Le Social

salut à toutes
je suis en master 1 de sociologie et actuellement je travaille sur 1 monographie sur l'assos ou travaillent les tisf et sur le travail des tisf: fonctionnement...je voudrais savoir donc quelles sont vos problèmes, limites ,encouragement ,espoir,point positif et négatifs...
merci d' avance à toutes vous faites 1 métier très utile pour la société

tu peux parler du décalages entre les tisf anciennes et les nouvelles ont a pas le mm mode de travailer et aussi sur notre motivation malgré la ss représentation de notre emploi et sa dévalorisation par les populations aidées ainsi que par certains travailleurs sociaux enfin insiste sue la difficulté des études comparées à la réalité du terrain qui nécessite selon moi un niveau d'étude moindre et peut- ètre plus spécifique qu'en pensez vous amies tisf?...

Je suis en formation de TISF Aujourd'hui je suis sur le net pour trouver à lire des monographies Si vous connaissez un site n'hésitez pas à me contacter. Pour moi c'est un métier très utile car beaucoup de personnes ont besoin d'aide matériel ou éducative. Cependant la formation est complexe en décalage avec le métier. Nous devons nous faire connaitre nous devons sollicité les partenaires sociaux.

Sophie !

J'aimerais Sophie que tu m'expliques le "décalage" entre les anciennes et nouvelles TISF, peux-tu développer ?
Ce propos est souvent mis en avant par les nouvelles TISF sans que vous puissiez le défendre et cela m'agace...En tant que tutrice depuis quelques années il me semble que les stagiaires qui m'accompagnent apprennent et que je ne suis pas en décalage...Il ne faut pas oublier que les TISF suivent des formations chaque année..."action collective" "résilience" "parentalité" "approche systémique" des thèmes que vous n'abordez pas en formation...Formation + pratique forgent la professionnelle et je pense que les nouvelles TISF pourraient faire preuve de plus d'humilité....Depuis 15 années je fais des actions collectives, au début mes heures d'interventions n'étaient pas rémunérées car pas renconnues par les financeurs, mon employeur me donnait l'autorisation de le faire ....Mais seulement à l'heure actuelle nous sommes un secteur où nous pratiquons le plus d'actions collectives, où il y a un travail ASE important avec les différents TS et nous faisons partie intégrante de la circonscription sociale...Aujourd'hui nouvelles TISF êtes-vous prêtes à travailler gratuitement simplement parceque vous croyiez que ce que vous faites à du sens ?
lén@

Bonjou aissi !

C'est avec plaisir que je répondrais à tes questions mais j'aimerais qu'elles soient plus précises.
A+ lén@

Bravo Léna, je suis jeune TISF et comme toi je trouve que beaucoup de personnes avec qui j'ai fait la formation sont des prétentieuses qui n'ont encore rien prouvé, nous avons énormément à apprendre avec des personnes de terrain comme toi, bien plus qu'on ne peut nous enseigner à l'école. Ici sur ce forum tu es unique, quel dommage que d'autres anciennes ne puissent s'impliquer comme tu le fait. Je sais tout ce que tu apportes ici c'est du bénévolat, tu donnes de ton temps sans compter. Cela serait une excellente idée que les fédérations d'aide à domicile aient des représentant pour éclairer les futurs professionnels qui s'expriment sur le forum (souvent pour dire n'importe quoi). Merci à toi léna




Pour aissi


Dans le livre « VOYAGE SINGULIER – CARNET DE BORD DE 11 TISF » une ancienne Travailleuse Familiale écrit ceci :

« … ce que je fais dans une famille est important, la polyvalence de mon métier, mon savoir-faire sont des atouts majeurs. Moi seule, en tant que TISF / travailleur social sait faire et je ne suis plus heurtée si une personne me désigne comme celle qui fait le ménage. Cela ne me blesse pas si l’on m’appelle travailleuse, aide-familiale ou aide de ménage, car je sais qui je suis, je sais ce que je fais »

(*) « Voyage singulier – Carnet de bord de 11 TISF »



A propose du Carnet de bord des 11 TISF, Patrick Méheust dans la revue lien social nous décrit le livre....

"…Le présent ouvrage est le fruit d’un travail de formation entrepris par onze TISF dans le cadre d’un atelier d’écriture. À travers le récit de ce que font les professionnelles au quotidien dans une relation de proximité avec des familles en plus ou moins grande difficulté, le lecteur saisit mieux en quoi consiste effectivement la substance du métier. Il mesure également les espoirs, les déceptions voire les angoisses que peuvent ressentir le TISF au contact de ces familles souvent désemparées. L’accompagnement d’une famille peut se décliner suivant diverses modalités. Il peut s’agir simplement, dans un premier temps, de remettre la maison « en ordre » ou bien d’aider les enfants à faire leurs devoirs ou encore d’engager avec la maman un travail de sensibilisation pour parvenir à rééquilibrer les repas sur le plan diététique.
Mais, bien souvent, l’enjeu se situera au-delà de ces objectifs immédiats. Il sera question, alors, d’entreprendre un véritable travail pédagogique en direction des parents et des enfants, de favoriser un réinvestissement de la fonction parentale ou bien encore d’instaurer un dialogue entre les membres de la famille pour rétablir une communication qui fait gravement défaut. Parfois, la nécessité d’une action en dehors du cercle familial strict peut se faire sentir. L’intervention tente alors de déboucher sur un projet de socialisation plus ambitieux en prolongeant le travail entrepris à domicile par des initiatives à l’extérieur. Retrouver l’envie de sortir de chez soi, d’être avec les autres, d’échanger, de se sentir partie prenante d’un groupe solidaire deviennent ainsi les moteurs d’un projet collectif mené avec d’autres familles.

