soins esthétiques et socio-esthétiques
Publié : 02 nov. 2006 11:04
Madame,
Vous avez dans l'article qui suit le décret de loi qui régit le profession d'esthéticienne. Vous avez fait des études pour exercer votre profession, et bien sachez que nous aussi, nous sommes esthéticiennes diplômés d'états ,et certaines ont des BTS, Brevet professionnel, Brevet de maîtrise ou ont tenu des instituts pendant plusieurs années et elles se sont formées à la socio-esthétique avec un diplôme à la clef. Si nous aussi, nous nous mettions à pratiquer votre métier comment réagiriez-vous? Je vous conseille de vous formez, passer au moins le CAP c'est la base d'un métier et d'une profession, si non c'est trop facile, n'importe qui fait n'importe quoi. Je suis ravi pour vous que vos ateliers marche bien et ont du succès, mais quel prix êtes vous prêtes à payer pour l'acte illégal d'une profession. Sachez que le syndicat des esthéticiennes et de la parfumerie est très puissant en France, et les sanctions sont lourde. Vous faite le travail d'une socio-esthéticienne diplômé alors pourquoi ne pas les rejoindre. Sachez qu'il existe une Fédération Nationale, des Associations Régionale et un Syndicat Professionnel. Sachez aussi que la profession de socio-esthéticienne existe depuis 30 ans cette année et quelle est née à Tours. En attente de votre réponse, je vous souhaite une très bonne journée. Mina Chevrot
_Le travail dissimulé...
Pour exercer un acte esthétique quel qu'il soit (soin du visage, manucure, maquillage, épilation, soins corporel, beauté des pieds, maquillage longue durée, appelé communément permanent ou à tort dermo pigmentation, modelage de bien-être et de confort), il faut, selon la loi de juillet 96 arrêté avril 98 :
- avoir un CAP d'esthétique minimum
- ou 3 années d'activité professionnelle dans cette profession
- ou avoir travaillé sous le contrôle d'une personne titulaire d'un diplôme de niveau 5 minimum.
2) La profession d'esthéticienne n'est ni une profession connexe de la kinésithérapie ni du métier d'infirmière, et ces diplômes n'autorisent pas leurs titulaires à exercer des soins esthétiques, ni à pratiquer dans un but esthétique des actes médicaux interdits aux esthéticiennes, tels que des piqûres par exemple. Les actes interdits aux esthéticiennes et autorisés aux infirmières et aux kinésithérapeutes le sont sur prescriptions médicales uniquement.
3) Les locaux où sont pratiqués des actes esthétiques ne doivent pas avoir la même salle d'attente ni la même entrée qu'un lieu où sont pratiqués des soins thérapeutiques.
4) Enfin les personnes qui pratiquent des techniques de modelage de bien-être et de confort en s'inscrivant en profession libérale à l’URSSAF, quand bien heureusement la plupart des chambres de métiers refusent leur inscription au RM, peuvent à ce titre être poursuivies doublement :
- pour exercer des actes esthétiques sans diplôme, travaillant ainsi en exercice illégal de l'esthétique;
- pour exercice de travail dissimulé.
Si elles font du massage elles sont en exercice illégal de la kinésithérapie.
Comme l’a souligné, M. Renaud DUTREIL, Ministre de l’Artisanat, dans la loi du 02 août 2005 :
Les termes retenus, « modelages esthétiques de confort sans finalité médicale », choisis avec discernement, séparent bien le champ des masseurs-kinésithérapeutes de celui des esthéticiennes. Les activités de massages étant réservées aux premiers, celles de modelages aux secondes. Par ailleurs, cette disposition paraît de nature à sécuriser la situation des esthéticiennes tout en assurant la sécurité et la qualité nécessaires au consommateur. Elle est également de nature à protéger les membres de cette profession contre les personnes non formées qui voudraient occuper le marché du « modelage ».
Nous tenons à rappeler aussi que d'après la loi du 5 juillet 96 consolidée le 3 août 2005 :
Doivent être immatriculées au répertoire des métiers les entreprises de moins de 10 salariés qui exercent, à titre principal ou secondaire, une activité professionnelle de prestation de service figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’Etat.
Dans cette liste figure la rubrique « soins de beauté code 930E ».
S’abstenir de cette formalité entraîne une amende de 7 000 € pour travail dissimulé et une inscription à l’URSSAF ne change rien à la chose.
La Confédération va, avec les présidentes des départements, faire les démarches nécessaires et saisir les autorités compétentes afin de faire cesser ces dérives.
