Comment aider une famille face à la violence d'un fils adulte ?

[Vivi]

Je constate qu'il est souvent difficile de trouver une information sans être guidée par quelqu'un (organisme ou professionnel spécialiste), cela pose le problème de l'accès à l'information que l'on retrouve dans différentes situations de demande d'aide (sociale ou sanitaire).

Ceci se traduit par un accès à ces aides limité par l'ignorance (même des professionnels).

Par exemple une femme vivant en situation monoparentale(dont la fille, jeune adulte, à la suite d'une dépression, se voit prescrire des anti-dépresseurs et qui en devient dépendante et allergique) ne sait pas à qui s'adresser pour aider sa fille et obtenir elle-même une aide psychologique car la situation devient insuportable. La fille refuse de vois un psy.

Les médecins s'en lavent les mains et ne savent pas gérer (véridique !) ni vers qui orienter (encore vrai). Les assistantes sociales lui disent ne pas s'occuper des enfants majeurs. Je n'ai pas pu, moi-même l'informer correctement (ne connaissant pas ce type de dispositif).

Elle est désespérée et seule avec sa fille face à une situation qui dérape (il n'y a aucun critère d'obstacle provoqué par une appartenance ethnique ou autre qui pourraient faire soupçonner les personnes vigilantes à ce sujet d'une exclusion malveillance, ces personnes sont des "français de souche" si l'on peut le dire ainsi).

Les droits existent sans doute, mais il y a une sélection par l'information. Et certains souffrent dans leur solitude.

J'ai vu sur TVE1 (la télévision espagnole sur le câble) une émission concernant ce problème avec une certaine jeunesse espagnole où la famille et le jeune sont pris en charge par des équipes éducatives qui interviennent auprès du jeune à la demande d'un des parents (qui se retrouvent en situation de danger réel à cause du dérapage de leur enfant adulte).

Je me demande si celà existe en France.

Avez-vous des informations ?

[isabelle]

Peut être qu'une hospitalisation "forcer" peut l'aider?

quels numéro utile:
*Inter-Service-Parents :
Tél : 01 44 93 44 93

*Fil-santé-Jeunes :
Ce N° gratuit national reçoit les appels des jeunes 7 jours sur 7, de 8h à minuit. Tous les problèmes y sont abordés, des questions de santé aux problèmes relationnels.
Numéro vert : 0800 235 236

*Itinéraires Psy :
Association loi 1901 : plusieurs psychologues fournissent par téléphone des conseils pour entreprendre un traitement psychothérapeutique en matière d’obésité. La personne demandeuse laisse ses coordonnées sur un répondeur et est rappelée par un psychologue.
ITINERAIRES PSY, tél. : 01 47 01 27 18

[gribouille]

Il y a aussi une aide éducative avec l'aemo administrative, pour une aide psychologique il y a les maison verte ou on peut aller consulter et puis les cmp . Mais l'aemo c'est comme ce que tu parle sur la télé espagnole, les éducateurs viennent à domicile sur la demande des parents (c'est possible).
Bon courage

[Vivi]

Merci Gribouille pour ta réponse.

Je vais donc me renseigner personnellement car je suis souvent destinataire de ce type de question de par ma fonction (notamment lorsque je fais de la formation et de l'insertion).
Puis je vais chercher une adresse et un numéro de tél. pour la personne qui traverse une situation de crise.

Cordialement,
Vivi

[Vivi]

Merci Isabelle pour tes informations.

Le fait qu'il y ait des numéros de téléphone disponibles est intéressant.

Maintenant, il reste à convaincre les personnes en situation de crise de téléphoner, car, apparemment quand les choses se calment, elles semblent moins disponibles à franchir le pas. Jusq'à la prochaine crise...

