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du nouveau... mais quoi
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maory
du nouveau... mais quoi
Du nouveau ... mais quoi ?
Journal LE MONDE du 21.01.06
Deux heures par foyer et par semaine, c'est 2 millions d'emplois" : Jean-Louis Borloo peaufine, pour le 1er février, le lancement du plan emploi bis du gouvernement. Peut-être parce qu'il y croit davantage qu'à celui annoncé, le 16 janvier, par Dominique de Villepin, le ministre de la cohésion sociale n'a pas cité une seule fois, lors de ses voeux à la presse, mardi 17 janvier, le contrat première embauche pour les jeunes de moins de 26 ans créé par le premier ministre.
Son "plan B", dont il avait longuement parlé le 23 septembre 2004 sur France 2, M. Borloo dit l'avoir conçu "sans que Bercy et Matignon en mesurent l'impact social et... budgétaire". Mais c'est grâce à lui que le ministre sourit aujourd'hui quand on lui demande si le taux de chômage sera inférieur à 9 % à la fin de 2006.
Cette arme secrète s'appelle les "nouveaux services à la personne". La liste des services éligibles, établie par le décret du 29 décembre 2005, est longue : les femmes de ménage, les jardiniers, les baby-sitters, la préparation des repas, l'aide à domicile des personnes âgées, les travaux de bricolage, la maintenance informatique, le soutien scolaire, la collecte et la livraison de linge, l'arrosage des fleurs, la promenade des chiens... pour 8 à 10 euros net de l'heure.
Pour s'offrir ces services, les Français auront à leur disposition, d'ici à quelques jours, un nouveau titre de paiement, le chèque emploi-service universel (CESU), qui offre plus d'avantages que l'ancien chèque emploi-service. Comme ce dernier, le CESU ouvrira droit à un crédit d'impôt de 50 % des prestations payées (dans la limite de 15 000 euros par an), qui vient en déduction de l'impôt sur le revenu.
Le CESU pourra être financé, en tout ou partie, par les entreprises, comme les chèques-déjeuners. Cette subvention sera complètement exonérée de charges sociales pour l'entreprise et de l'impôt sur le revenu pour le salarié qui en bénéficie, dans la limite annuelle de 1 830 euros par salarié. L'entreprise bénéficiera d'un crédit d'impôt sur les sociétés égal à 25 % du montant qu'elle aura abondé, dans la limite de 500 000 euros par exercice. M. Borloo estime que les entreprises ont "tout intérêt à participer au financement des chèques emploi-service universel pour faciliter la vie de leurs salariés".
En face, l'offre de services devrait exploser. Alors que, jusqu'à présent, les particuliers devaient souvent trouver eux-mêmes leurs employés, de grandes sociétés de services vont mettre à leur disposition toute une gamme de prestations accessibles sur un simple coup de fil : il suffira d'appeler des plates-formes téléphoniques pour commander, par exemple, deux heures de ménage par semaine ou une heure de dépannage informatique.
Ces sociétés de services bénéficieront, une fois homologuées, d'un avantage de taille : elles seront totalement exonérées de charges patronales, alors que le particulier qui embauchera directement sa femme de ménage ne bénéficiera que d'un allégement de 15 points de ses charges patronales.
Les grands groupes de services ou de l'économie sociale ont flairé l'aubaine : Accor, les caisses d'épargne, la Macif préparent leur offensive marketing. Axa rachèterait actuellement 40 à 50 petites sociétés par semaine. Fort de ces nouvelles offres, Laurent Hénart, le président de l'Agence nationale des services à la personne, table sur "un doublement du rythme de croissance du secteur, soit 10 % par an et 500 000 emplois supplémentaires en trois ans". "J'ai légalisé le travail au noir et un nouveau modèle d'économie sans charge", s'enthousiasme M. Borloo. Il se targue d'avoir joué un "tour" au ministère de l'économie, et à sa cohorte d'inspecteurs des finances. "Ils n'ont rien compris à mon usine à gaz et maintenant tout est parti, voté, signé", explique-t-il.
Si le succès est au rendez-vous, le ministère de l'économie, qui compense les allégements de charges, aura du souci à se faire. Il n'a budgété que 170 millions d'euros en 2006, alors que les travaux préparatoires du plan de cohésion sociale tablaient sur 500 à 600 millions d'euros par an en année pleine (exonérations de charges et crédit d'impôt sur les sociétés).
M. Borloo ne fait rien pour les rassurer : "Personne n'a mesuré le potentiel de ce nouveau moyen de paiement, sauf la Banque de France qui a décidé de créer un observatoire pour cette nouvelle monnaie", se réjouit-il. "Je suis un faux-monnayeur", confiait le ministre le 10 janvier.
il va falloir faire sa place !!!
maory
Journal LE MONDE du 21.01.06
Deux heures par foyer et par semaine, c'est 2 millions d'emplois" : Jean-Louis Borloo peaufine, pour le 1er février, le lancement du plan emploi bis du gouvernement. Peut-être parce qu'il y croit davantage qu'à celui annoncé, le 16 janvier, par Dominique de Villepin, le ministre de la cohésion sociale n'a pas cité une seule fois, lors de ses voeux à la presse, mardi 17 janvier, le contrat première embauche pour les jeunes de moins de 26 ans créé par le premier ministre.
Son "plan B", dont il avait longuement parlé le 23 septembre 2004 sur France 2, M. Borloo dit l'avoir conçu "sans que Bercy et Matignon en mesurent l'impact social et... budgétaire". Mais c'est grâce à lui que le ministre sourit aujourd'hui quand on lui demande si le taux de chômage sera inférieur à 9 % à la fin de 2006.
