps qu'il est trouvé une solution (avec votre accord), vous invitez à partir et prendre en charge lui même le groupe de personnes, répartir les personnes auprès d'autres professionnels présents, appeler un intervenant qui est en repos, recruter. L'agent en poste n'a pas à organiser le travail. Il doit prévenir si la relève est défaillante. Exemple concret: si vous êtes éduc en poste jusqu'à 22h30 et que le veilleur n'est pas là au moment où il prend habituellement son service, vous devez biper le cadre d'astreinte qui prendra les dispositions qui s'imposent.

merci prunelle et frédéric pour vos réponses!
elles me confortent dans le fait que "l'abandon de poste"agité tel un drapeau par certains n'est pas la seule réponse entrainé par l'absence du collegue , le droit de retrait est une autre réponse , et dans ce cas ,c'est au cadre (chef de service voir meme directeur ) d'assurer la continuité du service et donc d'etre sur le terrain ...nombre de cadres occultent le fait que les agents ont également une vie en dehors de l'institution et qu'ils ne peuvent prolonger sur un claquement de doigts leurs temps de présence ....

bonjour severine

"abandon de poste agite tel un drapeau..."

de mon cote je n'agite rien du tout c'est un rappel de la loi ! il ne s'agit de tout accepter mais de savoir jusqu'ou vous pouvez aller ou ne pas aller en matiere de gestion de votre presence ou de vos absences (quitter son poste par ex): j'ai bien precise "en cas de depart non autorise" et sur la base de la situation presentee par jerome (c'est a dire que vous etes la ou le dernier salarie present sur l'etablissement)
Je crois que Prunelle rappelle du basique, c'est informer le cadre de permanence !
ce dernier decidera (si c'est le chef de service il negociera, si c'est le directeur il peut vous l'imposer) "de prolonger votre temps de presence dans l'etablissement.
cordialement