Vous avez dans l'article qui suit le décret de loi qui régit le profession d'esthéticienne. Vous avez fait des études pour exercer votre profession, et bien sachez que nous aussi, nous sommes esthéticiennes diplômés d'états ,et certaines ont des BTS, Brevet professionnel, Brevet de maîtrise ou ont tenu des instituts pendant plusieurs années et elles se sont formées à la socio-esthétique avec un diplôme à la clef. Si nous aussi, nous nous mettions à pratiquer votre métier comment réagiriez-vous? Je vous conseille de vous formez, passer au moins le CAP c'est la base d'un métier et d'une profession, si non c'est trop facile, n'importe qui fait n'importe quoi. Je suis ravi pour vous que vos ateliers marche bien et ont du succès, mais quel prix êtes vous prêtes à payer pour l'acte illégal d'une profession. Sachez que le syndicat des esthéticiennes et de la parfumerie est très puissant en France, et les sanctions sont lourde. Vous faite le travail d'une socio-esthéticienne diplômé alors pourquoi ne pas les rejoindre. Sachez qu'il existe une Fédération Nationale, des Associations Régionale et un Syndicat Professionnel. Sachez aussi que la profession de socio-esthéticienne existe depuis 30 ans cette année et quelle est née à Tours. En attente de votre réponse, je vous souhaite une très bonne journée. Mina Chevrot
_Le travail dissimulé...
Pour exercer un acte esthétique quel qu'il soit (soin du visage, manucure, maquillage, épilation, soins corporel, beauté des pieds, maquillage longue durée, appelé communément permanent ou à tort dermo pigmentation, modelage de bien-être et de confort), il faut, selon la loi de juillet 96 arrêté avril 98 :
- avoir un CAP d'esthétique minimum
- ou 3 années d'activité professionnelle dans cette profession
- ou avoir travaillé sous le contrôle d'une personne titulaire d'un diplôme de niveau 5 minimum.
2) La profession d'esthéticienne n'est ni une profession connexe de la kinésithérapie ni du métier d'infirmière, et ces diplômes n'autorisent pas leurs titulaires à exercer des soins esthétiques, ni à pratiquer dans un but esthétique des actes médicaux interdits aux esthéticiennes, tels que des piqûres par exemple. Les actes interdits aux esthéticiennes et autorisés aux infirmières et aux kinésithérapeutes le sont sur prescriptions médicales uniquement.
3) Les locaux où sont pratiqués des actes esthétiques ne doivent pas avoir la même salle d'attente ni la même entrée qu'un lieu où sont pratiqués des soins thérapeutiques.
4) Enfin les personnes qui pratiquent des techniques de modelage de bien-être et de confort en s'inscrivant en profession libérale à l’URSSAF, quand bien heureusement la plupart des chambres de métiers refusent leur inscription au RM, peuvent à ce titre être poursuivies doublement :
- pour exercer des actes esthétiques sans diplôme, travaillant ainsi en exercice illégal de l'esthétique;
- pour exercice de travail dissimulé.
Si elles font du massage elles sont en exercice illégal de la kinésithérapie.
Comme l’a souligné, M. Renaud DUTREIL, Ministre de l’Artisanat, dans la loi du 02 août 2005 :
Les termes retenus, « modelages esthétiques de confort sans finalité médicale », choisis avec discernement, séparent bien le champ des masseurs-kinésithérapeutes de celui des esthéticiennes. Les activités de massages étant réservées aux premiers, celles de modelages aux secondes. Par ailleurs, cette disposition paraît de nature à sécuriser la situation des esthéticiennes tout en assurant la sécurité et la qualité nécessaires au consommateur. Elle est également de nature à protéger les membres de cette profession contre les personnes non formées qui voudraient occuper le marché du « modelage ».
Nous tenons à rappeler aussi que d'après la loi du 5 juillet 96 consolidée le 3 août 2005 :
Doivent être immatriculées au répertoire des métiers les entreprises de moins de 10 salariés qui exercent, à titre principal ou secondaire, une activité professionnelle de prestation de service figurant sur une liste établie par décret en Conseil d’Etat.
Dans cette liste figure la rubrique « soins de beauté code 930E ».
S’abstenir de cette formalité entraîne une amende de 7 000 € pour travail dissimulé et une inscription à l’URSSAF ne change rien à la chose.
La Confédération va, avec les présidentes des départements, faire les démarches nécessaires et saisir les autorités compétentes afin de faire cesser ces dérives.