Le Social

Bonjour,
J'envisage suivre une formation d'AVS afin de déccrocher le DEAVS mais le témoignage d'AVS me serait d'une aide précieuse. Je me renseigne beaucoup sur le métier d'AVS mais rien ne vaut à mon sens les récits d'expériences. Alors si vous avez un moment, j'ai quelques questions à vous poser. A l'avance, je vous remercie de votre participation

- En quoi consiste votre métier
- Dans quelle structure exercer vous votre métier (asso, autres structures) ?
- Comment se déroule une journée de travail ?
- Pourriez vous me décrire les différentes tâches effectuées par un AVS?
- Quelles sont vos tâches principales ?
- Qu’aimez vous le plus dans votre métier ? Quels seraient pour vous les points positifs ?
- Qu’aimez vous le moins dans votre métier ? Quels seraient pour vous les points négatifs ?
- Quelles compétences sont requises pour ce poste ?
- Quelles qualités principales d’après vous faut-il avoir ?
- Depuis quand occupez vous ce poste ?
- Y a-t-il des possibilité d’évolution de carrière ?
- Pouvez vous me dire quelques mots sur vos conditions de travail : les horaires, l’ambiance générale… ?

Merci de m’avoir accordé quelques minutes de votre temps
Agnès (38)

¤ l'AVS travail surtout dans les associations et ne fait que du social.

¤ l'AVS a pour rôle de faire le ménage, le repassage, la vaisselle, discuter avec la personne.

il faut savoir que ce métier n'est pas le même métier que les aide-soignantes >> il ne faut surtout pas confondre.

allez kisses

Merci

salut je travaille en tant qu'avs de puis 1an et j'avoue que voir qq qui souhaite obtenir le deavs m'étonne car c'est un statut un peu "batard" et pas encore bien reconnu!!!
pour ma part après 3ans ds le travail social :accueillante sociale,éducatrice non diplômée et après une période de chômage j'ai pris avs komsa : je ne savais pas du tt ce qui'il en retournait!!!javais passé les concours d'éduc et ayant été sur liste d'attente je recherchais 1poste tjrs ds le social et jai chopisi avs même si la paie n'était vraiment pas attractive et j'avoue que jai été un peu déçue car je suis en clis et je suis entre linstit latsem et léduc du camsp ki passe 1f/sem!!je nai pas de statut précis et bénéficie d1formation trop légère à mon goût!!ex ns avons étudié avec un psychopédagogue certaines méthodes d'approches de l'autisme :méthode teacch pecs etc..mais il y en à pein dautres que lon a négligé de ns parler car c'est ce qu'elle croit juste!!ct très subjectif.
de plus son doagnostic de lautisme est aussi subjectif et elle a surtt mis an avant SA théorie partagée par dautres certes mais pas exclusive et donc tte l'approche en est changée selon que lon considère lautisme comme une psychose ou un ted acd trouble envahissant du développemnt. bref je vais pas te saoûler mais te faire comprendre que la formation que jai eu m'a permis davoir un minimum de connaissance s mais que j'ai du apprendre par moi même lire dautres bouquins pour justement avoir unevision nettement plus large de lautisme et sa c important .
de plus je pense que notre fonction n'est pas très claire et que la formation devrait être plus poussée pr ns ds notre travail, au niveau paie car 900euros c vraiment pas la panacée!! et pour être également reconnue par les autres professionnels car ns sommes sous considérés!!!et c bien dommage!!!car quoi qu'ils en pensent ns sommes là ns effectuons un travail kom eux avec certes peu d'outils du fait de notre manque de connaissances mais on y arrive en ts k pr ma part mais le point positif c'est que cela me motive pour aller plus loin : entrer en licence et en master car qqd tu nas pas de diplôme et bien tu galères..en ts cas plus qu'avec.
mais j'aime ce que je fais même si ce manque de statut me pèse.
jespère ne pas tavoir découragé mais sache que pour le's avs que je connais faire ce poste n'est pas une fin en soi et si tu peux vise autre hsoe que le deavs ..c 1tremplin pour lavenir

Bonjour Agnès,

Nadia a raison : le DEAVS ne doit pas être une fin en soi; c'est un diplôme de catégorie c donc d'exécution , mal reconnu et sous payé, mais bon il faut avoir la foi et la vocation et surtout ne pas désespérer: il y aura peut-être de l'amélioration un jour ou l'autre . Je vous conseille de lire quelques témoignages sur le forum " la réalité " à moin que ce ne soit déjà fait.
Bon courage .

Nadia,
Le "KOMSA" me dérange à deux titres :
premièrement par son orthographe,
deuxièmement intégré dans l’expression "j'ai pris avs komsa" cela se traduit par : « faire ça ou autre chose ! ».

La profession d’auxiliaire de vie sociale s’exerce auprès des personnes âgées dans la plupart des cas.
Dans le quotidien de ces personnes âgées une intervenante agissant à l'identique de l’expression écrite de votre exposé il y a du souci à se faire tant pour la personne âgée que pour l’intervenante !

Si l’on considère la personne âgée comme un simple lieu de travail et un salaire de misère il est vrai qu’il est plus valorisant de faire tout autre chose.