Cordialement,
Vivi

[louis]

J'ai lu avec intéret cet échange.
Je me renseigne sur ce problème car j'ai une amie qui se trouve dans un cas similaire.
Mes amis (50 ans) ont trois enfants, deux filles un garçons, tous majeurs. Le mari est "handicapé" depuis une dizaine d'année à la suite d'une anesthesie mal "réalisée".. bref leur garçon quia actuellement 19 ans, ne l'a sans douet pas supporté et actuellement il est en echec scolaire, et est extremement violent dans son comportement et parole vis à vis de ses parents. Je pense même qu'il "bat" (coups? ) sa mêre pour lui demander 100 euros ou autre...
Les parents sont atterrés bien sûrs, n'en parlent pas, et ne veulent rien faire "contre" leur fils.
Néanmoins je sens bien qu'il doit y avoir des procédures non judiciaires, des aides ou des conseils à leur donner.. Je vais donc téléphoner aux numéros fournis... sinon qq un a -t-il d'autres conseils ou avis à me donner, pour "intervenir" sans en avoir l'air?

[Vivi]

Merci Louis
pour ta participation à notre recherche
(le message vient d'être juste mis en ligne après que je l'ai reçu sur mon mel personnel).

Vu les réactions de témoignage que mon message a suscité concernant ce problème, il semble être d'ampleur. Ce qui ressort, c'est que les familles se taisent et subissent.

Il y aurait donc un phénomène de société et sans nul doute une souffrance extrême de la part des agresseurs qui leur ferait pêter les plombs.

Je suis de plus en plus persuadée qu'il faut agir dans l'intérêt du jeune comme dans celui de la famille (et de la société).

J'ai trouvé ce site et j'y ai contacté quelques personnes, j'attends des réponses :

http://www.groupe-sos.org/index.php

Cordialement,

Vivi

[Vivi]

J'ai trouvé une base de données qui fournit la liste des associations sectaires :

http://www.ccmm.asso.fr/rubrique.php3?i ... ecedaire=a

Il y a donc deux organismes qui luttent contre les sectes :
le CCMM
et
l'UNDAFI

Donc : vigilance !!!!

[Vivi]

ENCORE UN ECHEC !

En France ON REFUSE de s'occuper des problèmes de ce type (contrairement à l'Espagne par exemple).

Quand je tombe sur un organisme qui "paraît" proposer ce genre d'intervention, il me renvoit vers un autre, qui me revoit vers un autre, qui me revoit vers un autre...

Certes, l'exemple que je vais citer n'a rien à voir avec les attitudes "caractérielles" des personnes dont nous parlons : il y a quelques mois, un jeune schizophrène a massacré au sabre l'équipe de nuit d'un hôpital.

La famille interrogée par les journaliste a dit avoir avertie les professionnels concernés de l'état de santé du fils et que toutes les portes s'étaient fermées devant eux. Personne ne les aidait ni les écoutait jusqu'à ce que l'irrémédiable se produise choses qu'elles redoutaient d'ailleurs.

Conclusion : en France on ne s'intéresse pas aux problèmes comportementaux des adultes jeunes. Tant pis pour les familles, et pour eux et tant pis pour la société...

Je suis en colère !

Vivi

[louis]

Vivi..
il ne faut pas etre en colère.
Il faut réflechir. Et si l'Etat ne s'occupe pas de tout, ce n'est pas forcément un mal... car je me méfie des structures trop étatisées et du côté irréversibles des procédures. En france le milieu associatif est je pense un bon relais, même s'il ne semble pas bien structuré et si on trouve de tout et n'importe quoi. En tout état de cause, il faut rester serein.
Alors on peut toujours discuter sur les structures offciielles mises en place ou non. Mais pour faire avancer les choses, et sans attendre d'autres drames comme ceux que tu sites, il y a la voix politique. Nos députès sont là pour cela. Ils ne font pas que la politique (cela il faut le laisser à nos politiciens connus..) mais le reste des députès bossent et peuvent créer de bon mouvement. Pour cela, il faut encore passer par lemilieu associatif, être constructif, proposer des solutions, les travailler avec les professionnels.. c'est toute une activité qu'il faut faire.. mais personnellement je n'en ai pas les moyens ni le temps.