Le Social

AFIN QUE LES ECOLES DU SOCIAL PRENNENT CONSCIENCE QUE NOUS NE SOMMES PAS DES VACHES A LAIT ?

au chomage depuis 1 ans, j'ai passé les concours Moniteur éducateur afin de suivre cette formation, et trouver un emploi dans le social et à mon grand desarroi, je dois payer plus de 10 000 euros faute d'avoir trouver un employeur et là je craque. J'ai frappé à toutes les portes, anpe, circonscription de la vie sociale, mission locale,conseil régional, conseil départementale rien de rien partout on me dit que je ne peux rien obtenir mais comment me sortir du chomage si je ne peux avoir aucune aide ? et pourtant on nous parle du fij pour les jeunes et on me dit que mon cas n'est pas préoccupant alors que je réponds à tous les critères de cette aide ?

On vit à deux sur mes 600 euros d'assedics, on a des factures à payer, je suis déjà a -400 sur mon compte rien que pour le mois à venir et comment faire por retrouver une vie decente si l'accès à la formation nous est refusé ?

Alors j'ai décidé, je ne veux plus souffrir, plus voir mon copain sombrer dans la depression, ne plus avoir peur de quoi sera fait le lendemain, j'en ai MARRE MARRE et à 22 ans je ne peux me permettre un crédit, j'en ai déjà un que je n'arrive pas à rembourser depuis 2 ans.

Que dire des directeurs d'établissement qui nous demandent des lettres manuscrites et ne prennent meme pas la peine de nous écrire meme une lettre negative, c'est la moindre des choses, aucune considération alors que leurs lettres positives ou negatives sont déjà toutes pretes sur leurs ordinateurs, ils leur suffit juste de changer l'en tete mais là encoore aucune considération. Se demandent ils au moins à combien d'autres employeurs nous avons eu la volonté d'écrire ? et nos lettres à nous ne sont pas imprimées.

Bordel c'est quoi cette merde ? où est l'égalité des chances dans tout ca ? Comment accepter qu'un étudiant puisse faire des prets aussi important et une fois la formation finie, que ce dernier se retrouve à aider convenanblement les gens tout en sachant qu'il y'a un énorme remboursement derriere ?


On me dit de repasser le concours ben oui mais quelle garantie de l'avoir à nouveau ? et si je le rate je reste encore 1 an de plus sans formation ? L'école n'accepte meme pas que je paie la 1ere année et que la 2 eme année je recherche un employeur,mais non eux ce qu'ils veulent c'est l'argent ou alors que chaque moi je paie 500 euros pour financer ma formation.

Puisque ca doit etre la seule solution, je vais devoir le faire, faire prendre conscience à l'état, aux écoles, aux employeurs qu'on est des êtres humains Merde et qu'une fois de plus, on est exclus alors qu'on nous bassine avec l'égalité des chances.J'ai tenu bon pendant des mois, j'ai espéré mais là plus rien, cette école était tout ce qui m'aider à ne pas sombrer face aux pb d'argents mais là j'en peux plus.

J'espere que mon geste aidera les futurs étudiants et je m'excuse pour ceux que j'ai choqué

personne n'est choqué et si cela ta fait du bien c'est le principal. mais il faut que tu relativise pour ne pas sombrer, regardons les choses du bon côté, tu as la chance d'avoir un projet pro, de savoir ce que tu veut faire en plus c'est un métier hyper riche, tu as apparement le niveau pour passer le concours, tu as un copain et un appart à 22 ans c'est déjà pas mal.. maintenant il faut quand même te dire que c'est difficile d'entrée dans la vie active pour tous le monde et a nôtre époque seul les plus combatif sans sortirons..... bon courage et réfléchi au solution possible ( travail du soir, par exemple ) en plus vous êtes deux alors bonne chance pour la suite

Bonjour Olivia,

Je viens de lire ton message et je comprends bien tout ce que tu exprimes. Je dirai que je comprends sciemment ta souffrance.
Je ne vais pas te remonter le moral en jouant les moralistes mais je voulais te dire que j’appréciais ta réaction.
Tu devrais commencer par relativiser, en te disant que tu es jeune et débrouillarde et que bientôt tu trouveras une solution pour réaliser ton projet. Un parcours comme le tien prendra toute sa valeur quand tu trouveras un emploi. Le social est un milieu particulier où il n’est pas facile d’y rentrer sans qualification. Paradoxalement, les formations sont onéreuses et en définitif on achète ses qualifications pour travailler. Le système de l’administration publique est aveugle et stupide par ce qu’il manque de réalisme et de solutions. En attendant, c’est toi qui supportes l’injustice, la discrimination socio-économique. Mais ce n’est pas que toi, c’est toutes les personnes qui désirent suivre le même chemin que le tien. C'est-à-dire des milliers de gens, car tu as du le remarquer, les autres formations pour des postes différents sont toutes aussi coûteuses. Quand tu travailleras dans le social, tu constateras le nombre de demande qui arrive dans ton service. Tous les jours on te demandera si il est possible de prendre un stagiaire. Dans son bureau, le directeur reçoit toutes les semaines des lettres spontanées écrites par des personnes très motivées, mais beaucoup trop nombreuses par rapport aux postes vacants. Je connais des travailleurs sociaux qui m’ont dit « Il y a trop de conseillère ESF aujourd’hui ». Il y en à trop, mais elles ne se sentent pas en trop. Quand tu seras une travailleuse sociale une éducatrice ou quelqu'un d’autre, crois tu que tu prendras le temps de t’occuper des gens qui galères pour trouver un maître de stage, un employeur, un organisme agréé, des financements ?
Dans tous les cas je suis d’accord avec ce que tu dis, les paroles que l’on entend sur l’intégration professionnelle c’est de la poudre aux yeux. Concrètement, je pense que la réalité est à des années lumières de ce qu’on nous raconte. Mais qui est en mesure de comprendre dans son intégralité cette réalité ? Et surtout, qui est en mesure de changer les choses du jour au lendemain ?
Ton acharnement pour y arriver est une bonne chose et je te souhaite de t’accrocher. Celui ou celle qui abat sa propre galère développe un jour une force complémentaire.