Cette arme secrète s'appelle les "nouveaux services à la personne". La liste des services éligibles, établie par le décret du 29 décembre 2005, est longue : les femmes de ménage, les jardiniers, les baby-sitters, la préparation des repas, l'aide à domicile des personnes âgées, les travaux de bricolage, la maintenance informatique, le soutien scolaire, la collecte et la livraison de linge, l'arrosage des fleurs, la promenade des chiens... pour 8 à 10 euros net de l'heure.
Pour s'offrir ces services, les Français auront à leur disposition, d'ici à quelques jours, un nouveau titre de paiement, le chèque emploi-service universel (CESU), qui offre plus d'avantages que l'ancien chèque emploi-service. Comme ce dernier, le CESU ouvrira droit à un crédit d'impôt de 50 % des prestations payées (dans la limite de 15 000 euros par an), qui vient en déduction de l'impôt sur le revenu.
Le CESU pourra être financé, en tout ou partie, par les entreprises, comme les chèques-déjeuners. Cette subvention sera complètement exonérée de charges sociales pour l'entreprise et de l'impôt sur le revenu pour le salarié qui en bénéficie, dans la limite annuelle de 1 830 euros par salarié. L'entreprise bénéficiera d'un crédit d'impôt sur les sociétés égal à 25 % du montant qu'elle aura abondé, dans la limite de 500 000 euros par exercice. M. Borloo estime que les entreprises ont "tout intérêt à participer au financement des chèques emploi-service universel pour faciliter la vie de leurs salariés".
En face, l'offre de services devrait exploser. Alors que, jusqu'à présent, les particuliers devaient souvent trouver eux-mêmes leurs employés, de grandes sociétés de services vont mettre à leur disposition toute une gamme de prestations accessibles sur un simple coup de fil : il suffira d'appeler des plates-formes téléphoniques pour commander, par exemple, deux heures de ménage par semaine ou une heure de dépannage informatique.
Ces sociétés de services bénéficieront, une fois homologuées, d'un avantage de taille : elles seront totalement exonérées de charges patronales, alors que le particulier qui embauchera directement sa femme de ménage ne bénéficiera que d'un allégement de 15 points de ses charges patronales.
Les grands groupes de services ou de l'économie sociale ont flairé l'aubaine : Accor, les caisses d'épargne, la Macif préparent leur offensive marketing. Axa rachèterait actuellement 40 à 50 petites sociétés par semaine. Fort de ces nouvelles offres, Laurent Hénart, le président de l'Agence nationale des services à la personne, table sur "un doublement du rythme de croissance du secteur, soit 10 % par an et 500 000 emplois supplémentaires en trois ans". "J'ai légalisé le travail au noir et un nouveau modèle d'économie sans charge", s'enthousiasme M. Borloo. Il se targue d'avoir joué un "tour" au ministère de l'économie, et à sa cohorte d'inspecteurs des finances. "Ils n'ont rien compris à mon usine à gaz et maintenant tout est parti, voté, signé", explique-t-il.
Si le succès est au rendez-vous, le ministère de l'économie, qui compense les allégements de charges, aura du souci à se faire. Il n'a budgété que 170 millions d'euros en 2006, alors que les travaux préparatoires du plan de cohésion sociale tablaient sur 500 à 600 millions d'euros par an en année pleine (exonérations de charges et crédit d'impôt sur les sociétés).
M. Borloo ne fait rien pour les rassurer : "Personne n'a mesuré le potentiel de ce nouveau moyen de paiement, sauf la Banque de France qui a décidé de créer un observatoire pour cette nouvelle monnaie", se réjouit-il. "Je suis un faux-monnayeur", confiait le ministre le 10 janvier.
il va falloir faire sa place !!!
maory
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kate
Re: du nouveau... mais quoi
Bonjour à tous
je vous propose une citation qui nous est appropriée
La grandeur d'un métier est peut etre avant tout d'unir les hommes,il n'est qu'un luxe véritable et c' est celui des relations humaines:aujourd'hui plus qu' hier,il nous faut revendiquer ce luxe là à défaut dans notre secteur....d'en posséder d'autre .
aueur PT
de la part de kate
je vous propose une citation qui nous est appropriée
La grandeur d'un métier est peut etre avant tout d'unir les hommes,il n'est qu'un luxe véritable et c' est celui des relations humaines:aujourd'hui plus qu' hier,il nous faut revendiquer ce luxe là à défaut dans notre secteur....d'en posséder d'autre .
aueur PT
de la part de kate
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brossat christel
Re: du nouveau... mais quoi
bonjour maory, on m'a dis que tu pouvais répondre à ma question (même si la question n'est pas approprier au bon forum) alors voilà je te la pose, quelle valeur à une attestion d'auxiliaire de vie sociale aux niveaux des employeurs et de l'état? autre question, je prépare le concour d'entrée en école d'aide soignante je voudrais savoir si tu connais des organisme qui pourraient m'aider financièrement à payer l'école dans le cas ou je suis accepter, je ne suis pas indemnisé par l'assédic et est epuisé tout mes droits aux allocations, mon mari est le seul à travailler et si je vais dans cette école un salaire ne sera pas suffisant et j'ai vraiment envi d'allez au bout de mon objectif mais l'argent est un problème peut tu m'aider? merci à toi qui prend le temps de lire nos mails et d'y répondre c'est cool on se sent bien moins seule bye christel
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cph.sab
Re: du nouveau... mais quoi
bonjour,
pour celles et ceux de moins de 26 ans qui sont intéressés(es) par la fonction publique territoriale (CCAS):
EMPLOI
Recrutement sans concours : fin du dispositif en janvier 2006 (17/11/05)
Mis en place au sein des administrations françaises en 2002, la procédure du recrutement sans concours prend fin le 5 janvier 2006 annonce le ministère de la Fonction publique sur son site Internet. En 2004, cette procédure de recrutement direct de fonctionnaires de catégorie C avait permis en 2004 d'embaucher 3 315 personnes.