Également si c’est pour être considéré que l’on exerce cette profession il y a erreur sur l’exercice de la profession de AVS.

Mais si on regarde la génération de la personne âgée, sa réalité sociale, son lieu de vie, son environnement, son domicile", son territoire "lieu intime de vie", son domaine mental "lien d’une culture, d’une tradition", on apprend l’humilité et la patience, celle qui consiste à écouter sans interrompre apprendre à échanger, à écouter, à parler, à raconter… car un jour peut être vous serez vieille vous aussi….

Si un jour vous avez le temps, observez le regard de cette vieille ou de ce vieux qui vous raconte son passé… vous vous apercevrez que leur regard voit ce qu’il raconte mais surtout pas vous.
cphsab

Bonjour,
Tout d'abord, je vous remercie de vos témoignages. J'ai, bien entendu, parcouru différents messages du forum et lu beaucoup sur le sujet. Je salue la juste remarque de "cphsab" qui me semble avoir une motivation proche de la mienne. Je ne choisi pas de suivre cette voie à défaut d'une autre personnellement et suis bien consciente que le DEAVS n'est encore pas reconnu à sa juste valeur dans certaines stuctures. Ayant une petite expérience dans l'accompagnement de personnes handicapées, c'est parce que j'ai eu aussi le sentiment de m'enrichir vraiment à leur contact que j'ai choisi d'orienter ainsi ma carrière ainsi. J'ai par aillieurs un diplôme de niveau I mais c'est définitivement sur le terrain que j'ai envie de m'épanouir. Je ne pense pas "gâcher" mon diplôme à partir du moment où cette expérience viendra "au moins" enrichir mon parcours.
Et puis ma foi, on verra bien après...
Merci encore pour vos messages,
Agnès

pour répondre au message je pense qu'il y a eu incompréhension entre cphsab et moi : je parle de ce que je vis ainsi que mes collègues avs , nous travaillons auprès d'enfants handicapés et non auprès de personnes âgées donc c tottalement différent dans la prise en charge et l'équipe éducative : nous, auxiliaires de vie scolaire, sommes entre l'atsem et l'éducatrice du camsp ou du sessad c'est un fait net et avéré dont j'ai souvent l'occasion de discuter avec des collègues avs. quand je parle de non reconnaissance ce n'est pas auprès de l'enfant mais auprès des différents partenaires avec qui je travaille : camsp, psychologue scolaire etc...
nous avons du mal à trouver notre place car en clis la fonction n'est pas clairement définie et que notre manque de formation ne nous donne pas de crédibilité auprès de certains partenaires c'est ce que je veux dire quand je parle de reconnaissance cher cphsab...je ne suis pas là pour la"gloire" je l'ai bien compris dailleurs le travail social et médicosocial le montre également : nous sommes là pour aider l'"usager"(je déteste ce mot c'est la loi 2002)à acquérir une autonomie et l'aider à "prendre son envol" nous sommes là pour valoriser la personne et non pour nous valoriser nous!!! ne vous méprenez pas sur mes intentions

je ne travaille pas me faire "aimer" même s'il est vrai que si l'on choisit de travailler dans le social ou le médicosocial il y a une raison que certains psycholoques et psychanalystes ont étudié et si vous comparez le parcours de bcp de travailleurs sociaux vous comprendrez ce que je veux dire....
de plus concernant les salaires je suis désolée mais nous ne vivons pas d'amour et d'eau fraiche...malheureusement...et le salaire compte quand même surtout dans la société de consommation dans laquelle nous sommes avec la hausse des prix..et 900euros ce n'est pas la panacée avec un loyer et les charges à payer surtt à paris et ne me qualifiez pas de matérialiste car si je voulais réellement me faire de l'argent je ne travaillerais pas dans le social mais 900 euros quand même je ne trouve pas cela correct...
donc oui nous nous plaignons du manque de statut de la fonction d'avs tant sur le plan salarial que sur la relation professionnelle avec les différents partenaires et au niveau de la formation qui est beaucoup trop faible et ne nous permet que de "broder" avec certaines connaissances apprises superficiellement et subjectivement par ceratins formateurs..
je ne suis pas en mesure de juger le travail d'un avs auprès de personnes âgées mais je juge ce que je connais : le statut "batard" de la fonction d'auxiliare de vie scolaire...
je ne voulais pas décourager agnès mais exprimer nos inquiétudes face à ce statut ....
en espérant que l'on m'aura comprise...

Bonsoir Nadia,
Je vous lis et je note que vous parlez d'auxiliaire de vie scolaire et je me demandais si vous étiez titulaire du DEAVS du coup (ce détail m'a peut-être échappé et je m'en excuse si c'est le cas). Puis-je me permettre de vous demander le taux horaire brut de votre salaire sachant que je lis par ailleurs d'un auxiliaire de vie social titulaire du DEAVS devrait être rémunéré 9.94 de l'heure. Pardonnez moi ces considérations matérielles mais c'était pour rebondir sur votre message.
Merci à vous pour ces précisions. Autant que nous parlions de la même chose
Bonne soirée
Agnès