bonjour,
je suis à la recherche d'article, d'écrits sur l'histoire du handicap
mon sujet est : la personnne en situation de handicap du moyen âge à nos jours : intégration ou descrimination ?
je rencontre beaucoup de difficultés pour obtenir des articles sur la période du moyen age jusqu'au 19ème siècle
merci à vous tous et toutes
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l'histoire du handicap
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donni
Re: l'histoire du handicap
Bjr,
Le concept de "handicap" est apparu, sauf erreur de ma part, au milieu du XXème siècle, vous aurez donc en effet de très grosses difficultés à trouver des sources avant cela.
Jusqu'au XXème siècle, on parle plutôt de nécessiteux, d'indigents, de "gueules cassées" (référence à la première guerre mondiale) et autres mots surranés.
Par ailleurs, jusqu'au XXème siècle, c'est essentiellement l'Eglise qui se charge de recueuillir l'ensemble des indigents. Les lois "handicap" n'apparaissent en France qu'en 1975, et les premiers dispositifs "laics" dans les années 1950.
Salutations,
Le concept de "handicap" est apparu, sauf erreur de ma part, au milieu du XXème siècle, vous aurez donc en effet de très grosses difficultés à trouver des sources avant cela.
Jusqu'au XXème siècle, on parle plutôt de nécessiteux, d'indigents, de "gueules cassées" (référence à la première guerre mondiale) et autres mots surranés.
Par ailleurs, jusqu'au XXème siècle, c'est essentiellement l'Eglise qui se charge de recueuillir l'ensemble des indigents. Les lois "handicap" n'apparaissent en France qu'en 1975, et les premiers dispositifs "laics" dans les années 1950.
Salutations,
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cerise
Re: l'histoire du handicap
henri jacques sticker:corps infime et société est un ouvrage très interessant par rapport à ton questionnement
"Il n'existe pas encore , à l'heure actuelle, d'histoire globale de l'infirmité - de ce que nous appelons pudiquement le handicap -, ni des systèmes de pensée qui commandent le rapport des sociétés au corps déviant ou diminué. Avec Corps infirmes et sociétés, H.-J. Stiker a voulu combler cette lacune.
En faisant revivre ce que fut le sort, si souvent cruel mais si différencié, des difformes, estropiés, impotents, l'auteur va bien au-delà du récit anecdotique. Du mythe d'Oedipe relu et réinterprété jusqu'à la législation de 2005, il propose une histoire raisonnée, où les périodes historiques sont vues et rassemblées grâce à des idées maîtresses, à des concepts anthropologiques précis. Dans des contextes différents, les peurs, les rejets les acceptations ne sont pas identiques. Ainsi, à travers l'infirmité, ce sont les sociétés qui se dévoilent, de façon parfois inattendue - tant le particulier est souvent la meilleure entrée dans l'ensemble d'une culture.
Au fil de cet ouvrage, on pourra parcourir une histoire mal connue, pénétrer au plus profond des attitudes collectives, réfléchir à des fragments de politique, saisir l'importance extrême du culturel, subir un choc devant l'ampleur insoupçonnée de la question, comprendre, enfin, qu'elle ouvre en fait sur tout le social et permet de découvrir des voies nouvelles pour d'autres problèmes que celui des personnes handicapées."
"Il n'existe pas encore , à l'heure actuelle, d'histoire globale de l'infirmité - de ce que nous appelons pudiquement le handicap -, ni des systèmes de pensée qui commandent le rapport des sociétés au corps déviant ou diminué. Avec Corps infirmes et sociétés, H.-J. Stiker a voulu combler cette lacune.
En faisant revivre ce que fut le sort, si souvent cruel mais si différencié, des difformes, estropiés, impotents, l'auteur va bien au-delà du récit anecdotique. Du mythe d'Oedipe relu et réinterprété jusqu'à la législation de 2005, il propose une histoire raisonnée, où les périodes historiques sont vues et rassemblées grâce à des idées maîtresses, à des concepts anthropologiques précis. Dans des contextes différents, les peurs, les rejets les acceptations ne sont pas identiques. Ainsi, à travers l'infirmité, ce sont les sociétés qui se dévoilent, de façon parfois inattendue - tant le particulier est souvent la meilleure entrée dans l'ensemble d'une culture.
Au fil de cet ouvrage, on pourra parcourir une histoire mal connue, pénétrer au plus profond des attitudes collectives, réfléchir à des fragments de politique, saisir l'importance extrême du culturel, subir un choc devant l'ampleur insoupçonnée de la question, comprendre, enfin, qu'elle ouvre en fait sur tout le social et permet de découvrir des voies nouvelles pour d'autres problèmes que celui des personnes handicapées."