Le PACTE
Le dispositif "recrutement sans concours" est toutefois progressivement remplacé par un nouveau système instauré durant l'été 2005 pour les emplois de catégorie C : le PACTE (Parcours d’accès aux carrières territoriales et de l’Etat). En marge du recrutement sur concours, le Pacte est une formation en alternance d'un ou deux ans pour les jeunes de 16 à 25 ans ayant des difficultés d'insertion professionnelle. Cette formation doit déboucher sur un recrutement et concerne les trois fonctions publiques (Etat, hôpitaux et collectivités territoriales). Sur l'ensemble des recrutements opérés à l'avenir par l'Etat, 10 % des embauches pourraient concerner le PACTE.
Sur le site du ministère de la Fonction publique : Recrutement sans concours et PACTE
Actualité service-public.fr : Recrutement public : fin des limites d'âge et création du PACTE
Fonction publique: recrutement des non-titulaires
Recrutement de non-titulaires
Les emplois de l'Etat sont normalement occupés par des fonctionnaires qui ont réussi un concours. Mais l'administration (que ce soit la fonction publique d'Etat, territoriale ou hospitalière) peut recruter des agents non-titulaires, par contrat individuel, pour une durée temporaire. On parle alors d'agents contractuels. Vous êtes embauché comme agent contractuel également: Vous êtes embauché comme agent contractuel également: si les fonctions que vous exercerez impliquent par nature un travail à temps incomplet (parfois, contrat à durée indéterminée),
- pour des tâches occasionnelles répondant à un besoin temporaire et très ponctuel (maximum 8 mois),
- pour exercer un emploi saisonnier (maximum 6 mois).
bonne pioche
cphsab
pour celles et ceux de moins de 26 ans qui sont intéressés(es) par la fonction publique territoriale (CCAS):
EMPLOI
Recrutement sans concours : fin du dispositif en janvier 2006 (17/11/05)
Mis en place au sein des administrations françaises en 2002, la procédure du recrutement sans concours prend fin le 5 janvier 2006 annonce le ministère de la Fonction publique sur son site Internet. En 2004, cette procédure de recrutement direct de fonctionnaires de catégorie C avait permis en 2004 d'embaucher 3 315 personnes.
Le PACTE
Le dispositif "recrutement sans concours" est toutefois progressivement remplacé par un nouveau système instauré durant l'été 2005 pour les emplois de catégorie C : le PACTE (Parcours d’accès aux carrières territoriales et de l’Etat). En marge du recrutement sur concours, le Pacte est une formation en alternance d'un ou deux ans pour les jeunes de 16 à 25 ans ayant des difficultés d'insertion professionnelle. Cette formation doit déboucher sur un recrutement et concerne les trois fonctions publiques (Etat, hôpitaux et collectivités territoriales). Sur l'ensemble des recrutements opérés à l'avenir par l'Etat, 10 % des embauches pourraient concerner le PACTE.
Sur le site du ministère de la Fonction publique : Recrutement sans concours et PACTE
Actualité service-public.fr : Recrutement public : fin des limites d'âge et création du PACTE
Fonction publique: recrutement des non-titulaires
Recrutement de non-titulaires
Les emplois de l'Etat sont normalement occupés par des fonctionnaires qui ont réussi un concours. Mais l'administration (que ce soit la fonction publique d'Etat, territoriale ou hospitalière) peut recruter des agents non-titulaires, par contrat individuel, pour une durée temporaire. On parle alors d'agents contractuels. Vous êtes embauché comme agent contractuel également: Vous êtes embauché comme agent contractuel également: si les fonctions que vous exercerez impliquent par nature un travail à temps incomplet (parfois, contrat à durée indéterminée),
- pour des tâches occasionnelles répondant à un besoin temporaire et très ponctuel (maximum 8 mois),
- pour exercer un emploi saisonnier (maximum 6 mois).
bonne pioche
cphsab
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tisf
Re: du nouveau... mais quoi
Le plan BORLO ? un bô plan supplémentaire qui fera le grand plongeon aux prochaines présidentielles…
Les aides sociales à la famille prennent l'eau de toutes part. Dans ma région en Bretagne les associations d'aide à domicile n'embauchent quasiment plus de TISF. Nous sommes portant en première ligne du soutien à la parentalité car nous intervenons à domicile dans le cadre de l'ASE. J'effectue de-ci de-la quelques remplacements... et pour obtenir un temps de travail suffisant pour croûter je me suis aussi positionnée sur des emplois d'AVS. Les associations ne veulent pas m'employer, ni au tarif TISF trop coûteux, ni à celui d'AVS trop cher aussi... Les aides sociales ayant diminuées la participation financière des familles devient dissuasive pour beaucoup d'entre elles...
Ceci pour dire que toute la publicité qui a été faite ces dernières années sur le développement des emplois d'aide à domicile c'est du pipeau ! Je connais de nombreuses aides ménagères qui actuellement font l'effort de se former pour obtenir le DE d'AVS et qui tremblent pour leur avenir, elles craignent que les familles et personnes âgées estiment leurs interventions trop coûteuses et préfèrent donc avoir l'aide de personnes non formées...
Dans notre secteur d'activité la précarité a toujours existé. En cas de décès d'une personne âgée chez qui nous intervenions par exemple, à raison de 10 h par semaine, et bien du jour au lendemain c'est quasiment 30 % d'activité et donc de salaire en moins ceci pour un plein temps. Or souvent ça représente plus de 50% du salaire car nous sommes presque tous à temps partiel non choisi ! De plus nous n'avons aucune assurance d'avoir rapidement une compensation d'heures complémentaires ailleurs ni même de droits à l'assédic....
