Le Social

Bonjour à tous,
décidément, plus je lis de témoignages sur le sujet plus je m'aperçois que je suis loin d'être un cas isolé. Mon cas le voilà justement:
Je suis Directeur d'une asso depuis plusieurs années dans laquelle je m'investis sans limite (vous avez dit 35h???). Ce n'est ni le CA ni le Président, qui se réunissent en AG une fois par an pour le constater, qui pourront dire le contraire. Seulement cette fois un problème est venu contrarier le Président: des intérêts "politiques" (il porte de nombreuses casquettes) le poussent à s'opposer à une de mes décision en matière de choix d'un prestataire de services (choix qui fait partie de mes délégations selon les statuts). Par principe je me refuse à me plier à son choix arbitraire et j'ai maintenu ma décision, argumentant qu'il ne pouvais prendre seul les "commandes" sans la majorité du CA (majorité qu'il ne devrait pas tarder à réunir).
Je me retrouve maintenant dans l'impasse et suis allé jusqu'à mettre mon poste dans la balance tant ma volonté de suivre mes convictions me tient à coeur.
Je suis preneur de tout type d'infos sur le sujet, témoignages, conseils juridiques (ou en trouver d'ailleurs?), etc...
merci de l'aide que vous pourrez m'apporter.

Je suis surprise (je provoque de votre naïveté) mais pas de votre message.
Il faut ouvrir les yeux et bien comprendre que directeur ou pas vous n'êtes qu'un salarié. Un président a tous les droits y compris celui de vous licencier. Vous souhaitez "PAR PRINCIPE" mettre votre poste en balance. Il faut donc dés aujourd'hui chercher un autre emploi car vous ne pouvez que perdre face à un CA qui suivra un président (un copain avec qui on boit un coup au moins après les AG).
Pire encore vous êtes dans une asso de parents. Il faut bien vous dire que le rôle de président (pour protégé les enfants bla bla bla) pour mettre sur son CV une case hobby CHIC pouvoir intégrer le rotary du coin.
Vous travaillez largement plus que 35 heures (mais votre président vous dira que vous ne savez pas gérer votre temps).
Je provoque mais parce qu'aujourd'hui je pense sincèrement qu'il ne faut pas s'investir émotionnellement dans son emploi.

Enfin je crois que nous sommes aujourd'hui seul donc comme le salarié que vous êtes pourquoi ne pas vous faire conseiller par un syndicat cadre de type cgc sn3s qui m'ont moi-même apporté un soutien et une vision plus claire dans un moment difficile ou l'émotion rend aveugle.
Bon courage.

Au premier Anonyme: qu'est ce que ça vous coûte vraiment de lâcher?

Je dirais tout dépend de la taille de l'entreprise, vous pouvez être secondé.
Cela dit le problème est de savoir si vous avez évolué dans le même contexte, donc, apparemment dans les deux sens, on ne vous a pas vu mûrir d'où l'importance de reconsidérer la demande ou agrémenter celle-ci.
Avec les outils modernes, on peut avoir des horaires dites normaux, une tâche certainement pas des plus simples, forcément qu'on ne risque pas de vous plaindre, alors, alors...