Le Social

Bonjour,

A chaque fois qu'un préavis de grève est posé c'est la surprise le lendemain : combien de professionnels pour encadrer et assurer au minimum l'accueil et la sécurité.
A noter que les travailleurs handicapés de notre établissement sont "relativement" autonomes mais de là a rester seuls dans un atelier!!! ca pose question.
Comment les choses sont-elles gérées dans votre établissement?

Bonjour misno,

Pour ma part, la plupart du temps, les encadrants s'organisent pour ne pas laisser les adultes seuls. Mais lorsque la négociation avec les salariés n’aboutit pas, il m'est arrivé de fermer l'ESAT (une seule fois) et de renvoyer les adultes chez eux (congé).
En droit, il me semble que seul le préfet peut réquisitionner des salaries, mais c'est très délicat car dans ce cas nous touchons à un droit fondamental.

En clair, vous n'avez pas beaucoup de leviers si non de tenter toujours de négocier!

Bsr. J'ai travaillé dans un établissement où nous avions négocié de manière concertée avec les syndicats un accord d'entreprise de type "service minimum". Cet accord prévoyait un nombre minimum de professionnels nécessaires pour assurer l'accueil.

Dans le secteur Privé c'est pas simple et malgré des effectifs minimum on assure bien mieux ! Le personnel s' investit davantage et se concerte pour respecter au mieux les besoins et la sécurité des usagers !

Bjr,

Je confirme que seul le préfet peut réquisitionner et au vu des délais nécessaires, autant oublier cette option.

Un accord d'entreprise peut en effet prévoir un service minimum, tout en sachant que ce type d'accord est d'une portée limitée dans la mesure où si tous les salariés veulent faire grève, l'accord vole en éclat et n'a aucune valeur.

La seule solution reste d'entretenir un bon climat social et de compter sur le professionnalisme des salariés, ce qui est généralement le cas, dans la mesure où la première condition est remplie (climat social).

Salutations,