Et avec notre bô Diplômes d'Etat en poche, notre situation empire encore !!!!!!!!
Les présidentielles sont pour bientôt, mais je doute fort que la situation change chez moi car la région Bretagne est déjà gérée par la gauche !
Les aides sociales à la famille prennent l'eau de toutes part. Dans ma région en Bretagne les associations d'aide à domicile n'embauchent quasiment plus de TISF. Nous sommes portant en première ligne du soutien à la parentalité car nous intervenons à domicile dans le cadre de l'ASE. J'effectue de-ci de-la quelques remplacements... et pour obtenir un temps de travail suffisant pour croûter je me suis aussi positionnée sur des emplois d'AVS. Les associations ne veulent pas m'employer, ni au tarif TISF trop coûteux, ni à celui d'AVS trop cher aussi... Les aides sociales ayant diminuées la participation financière des familles devient dissuasive pour beaucoup d'entre elles...
Ceci pour dire que toute la publicité qui a été faite ces dernières années sur le développement des emplois d'aide à domicile c'est du pipeau ! Je connais de nombreuses aides ménagères qui actuellement font l'effort de se former pour obtenir le DE d'AVS et qui tremblent pour leur avenir, elles craignent que les familles et personnes âgées estiment leurs interventions trop coûteuses et préfèrent donc avoir l'aide de personnes non formées...
Dans notre secteur d'activité la précarité a toujours existé. En cas de décès d'une personne âgée chez qui nous intervenions par exemple, à raison de 10 h par semaine, et bien du jour au lendemain c'est quasiment 30 % d'activité et donc de salaire en moins ceci pour un plein temps. Or souvent ça représente plus de 50% du salaire car nous sommes presque tous à temps partiel non choisi ! De plus nous n'avons aucune assurance d'avoir rapidement une compensation d'heures complémentaires ailleurs ni même de droits à l'assédic....
Et avec notre bô Diplômes d'Etat en poche, notre situation empire encore !!!!!!!!
Les présidentielles sont pour bientôt, mais je doute fort que la situation change chez moi car la région Bretagne est déjà gérée par la gauche !
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cph.sab
Re: du nouveau... mais quoi
bonjour et pour quelques précision de plus...
En 1974 l’application d’un décret officialise la formation et l’emploi de celle que l’on appelle alors la travailleuse familiale. L’intitulé Technicien en Intervention Sociale et Familiale à pour reconnaissance légale le décret du 9 Septembre 1999 afin de répondre à une exigence d’un plus grand professionnalisme. Le Technicien en Intervention Sociale et Familiale assure une action socio-éducative concourant notamment aux objectifs suivants : suppléance parentale - Seconder les parents dans la réalisation de leurs devoirs de parents. – Prévention - Apporter des conseils et des informations dans le domaine de la vie familiale. – Education - Aider à l’évolution du comportement des membres de la famille. - Insertion sociale et lutte contre l’exclusion - Favoriser l’insertion sociale – Animation - Contribuer à l’élaboration, la mise en œuvre et l’animation d’actions collectives.
Le champ des employeurs des tisf est plus étendu que celui de l’avs : collectivités locales, associations, crèches parentales, foyers féminins, organismes sociaux tels que mutuelles, caisses d'allocations familiales, services de l'aide éducative en milieu ouvert, services d'éducation et de soins à domicile.
En ce qui concerne les conventions collectives « Organismes d'aide à domicile ou de maintien à domicile »
C.1. Auxiliaire de vie sociale - Salaire horaire avs 9,94€
L’avs effectue un accompagnement social et un soutien auprès des publics fragiles, dans leur vie quotidienne. Aide à faire (stimule, accompagne, soulage, apprend à faire) et/ou fait à la place d'une personne qui est dans l'incapacité de faire seule les actes ordinaires de la vie courante.
L’avs accompagne et aide les personnes dans les actes essentiels de la vie quotidienne (aide à la mobilité, aide à la toilette, aide à l'alimentation...). Accompagne et aide les personnes dans les activités ordinaires de la vie quotidienne (aide à la réalisation des courses, aide aux repas, travaux ménagers). Accompagne et aide les personnes dans les activités de la vie sociale et relationnelle (stimule les relations sociales, accompagne dans les activités de loisirs...).
Participe à l'évaluation de la situation et adapte son intervention en conséquence. Coordonne son action avec l'ensemble des autres acteurs. Conditions particulières d'exercice de la fonction. Exerce sous la responsabilité d'un supérieur hiérarchique.
Cela dans le cadre de l’aide à domicile ou du maintien à domicile.
D.1. Technicien(ne) de l'intervention sociale et familiale - Salaire horaire tisf 10, 95€
La tisf intervient auprès de publics fragilisés (famille, enfant, personne âgée ou handicapée) en apportant un soutien éducatif, technique et psychologique dans les actes de la vie quotidienne et dans l'éducation des enfants. Effectue une intervention sociale préventive et réparatrice à travers des activités d'aide à la vie quotidienne et à l'éducation des enfants. Accompagne la famille afin qu'elle retrouve son autonomie et que des interventions plus lourdes voire des placements en institutions soient évités. Favorise l'insertion des personnes et le maintien dans leur environnement. Soutient la fonction parentale.
La tisf accompagne et motive la personne pour la réalisation de ces activités dans son cadre de vie. Assure l'accompagnement des personnes soit par un accompagnement individuel, soit dans le cadre d'actions collectives. Veille à informer les personnes pour l'accès aux droits. Assure le relais entre individus, collectivités et structures instituées. Contribue à l'aménagement du logement et participe concrètement aux activités domestiques de la vie quotidienne.
