Quid du secteur privé dans le médicosocial ?
Publié : 09 mai 2014 14:34
Chers collègues, je voulais vous demander votre avis sur la mutation que connaît le médicosocial qui le mène vers une privatisation.
Ma question est un peu longue, mais je voudrais être claire dans mes propos et mes inquiétudes, ceci afin de connaître votre avis!
Rappel :
Le secteur médicosocial voit se développer différentes structures gérées par des organismes privés. Le privé avait déjà coincé la porte avec le pied il y a quelques années, vers 2002. Il a finit par s'implanter. De quoi s'agit-il ? De sociétés à but lucratif qui ont des actionnaires qu'elles doivent rémunérer en fonction des bénéfices qu'elles réalisent. L'Usager devient Client. Mais des craintes subsistent quant à la qualité des prestations et de la prise en considération des besoins de l'utilisateur.
A mon avis, le plus grand danger vient du secteur public qui, lorsqu'il est privatisé, ne sait pas gérer selon les nouvelles règles qui lui sont imposées.
En effet, celui-ci peine à appliquer la loi du 2 janvier 2002, loi qui a ouvert la porte aux directeurs extérieurs et qui a voulu abattre les murs protectionnistes. Ce sont les anciens qui continues à diriger.
Le pire, à mon avis, est que les directeurs de la "vieille école" ne savent pas gérer l'obligation de faire du bénéfice sans faire des économies de chandelles qui sont préjudiciables à l'utilisateur. Ils prennent un raccourci inapproprié qui leur fait croire que "Bénéfices=Privation de l'utilisateur au niveau de ses besoins".
En effet, si l'entrepreneur privé part d'une idée qu'il développe en répondant à la demande. Son entreprise prospèrera en fonction de la qualité de son produit. C'est grâce à ça qu'il fera des bénéfices.
Dans le médicosocial, on prend la chose à l'envers. On gère de façon à faire des bénéfices de suite et on satisfait les besoins s'il reste un peu d'argent.
Conséquences : les besoins ne sont pas satisfaits comme ils le devraient et l'usager n'est pas au centre du dispositif mais au bout du couloir.
Conclusion : Il est possible de faire des bénéfices sans sauter l'étape de la satisfaction des besoins. Comme le fait l'entreprise. Il faut que le directeur soit formé à ce type de gestion (modèle de l'entreprise). Il doit savoir, par exemple, quels sont les postes qu'il convient de contrôler au niveau du coût et ceux qu'il faut privilégier.
Il est possible de faire des bénéfices en développant la qualité de l'offre par la pleine satisfaction de l'utilisateur. Cette crainte de ne pas arriver à faire des bénéfice paralyse le directeur qui est freiné dans son innovation et ses projets de développement.
Question : Qu'en pensez-vous chers collègues ?
Ma question est un peu longue, mais je voudrais être claire dans mes propos et mes inquiétudes, ceci afin de connaître votre avis!
Rappel :
Le secteur médicosocial voit se développer différentes structures gérées par des organismes privés. Le privé avait déjà coincé la porte avec le pied il y a quelques années, vers 2002. Il a finit par s'implanter. De quoi s'agit-il ? De sociétés à but lucratif qui ont des actionnaires qu'elles doivent rémunérer en fonction des bénéfices qu'elles réalisent. L'Usager devient Client. Mais des craintes subsistent quant à la qualité des prestations et de la prise en considération des besoins de l'utilisateur.
A mon avis, le plus grand danger vient du secteur public qui, lorsqu'il est privatisé, ne sait pas gérer selon les nouvelles règles qui lui sont imposées.
En effet, celui-ci peine à appliquer la loi du 2 janvier 2002, loi qui a ouvert la porte aux directeurs extérieurs et qui a voulu abattre les murs protectionnistes. Ce sont les anciens qui continues à diriger.
Le pire, à mon avis, est que les directeurs de la "vieille école" ne savent pas gérer l'obligation de faire du bénéfice sans faire des économies de chandelles qui sont préjudiciables à l'utilisateur. Ils prennent un raccourci inapproprié qui leur fait croire que "Bénéfices=Privation de l'utilisateur au niveau de ses besoins".
En effet, si l'entrepreneur privé part d'une idée qu'il développe en répondant à la demande. Son entreprise prospèrera en fonction de la qualité de son produit. C'est grâce à ça qu'il fera des bénéfices.
Dans le médicosocial, on prend la chose à l'envers. On gère de façon à faire des bénéfices de suite et on satisfait les besoins s'il reste un peu d'argent.
Conséquences : les besoins ne sont pas satisfaits comme ils le devraient et l'usager n'est pas au centre du dispositif mais au bout du couloir.
Conclusion : Il est possible de faire des bénéfices sans sauter l'étape de la satisfaction des besoins. Comme le fait l'entreprise. Il faut que le directeur soit formé à ce type de gestion (modèle de l'entreprise). Il doit savoir, par exemple, quels sont les postes qu'il convient de contrôler au niveau du coût et ceux qu'il faut privilégier.
Il est possible de faire des bénéfices en développant la qualité de l'offre par la pleine satisfaction de l'utilisateur. Cette crainte de ne pas arriver à faire des bénéfice paralyse le directeur qui est freiné dans son innovation et ses projets de développement.
Question : Qu'en pensez-vous chers collègues ?