Le Social

Notre association a reçu le mandat assez particulier de monter un programme pédagogique de lieu de vie pour accueillir les mineurs du département les plus "durs", ceux qui ne trouvent leur place nulle part dans les institutions existantes.

Notre approche est thérapeutique mais on nous rétorque que des psychologues rattachés à des ldv, ça existe déjà.

Tout ce qui consisterait à former, apaiser semble avoir été fait...y compris le désert marocain et les traversées en bateau en faible effectif.

Des idées ? assorespire@wanadoo.fr

Merci,
www.assorespire.com

Bonjour

A Mende en Lozère il y a un Centre comme ça.
Ils accueillent vraiment les cas les plus durs ils devraient souvent s'ils en avaient l'age aller en prison et dans le personnel il y a essentiellement que des hommes tellement c'est Hard

Regarde sur le net sur la Ville de Mende et renseigne toi... désolée je ne connais plus le nom mais si tu apelles la mairie ils te diront !
Bon courage!

Bonjour,
Une idée comme ça ! peut-être absurde car je ne connais pas directement ce type de public et je ne prétends pas donner de leçons :
Mais pourquoi ne pas les faire participer à des actions humanitaires sur le terrain dans des pays ou la population est en détresse.
En tant qu'enfant de parents étrangers je sais qu'il est difficile de trouver des re"pères" dans une société dont on ne partage pas le passé historique.
On peut trouver un sens en agissant dans un domaine qui est commun à l'humanité entière : la solidarité face aux malheurs de la vie et à la sauvagerie humaine.
Bon courage pour votre action.
Virginie

Jung : "Quand un système s'écroule, c'est un plus archaïque qui prend la place" (citation de mémoire) "Métamorphoses de l'âme et ses symboles" Collection Livre de Poche

Bonjour, bonne question ... deux éléments de réponses à toutes institutions qui désirent accueillir et accompagner des jeunes mineurs "instables, en difficulté, borderline, violents, fugueurs, récidivistes"...
1 - leur donner un espace
2- dans cette espace leur (re)donner des repères notamment dans le temps.
Les inscrire dans un lieu et dans des temporalités.
Ce qui semble le plus efficient et le plus efficace c'est de ne plus les rejetter à la moindre incartade. C'est à dire construire avec eux et des adutes un lieu d'où ils ne seront pas exclus une nouvelle fois.
Mettre en avant un projet de NON EXCLUSION me semble la base de tout travail d'insertion de ces jeunes. Pour plus de renseignements me contacter. FRITSCH -icreni@free.fr

Geoffroy,

Je n'ai pas les ressources financières et je ne veux développer une structure pour mineurs déviants et délinquants, par soucis d'indépendance, sinon je créérais une établissement qui accueillerait ce type de profil.

Il nous faudrait beaucoup de temps pour en parler. je termine actuellement une longue enquête sur l'encadrement d'usagers en danger et délinquants d'une mecs. Le problème réside dans le définition du projet d'établissement (lorsqu'il existe) car conditionné sous l'approche unique psychologique, qui ne peut offrir de réelles intelligibilités. Autrement dit, il faut repenser l'approche disciplinaire, transmettre des savoirs théoriques mobilisables en pratiques pour les éducateurs forts mal formés. la formation des chefs de services est aussi ridicule. Souvent les éducateurs ne s'approprie le projet. La définition des tâches est trop floues. Et les temps de recul des educs sont absents: les réunions d'équipes sont trés organisés. La place de la parole de l'usager n'est qu'épisodique. etc.

Je travaille actuellement sur un projet pilote que je dois proposer à la direction des méthode éducative du ministère de la justice. Mais à l'issue de mon master 1 en sciences de l'éducation, je vais tenter de trouver un poste de directeur pédagogique ou non.

Il faut renouveller les pratiques éducatives.

Comprends que je ne fais pas de critique gratuite juste des constats en forme d'hypothèses, ce qui ressort des mes enquêtes. mais il y en aurait de trés nombreuses autres.

Ciao, Azulfelawen