Ne pas oublier que le plan dit « BORLOO » est en priorité un plan initié pour des créations d’emploi dans tout le domaine social… ce qui aura pour corollaire de diminuer d’autan les possibilités pour des contrats à temps partiel d’accéder au plus près d’un temps plein. Celles et ceux qui n’en sont pas conscients auront dans quelques temps des surprises… tant dans le domaine du travail que dans l’obtention d’un diplôme valorisant… ce qui est déjà effectif pour honorer les VAE…
cphsab
En 1974 l’application d’un décret officialise la formation et l’emploi de celle que l’on appelle alors la travailleuse familiale. L’intitulé Technicien en Intervention Sociale et Familiale à pour reconnaissance légale le décret du 9 Septembre 1999 afin de répondre à une exigence d’un plus grand professionnalisme. Le Technicien en Intervention Sociale et Familiale assure une action socio-éducative concourant notamment aux objectifs suivants : suppléance parentale - Seconder les parents dans la réalisation de leurs devoirs de parents. – Prévention - Apporter des conseils et des informations dans le domaine de la vie familiale. – Education - Aider à l’évolution du comportement des membres de la famille. - Insertion sociale et lutte contre l’exclusion - Favoriser l’insertion sociale – Animation - Contribuer à l’élaboration, la mise en œuvre et l’animation d’actions collectives.
Le champ des employeurs des tisf est plus étendu que celui de l’avs : collectivités locales, associations, crèches parentales, foyers féminins, organismes sociaux tels que mutuelles, caisses d'allocations familiales, services de l'aide éducative en milieu ouvert, services d'éducation et de soins à domicile.
En ce qui concerne les conventions collectives « Organismes d'aide à domicile ou de maintien à domicile »
C.1. Auxiliaire de vie sociale - Salaire horaire avs 9,94€
L’avs effectue un accompagnement social et un soutien auprès des publics fragiles, dans leur vie quotidienne. Aide à faire (stimule, accompagne, soulage, apprend à faire) et/ou fait à la place d'une personne qui est dans l'incapacité de faire seule les actes ordinaires de la vie courante.
L’avs accompagne et aide les personnes dans les actes essentiels de la vie quotidienne (aide à la mobilité, aide à la toilette, aide à l'alimentation...). Accompagne et aide les personnes dans les activités ordinaires de la vie quotidienne (aide à la réalisation des courses, aide aux repas, travaux ménagers). Accompagne et aide les personnes dans les activités de la vie sociale et relationnelle (stimule les relations sociales, accompagne dans les activités de loisirs...).
Participe à l'évaluation de la situation et adapte son intervention en conséquence. Coordonne son action avec l'ensemble des autres acteurs. Conditions particulières d'exercice de la fonction. Exerce sous la responsabilité d'un supérieur hiérarchique.
Cela dans le cadre de l’aide à domicile ou du maintien à domicile.
D.1. Technicien(ne) de l'intervention sociale et familiale - Salaire horaire tisf 10, 95€
La tisf intervient auprès de publics fragilisés (famille, enfant, personne âgée ou handicapée) en apportant un soutien éducatif, technique et psychologique dans les actes de la vie quotidienne et dans l'éducation des enfants. Effectue une intervention sociale préventive et réparatrice à travers des activités d'aide à la vie quotidienne et à l'éducation des enfants. Accompagne la famille afin qu'elle retrouve son autonomie et que des interventions plus lourdes voire des placements en institutions soient évités. Favorise l'insertion des personnes et le maintien dans leur environnement. Soutient la fonction parentale.
La tisf accompagne et motive la personne pour la réalisation de ces activités dans son cadre de vie. Assure l'accompagnement des personnes soit par un accompagnement individuel, soit dans le cadre d'actions collectives. Veille à informer les personnes pour l'accès aux droits. Assure le relais entre individus, collectivités et structures instituées. Contribue à l'aménagement du logement et participe concrètement aux activités domestiques de la vie quotidienne.
Ne pas oublier que le plan dit « BORLOO » est en priorité un plan initié pour des créations d’emploi dans tout le domaine social… ce qui aura pour corollaire de diminuer d’autan les possibilités pour des contrats à temps partiel d’accéder au plus près d’un temps plein. Celles et ceux qui n’en sont pas conscients auront dans quelques temps des surprises… tant dans le domaine du travail que dans l’obtention d’un diplôme valorisant… ce qui est déjà effectif pour honorer les VAE…
cphsab
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TISF
Re: du nouveau... mais quoi
HELLO cphsab
c'est bien bô de ressortir des textes tout fait, c'est que du papier et ça ne nous nourrit pas... le problème que tu ne soulignes pas c'est que les aides des caisses d'alloc familiales et des caisses de retraite diminuent... tu devrais donc comprendre que la participation des familles et des personnes âgées augmentent forcément... et qu'elles ne peuvent pas forcément payer...
c'est bien bô de pondre des textes mais si les moyens financiers ne suivent pas, à koi cela sert-il ?
ce que j'entends de ces bô textes c'est que les riches, ceux qui paient beaucoup d'impôts, c'est eux qui seront favoriser par ce pla, borloo, car les déductions fiscales leur permettront de payer du personnel de maison à bon compte
voila ce qu'il faut comprendre ! on en revient au temps des seigneurs qui peuvent se faire servir à très bon compte sur le dos de l'ensemble des concitoyens...