Courage

il ne faut pas lacher mnt, sers toi de cette force pour chercher encore et encore un employeur.

Vourage

Je ne pense pas que l'on puisse parler de "justice karmique" mais sachez que bon nombre de directeurs d'établissements se trouvent à un moment donné ou un autre, dans votre situation.
Pour les sièges, nous sommes au mieux comparables à un kleenex usagé, au pire, une fosse sceptique dans laquelle ils déversent leurs frustrations.

Il faut bien s'en prendre à quelqu'un lorsque l'esprit est primaire.

Le problème vient de la grande hypocrisie et de l'incommensurable vanité de ce pays.

Non! nous n'avons pas le monopole du social et en plus, le social, en France, on ne sait pas faire.
On le connaît par oui-dire.

Pour expliquer beaucoup de choses (sans les excuser)il faudrait remonter à mai 68, eh oui! beaucoup d'ardeur et d'énergies stériles qui n'ont rien apporté de bon. On ne détruit pas sans un autre projet dans la poche.Il y aurait tant à dire...

Beaucoup trop d'idéologie et pas ou peu de conscience!
N'oublions pas que la société, c'est nous, tous!

Alors pour en revenir à votre douloureux problème, au delà de la crise qui ne date pas d'avant hier, il y a surtout un énorme problème de frilosité, toujours en France.

Nous donnons beaucoup de leçons de morale, crânant sur des détritus de civilisation mais pas un gramme de projet solide.

Cependant, parce que je ne suis pas dans une situation plus enviable, je reconnais qu'il est agaçant et je modère mes mots, dans un segment professionnel où l'on nous bassine de respect, de démarche qualité, de voir que les recruteurs
(groupes ou associations) s'apparentent plus à un Homme de Tautavel dans un beau costume qu'à des citoyens responsables et honorables.
Non! l'honorabilité n'est pas leur fort.

Bon courage dans vos démarches, continuez à vous battre, je suis sûre que vous trouverez quelque chose. Vous avez un atout majeur: l'âge.

Marianne

Je viens de lire ton message, et je suis tout à fait d'accord avec toi. Il n'y a plus aucune possibilité d'obtenir de l'aide à ce jour. apparament, nous sommes dans une configuration où notre rénumèration ressemble au caractèristique du seuil de pauvreté. Le plus drôle, c'est que l'on veuille travailler dans le secteur social.
(Je vis la même chose, pourtant, j'ai cotisé auprès des organismes comme PROFAF, FONGICIF, mais toutes les sommes versées sont perdues...
J'espère que tu ne t'abandonneras pas et que tu feras de l'avant... accroches-toi, parfois les rêves deviennent réalités.
a+ carole

je vie la même chose problémes d'argent rien pour manger,pas de travail car pas de dîplome.
On entend partout que les jeunes veulent rien faire,normal on nous claque la porte au nez.
Ecoutez les jeunes laissé leur une chance qu'on puisse faire enfin ce qu'on veut.

Olivia, je ne te comprends que trop bien ...

J'ai la chance d'être actuellement en formation AMP mais crois moi, pour en arriver là, j'ai vraiment galéré et à des moments , je n'y croyais plus !

J'ai actuellement 22 ans et j'ai commencé à passer mes concours à l'age de 17-18 ans ! Je les passais dans ma ville et dans les régions avoisinantes .... A coté de ca, j'envoyais chaque année une trentaine de demande de formation AMP dans les établissement et sur 30 lettres, je crois qu'au maximum, j'ai du recevoir 3 réponses !! Moi aussi j'étais outrée, je me disais que jamais je n'y arriverai, que je n'avais ni les moyens et ni les aides necessaires pour payer l'école !!

Puis à force de m'entéter dans cette voie car je savais que c'était MA voie , faut croire que le destin m'a sourit et j'ai enfin pu trouver un employeur ! C'est la chance de ma vie de pouvoir enfin être reconnue par un diplome pour ce que je fais !

Bien sûr avant ca, j'ai fait des petits boulots de m****, fallait bien continuer à payer le loyer ...

Aujourd'hui, ma situation financière n'est pas meilleure ( je suis en contrat de professionnalisation ) mais je sais qu'en Juin 2007, tout va changer pour moi ! Je tiens bon jusque là même si ce n'est pas tous les jours facile ...

En tous cas, ne perds pas espoir et accroche toi à tes envies, tes motivations, tes ambitions et tu y arriveras un jour ou l'autre, c'est forcé !

Courage surtout ...