L’accompagnement des familles par les TISF est donc riche de possibilités et dépasse très largement ce que d’aucuns pensent communément. C’est tout l’intérêt de ce petit livre que de le souligner sur le ton de l’authenticité. La lecture de ces carnets de bord provoque immédiatement un élan de sympathie en direction de ces professionnelles du quotidien."


Livre publié par la fédération ***** du Loir-et-Cher.
Pour l'obtenir, il faut vous adresser à :
Marie-Laure BIGUIER-BOULEY à la fédération ***** du Loir-et-Cher
45, avenue du Maréchal Maunoury
BP 3407
41034 BLOIS CEDEX
Tél. : 02 54 56 28 00

bonjour laétitia !

Pourquoi dis-tu que la formation est complexe et en décalage avec la profession. As-tu bien cerné le rôle et les fonctions de la TISF ?
A+ lén@

Je suis travailleuse familiale, puis TISF depuis 15 ans. J'ai 37 ans. J'ai donc commencé assez jeune. J'ai du plaisir à faire le métier que je fais, parce que je me sens utile, la plupart du temps. Je pense que c'est un critère important dans n'importe quel métier et encore plus dans le social. Nous faisons face à un problème assez représentatif de l'évolution de notre société, malheureusement, à savoir que des personnes que nous aidons considèrent notre aide comme un dû. Je pense que c'est l'un des aspects les plus difficiles de notre profession. Maintenant, je peux dire avec du recul, que je dois beaucoup à ce travail, car c'est un métier d'échange. Telle mère de famille nous confiera son expérience avec ses enfants, telle autre nous parlera de telle démarche qu'elle a faite pour arriver à tel résultat, et nous pourrons probablement nous en servir pour aider une autre famille. Nous sommes comme un maillon d'une chaîne de solidarité. Nous devons arriver dans la famille avec cette perspective, et non pas en tant que celle qui sait tout. C'est important, car sinon nous ne pourrons pas vraiment aider, nous parviendrons seulement à mettre les personnes fragiles en situation de dépendance et à fermer la communication avec celles qui auront l'impression que nous sommes là pour les évincer, ou les commander, etc... Je suis d'accord avec le fait qu'il y a un certain décalage avec ce que l'on apprend en formation, (c'était déjà le cas de mon temps), et la pratique sur le terrain. Mais il faut pouvoir s'adapter, et c'est vraiment un métier d'adaptation par excellence ! Et puis quoique l'on dise, ce que nous faisons au quotidien aucune formation ne peut véritablement nous y préparer car c'est un métier de relation, d'échange, humain quoi !
En ce qui concerne les aspects négatifs, j'en vois deux qui me gène un peu je l'avoue c'est : le fait que parfois, je trouve dommage d'aller des familles qui en ont moins besoin, sous prétexte qu'il faut boucler des budgets et aussi, le fait que nous devons faire signer les heures de présence aux familles. Tant que ce sera le cas, nous ne serons pas vraiment considérés comme des travailleurs sociaux ni par les familles, ni par les partenaires sociaux. C'est dommage car je pense que c'est quand même important d'être reconnu, tout être humain aspire à cela.

Léna,
J'ai bien repérée le rôle et les fonctions de TISF. Je suis actuellement en stage en *****. Pour moi la formation est complexe car j'éprouve actuellement des difficultés à rédiger mon mémoire, et je ne suis pas non plus très à l'aise avec les oraux. Je pense que les stages devraient avoir plus d'importance pour l'examen, être évalué par les TISFS en lieu de stage par exemple.

Laétitia !

Je pense que tu n'es pas la seule à être en difficulté à rédiger ton mémoire,en formation n'avez-vous pas un référent qui puisse te guider? Ta tutrice est là également pour t'aider il faut le commencer assez tôt pour pouvoir le faire lire à des professionnels et pouvoir le retravailler.
Ensuite de ton mémoire prépare tes oraux, comment vas-tu le présenter? comment vas-tu étayer son contenu ? Pense éventuellement aux questions que pourra suggéra ton mémoire au jury...Si ta tutrice le lit, elle peut t'interroger sur son contenu ce qui te préparera un peu...Au début, cela semble difficile mais lorsque tu auras trouvé ton fil conducteur, cela ira tout seul...Il me semble que vous avez également la possibilité de lire les mémoires des anciennes élèves.
Ton mémoire sera-t-il sur une action collective ? une famille ? Quel thème as-tu choisi ? A+ lén@