C'est pas du social cela !
ta définition du métier de tisf c'est ik c'est dans les textes... mais y a plus d'argent pour les payer !
c'est bien bô de ressortir des textes tout fait, c'est que du papier et ça ne nous nourrit pas... le problème que tu ne soulignes pas c'est que les aides des caisses d'alloc familiales et des caisses de retraite diminuent... tu devrais donc comprendre que la participation des familles et des personnes âgées augmentent forcément... et qu'elles ne peuvent pas forcément payer...
c'est bien bô de pondre des textes mais si les moyens financiers ne suivent pas, à koi cela sert-il ?
ce que j'entends de ces bô textes c'est que les riches, ceux qui paient beaucoup d'impôts, c'est eux qui seront favoriser par ce pla, borloo, car les déductions fiscales leur permettront de payer du personnel de maison à bon compte
voila ce qu'il faut comprendre ! on en revient au temps des seigneurs qui peuvent se faire servir à très bon compte sur le dos de l'ensemble des concitoyens...
C'est pas du social cela !
ta définition du métier de tisf c'est ik c'est dans les textes... mais y a plus d'argent pour les payer !
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cphsab
Re: du nouveau... mais quoi
TISF… bonne journée,
S’il est vrai qu’un forum est fait pour exprimer ce que l’on pense, ce que l’on croit avec une certaine liberté, il est bien "bô" de brandir l’etendard de la revendication mais si l’on rien a proposer a la place…
Vous pourriez par exemple vous retrousser les manches, affuter vos neurones, tailler vos crayons, vous acheter des cahiers, renforcer le fond de vos jean’s, retourner sur les bancs des centres de formation, elargir vos connaissances et vos capacites intellectuelles et par la meme acceder a une promotion sociale que vous definissez comme : « temps des seigneurs qui peuvent se faire servir a tres bon compte sur le dos de l'ensemble des concitoyens. » et que, semble t il, vous enviez sans apparemment vouloir vous l’avouer.
Pour mon compte personnel, non sans amertume et desillusion, j’ai derriere moi plus de vingt cinq annees de militantisme dans le monde actif du travail (dp, ce, rs, defenseur syndical) plus de trente annees d’engagement en tant que parent d’eleve. Aujourd’hui je suis à la retraite ce qui ne m’empêche pas d’exercer un mandat d’elu ou le droit du travail est ma mission. Des revendications j’en ai connues plus qu’un cure peut en benir et je ne peux que constater une degradation de certains acquis mais l’acquisition d’autres acquis qui sont souvent incompatibles les uns avec les autres…Cela quelque part s’appelle evolution meme si cette evolution ne va pas dans le sens que l'on souhaite. Constater une realite n’a pas empeche cette realite de s’etre produite, il convient seulement d’éviter qu’il s’en produise d’autre… mais comment ? Telle est la question !
Pour ma gouverne personnelle apres toutes ces annees j’essaie de repousser les limites de ce qu’ignore mon ignorance, pour cela j’apprends, je m’informe, je me cultive, et tente de faire partager les fruits de mon apprentissage.
Pour celles et ceux qui se pourraient se poser la question de ce qu’un retraite fait dans ce forum… mon epouse est avs et moi benevole dans une association d’aide à domicile en charge de la legalite des contrats de travail.
cphsab
S’il est vrai qu’un forum est fait pour exprimer ce que l’on pense, ce que l’on croit avec une certaine liberté, il est bien "bô" de brandir l’etendard de la revendication mais si l’on rien a proposer a la place…
Vous pourriez par exemple vous retrousser les manches, affuter vos neurones, tailler vos crayons, vous acheter des cahiers, renforcer le fond de vos jean’s, retourner sur les bancs des centres de formation, elargir vos connaissances et vos capacites intellectuelles et par la meme acceder a une promotion sociale que vous definissez comme : « temps des seigneurs qui peuvent se faire servir a tres bon compte sur le dos de l'ensemble des concitoyens. » et que, semble t il, vous enviez sans apparemment vouloir vous l’avouer.
Pour mon compte personnel, non sans amertume et desillusion, j’ai derriere moi plus de vingt cinq annees de militantisme dans le monde actif du travail (dp, ce, rs, defenseur syndical) plus de trente annees d’engagement en tant que parent d’eleve. Aujourd’hui je suis à la retraite ce qui ne m’empêche pas d’exercer un mandat d’elu ou le droit du travail est ma mission. Des revendications j’en ai connues plus qu’un cure peut en benir et je ne peux que constater une degradation de certains acquis mais l’acquisition d’autres acquis qui sont souvent incompatibles les uns avec les autres…Cela quelque part s’appelle evolution meme si cette evolution ne va pas dans le sens que l'on souhaite. Constater une realite n’a pas empeche cette realite de s’etre produite, il convient seulement d’éviter qu’il s’en produise d’autre… mais comment ? Telle est la question !
Pour ma gouverne personnelle apres toutes ces annees j’essaie de repousser les limites de ce qu’ignore mon ignorance, pour cela j’apprends, je m’informe, je me cultive, et tente de faire partager les fruits de mon apprentissage.
Pour celles et ceux qui se pourraient se poser la question de ce qu’un retraite fait dans ce forum… mon epouse est avs et moi benevole dans une association d’aide à domicile en charge de la legalite des contrats de travail.
cphsab
-
kate
Re: du nouveau... mais quoi
Bonjour
Puisque l'on parle de bancs d'école!!! pour ceux qui l'ignorent je vous cite l'arr^eté du 25/01/2005 relatif aux modalités d'organisation de la VAE pour l'obtention du dipl^ome professionnel d'aide soignante.
Les DEAVS (en activitée depuis 4 ans en secteur hospitalier,domicile.. ) n'ont à valider que 4 modules sur les 8 obligatoires .Au passage sachez que les AS crient au scandale .
