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de l'empathie a "l'indifference"
Publié : 06 nov. 2004 00:03
par nana
Pourquoi a un moment donné on est +/- affecté par une situation qu'un autre travailleur social?
Pourquoi pour un dans un même contexte on va reagir de maniére totalement différente a 2 moment "t" ou face a 2 personnes? (de l'empathie a "l'indifference")
Est ce que vous pouvez me donner quelques élément de reponse ou m'orienter vers des ouvrages?
Merci
Re: de l'empathie a
Publié : 06 nov. 2004 08:45
par dric
peut-être juste parce que tout professionnel qu'on est, on est d'abord humain...
Re: de l'empathie a
Publié : 06 nov. 2004 10:37
par mercredhi
Je n'ai pas d'ouvrage à t'indiquer si ce n'est de lire un peu de psychanalyse (peut-être qu'il existe des ouvrages spécialisés dans les travailleurs sociaux mais je ne les connais pas tous). Dans le domaine de la petite enfance tu as "L'inconscient en crèche" qui traite de cette problématique.
Selon moi ce que tu décris, c'est de la projection. Je m'explique : il y'a des situations qui nous renvoient à nos propres angoisses, difficultés c'est à dire à notre vécu en temps qu'individu. Du coup, un détail physique, une parole, une attitude peut nous renvoyer à ce vécu. Si ce vécu nous dérange, on va essayer inconsciemment de s'en protéger dans l'indifférence par exemple. Ou au contraire, on se sentira proche de cette personne et on peut tomber vite dans le tout affectif dénué de dicernement.
Personnellement, je pense que le travailleur social a intérêt de bien identifier ses propres angoisses et son "mode de fonctionnement" afin d'en prendre conscience et de pouvoir les mettre à distance (pourquoi pas dans un psychanalyse ou une psychothérapie). Ceci afin d'éviter un maximum de se projeter sur les situations difficiles et de pouvoir rester dans l'objectivité. Car la relation d'aide ne doit pas être biaisée par les désir du travailleur social.
Re: de l'empathie a
Publié : 06 nov. 2004 15:38
par Bel
Je suis d'accord avec Mercredhi: pour aider les autres, il faut d'abord être au clair avec soi-même...je pense que c'est aussi un des critères d'évaluation au concours, on ne peux pas laisser une personne qui n'a pas réglé ses propres soucis et angoisses vouloir commencer une formation aussi prenante sur le plan personnel.