Le Social

Salut,

Comment pourrait-on faire pour passer d'un univers froid de l'intervention social à l'univers chaud de celle-ci.

Où comment passer du froi au chaud ou du premier modéle au deuxième :

· « Un premier modèle que l'on pourrait qualifier de "consommatoire", c'est-à-dire un type… d'intervention… dans lequel sont proposés aux personnes et aux groupes sociaux des produits à consommer (y compris des produits à vocation éducative) réduisant l'individu à un rôle plutôt passif, consommant aussi des produits dont ils ne peuvent se servir qu'en les détruisants. C'est ce que l'on peut appeler "l'animation concrète", réduite essentiellement à sa valeur d'usage. Ce modèle privilégie l'activité, l'agent, le programme, l'institué, la socialisation, le consensus, la pratique.

· Un second modèle, que l'on pourrait qualifier " … d'intervention… abstraite", plutôt à valeur d'échange, serait un lieu de création, de transferts de valeurs symboliques, un vecteur abstrait autour de la question concernant toute société : celle de la structuration du lien social qui la coagule. Ce modèle privilégie l'action, l'acteur, le projet, l'instituant, la sociabilité, le conflit, la praxis. »

Bye !

J'aimerais bien pouvoir participer à la réflexion mais franchement je vois pas trop ce que tu veux dire...

Tu peux préciser ??

Merci !

A+ Vincent

Salut Vincent,

Selon les travaux de JC Gillet il y a deux univers qui cohabite dans l'animation ( au sens trés large du thème, englobe l'intervention social et l'education populaire).

Dans l'intervention sociale on fonctionne et tant que ca fonctionne on ne se pose pas de question. Mais le jour où ca ne fonctionne plus alors c'est la souffrance , usager ou professionnel. C'est ce que j'appelle l'univers froid.

Dans l'univers chaud on projette. Mais se sont des acteurs éducatifs ou sociaux qui projettent. L'usager passe du rang de sujet à celui d'acteur et jusqu'à celui d'auteur du projet, à commencer par son projet personnalisé. Quelqu'un qui est acteurs ou auteur dans sa prise en charge éducative va de l'avant et se sent vivre.

Quelqu'un qui est l'objet d'une prise en charge consomme en détruisant les produits éducatifs proposés et cela crée à terme les conditions d'une vie figée sans intérêt et c'est la déprime. Dans cet univers froid le profesionnel est relégué au rand d'agent d'éxécution, il ne se sent pas concerné par le projet, il fonctionne et applique une politique figé determiné ailleurs.....

J'en dirais plus la prochaine fois notamment sur les processus de transfert symbolique, la vie quoi !

A bientôt Salem.

Hello Salem !
C'est plus clair !

A ce sujet le "Lien Social" n°272 s'intitule "L'usager sait-il ce qui est bien pour lui ?" et il traite de la dialectique assistanat / autonomisation (interets et limites de rendre acteur à tout prix un usager qui a peut être besoin, dans un premir temps, d'être guidé et sécurisé).

Le débat est ouvert...

Vincent