:bye:
Puisque l'on parle de bancs d'école!!! pour ceux qui l'ignorent je vous cite l'arr^eté du 25/01/2005 relatif aux modalités d'organisation de la VAE pour l'obtention du dipl^ome professionnel d'aide soignante.
Les DEAVS (en activitée depuis 4 ans en secteur hospitalier,domicile.. ) n'ont à valider que 4 modules sur les 8 obligatoires .Au passage sachez que les AS crient au scandale .
:bye:
-
sisisi
Re: du nouveau... mais quoi
hello cphsab et maory
pour info :
Directive 2003/88/CE du Parlement européen et du Conseil concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail
LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 137, paragraphe 2,
vu la proposition de la Commission,
vu l'avis du Comité économique et social européen(1),
après consultation du Comité des régions, statuant conformément à la procédure visée à l'article 251 du traité(2), considérant ce qui suit:
(1) La directive 93/104/CE du Conseil du 23 novembre 1993 concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail(3), qui fixe des prescriptions minimales de sécurité et de santé en matière d'aménagement du temps de travail, applicables aux périodes de repos journalier, aux temps de pause, au repos hebdomadaire, à la durée maximale hebdomadaire de travail, au congé annuel ainsi qu'à certains aspects du travail de nuit, du travail posté et du rythme de travail, a été modifiée de façon substantielle. Il convient, dans un souci de clarté, de procéder à une codification des dispositions en question.
(2) L'article 137 du traité prévoit que la Communauté soutient et complète l'action des États membres en vue d'améliorer le milieu de travail pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs. Les directives adoptées sur la base dudit article doivent éviter d'imposer des contraintes administratives, financières et juridiques telles qu'elles contrarieraient la création et le développement de petites et moyennes entreprises.
(3) Les dispositions de la directive 89/391/CEE du Conseil du 12 juin 1989 concernant la mise en oeuvre de mesures visant à promouvoir l'amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail(4), restent pleinement applicables aux domaines couverts par la présente directive, sans préjudice des dispositions plus contraignantes et/ou spécifiques contenues dans celle-ci.
(4) L'amélioration de la sécurité, de l'hygiène et de la santé des travailleurs au travail représente un objectif qui ne saurait être subordonné à des considérations de caractère purement économique.
(5) Tous les travailleurs doivent disposer de périodes de repos suffisantes. La notion de repos doit être exprimée en unités de temps, c'est-à-dire en jours, heures et/ou fractions de jour ou d'heure. Les travailleurs de la Communauté doivent bénéficier de périodes minimales de repos - journalier, hebdomadaire et annuel - et de périodes de pause adéquates. Il convient, dans ce contexte, de prévoir également un plafond pour la durée de la semaine de travail.
(6) Il convient de tenir compte des principes de l'Organisation internationale du travail en matière d'aménagement du temps de travail, y compris ceux concernant le travail de nuit.
(7) Des études ont démontré que l'organisme humain est plus sensible pendant la nuit aux perturbations environnementales et à certaines formes pénibles d'organisation du travail et que de longues périodes de travail de nuit sont préjudiciables à la santé des travailleurs et peuvent compromettre leur sécurité au travail.
(8) Il y a lieu de limiter la durée du travail de nuit, y compris les heures supplémentaires, et de prévoir que, en cas de recours régulier à des travailleurs de nuit, l'employeur informe de ce fait les autorités compétentes, sur leur demande.
(9) Il est important que les travailleurs de nuit bénéficient d'une évaluation gratuite de leur santé préalablement à leur affectation et à intervalles réguliers par la suite et que, s'ils souffrent de problèmes de santé, ils soient transférés dans la mesure du possible au travail de jour pour lequel ils sont aptes.
(10) La situation des travailleurs de nuit et des travailleurs postés exige que le niveau de leur protection en matière de sécurité et de santé soit adapté à la nature de leur travail et que les services et moyens de protection et de prévention soient organisés et fonctionnent d'une façon efficace.
(11) Les modalités de travail peuvent avoir des effets préjudiciables sur la sécurité et la santé des travailleurs. L'organisation du travail selon un certain rythme doit tenir compte du principe général de l'adaptation du travail à l'homme.
(12) Un accord européen relatif au temps de travail des gens de mer a été mis en oeuvre à l'aide de la directive 1999/63/CE du Conseil du 21 juin 1999 concernant l'accord relatif à l'organisation du temps de travail des gens de mer, conclu par l'Association des armateurs de la Communauté européenne (ECSA) et la Fédération des syndicats des transporteurs dans l'Union européenne (FST)(5), fondé sur l'article 139, paragraphe 2, du traité. En conséquence, les dispositions de la présente directive ne sont pas applicables aux gens de mer.
(13) Dans le cas de ceux des "pêcheurs à la part" qui ont un statut d'employé, il appartient aux États membres de fixer, conformément à la présente directive, les conditions d'obtention et d'octroi du congé annuel, y compris les modalités de paiement.
(14) Les normes spécifiques prévues par d'autres instruments communautaires en ce qui concerne, par exemple, les périodes de repos, le temps de travail, le congé annuel et le travail de nuit de certaines catégories de travailleurs doivent prévaloir sur les dispositions de la présente directive.
(15) Compte tenu des questions susceptibles d'être soulevées par l'aménagement du temps de travail, il convient de prévoir une certaine souplesse dans l'application de certaines dispositions de la présente directive, tout en assurant le respect des principes de la protection de la sécurité et de la santé des travailleurs.
(16) Il convient de prévoir que certaines dispositions de la présente directive peuvent faire l'objet de dérogations, opérées, selon le cas, par les États membres ou les partenaires sociaux. En cas de dérogation, des périodes équivalentes de repos compensateur doivent, en règle générale, être accordées aux travailleurs concernés.
(17) La présente directive ne doit pas porter atteinte aux obligations des États membres concernant les délais de transposition des directives indiqués à l'annexe I, partie B,
ONT ARRÊTÉ LA PRÉSENTE DIRECTIVE: -à suivre
pour info :
Directive 2003/88/CE du Parlement européen et du Conseil concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail
LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment son article 137, paragraphe 2,
vu la proposition de la Commission,
vu l'avis du Comité économique et social européen(1),
après consultation du Comité des régions, statuant conformément à la procédure visée à l'article 251 du traité(2), considérant ce qui suit:
(1) La directive 93/104/CE du Conseil du 23 novembre 1993 concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail(3), qui fixe des prescriptions minimales de sécurité et de santé en matière d'aménagement du temps de travail, applicables aux périodes de repos journalier, aux temps de pause, au repos hebdomadaire, à la durée maximale hebdomadaire de travail, au congé annuel ainsi qu'à certains aspects du travail de nuit, du travail posté et du rythme de travail, a été modifiée de façon substantielle. Il convient, dans un souci de clarté, de procéder à une codification des dispositions en question.
(2) L'article 137 du traité prévoit que la Communauté soutient et complète l'action des États membres en vue d'améliorer le milieu de travail pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs. Les directives adoptées sur la base dudit article doivent éviter d'imposer des contraintes administratives, financières et juridiques telles qu'elles contrarieraient la création et le développement de petites et moyennes entreprises.
(3) Les dispositions de la directive 89/391/CEE du Conseil du 12 juin 1989 concernant la mise en oeuvre de mesures visant à promouvoir l'amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail(4), restent pleinement applicables aux domaines couverts par la présente directive, sans préjudice des dispositions plus contraignantes et/ou spécifiques contenues dans celle-ci.
(4) L'amélioration de la sécurité, de l'hygiène et de la santé des travailleurs au travail représente un objectif qui ne saurait être subordonné à des considérations de caractère purement économique.
(5) Tous les travailleurs doivent disposer de périodes de repos suffisantes. La notion de repos doit être exprimée en unités de temps, c'est-à-dire en jours, heures et/ou fractions de jour ou d'heure. Les travailleurs de la Communauté doivent bénéficier de périodes minimales de repos - journalier, hebdomadaire et annuel - et de périodes de pause adéquates. Il convient, dans ce contexte, de prévoir également un plafond pour la durée de la semaine de travail.
(6) Il convient de tenir compte des principes de l'Organisation internationale du travail en matière d'aménagement du temps de travail, y compris ceux concernant le travail de nuit.
(7) Des études ont démontré que l'organisme humain est plus sensible pendant la nuit aux perturbations environnementales et à certaines formes pénibles d'organisation du travail et que de longues périodes de travail de nuit sont préjudiciables à la santé des travailleurs et peuvent compromettre leur sécurité au travail.
(8) Il y a lieu de limiter la durée du travail de nuit, y compris les heures supplémentaires, et de prévoir que, en cas de recours régulier à des travailleurs de nuit, l'employeur informe de ce fait les autorités compétentes, sur leur demande.
(9) Il est important que les travailleurs de nuit bénéficient d'une évaluation gratuite de leur santé préalablement à leur affectation et à intervalles réguliers par la suite et que, s'ils souffrent de problèmes de santé, ils soient transférés dans la mesure du possible au travail de jour pour lequel ils sont aptes.
(10) La situation des travailleurs de nuit et des travailleurs postés exige que le niveau de leur protection en matière de sécurité et de santé soit adapté à la nature de leur travail et que les services et moyens de protection et de prévention soient organisés et fonctionnent d'une façon efficace.
(11) Les modalités de travail peuvent avoir des effets préjudiciables sur la sécurité et la santé des travailleurs. L'organisation du travail selon un certain rythme doit tenir compte du principe général de l'adaptation du travail à l'homme.
(12) Un accord européen relatif au temps de travail des gens de mer a été mis en oeuvre à l'aide de la directive 1999/63/CE du Conseil du 21 juin 1999 concernant l'accord relatif à l'organisation du temps de travail des gens de mer, conclu par l'Association des armateurs de la Communauté européenne (ECSA) et la Fédération des syndicats des transporteurs dans l'Union européenne (FST)(5), fondé sur l'article 139, paragraphe 2, du traité. En conséquence, les dispositions de la présente directive ne sont pas applicables aux gens de mer.
(13) Dans le cas de ceux des "pêcheurs à la part" qui ont un statut d'employé, il appartient aux États membres de fixer, conformément à la présente directive, les conditions d'obtention et d'octroi du congé annuel, y compris les modalités de paiement.
(14) Les normes spécifiques prévues par d'autres instruments communautaires en ce qui concerne, par exemple, les périodes de repos, le temps de travail, le congé annuel et le travail de nuit de certaines catégories de travailleurs doivent prévaloir sur les dispositions de la présente directive.
(15) Compte tenu des questions susceptibles d'être soulevées par l'aménagement du temps de travail, il convient de prévoir une certaine souplesse dans l'application de certaines dispositions de la présente directive, tout en assurant le respect des principes de la protection de la sécurité et de la santé des travailleurs.
(16) Il convient de prévoir que certaines dispositions de la présente directive peuvent faire l'objet de dérogations, opérées, selon le cas, par les États membres ou les partenaires sociaux. En cas de dérogation, des périodes équivalentes de repos compensateur doivent, en règle générale, être accordées aux travailleurs concernés.
(17) La présente directive ne doit pas porter atteinte aux obligations des États membres concernant les délais de transposition des directives indiqués à l'annexe I, partie B,
ONT ARRÊTÉ LA PRÉSENTE DIRECTIVE: -à suivre