Le Social

Bonjour!

Voilà je suis en formation DEAVS et je finis dans 2 mois. Au cours de la formation j'ai effectué mon stage découverte auprès d'un centre de rééducation fonctionnelle auprès de paraplégique........J'ai trouver très intéressant ce public qui était plus ou moins nouveau pour moi et cela m'as changer des personnes âgées.J'ai pu également constatée le besoin des AVS auprès de ce public et aussi la reconnaissance de notre métier, complètement différentes qu'avec les personnes âgées.
Je sais qu'il existe dans ma région des associations qui emplois des auxiliaires de vie diplômé pour intervenir au domicile de ses personnes. Je souhaitait avoir des témoignages de personnes qui travaille auprès de ses personnes et quelles sont leurs principales fonctions? Combien de temps? Les avantages et inconvéniants?

Bonjour vanessa,


je travaille pour une *****, je m'occupe de personnes âgées et j'ai aussi la "chance" d'avoir une personne handicapée âgée de 40 ans qui à des problèmes de perte d'équilibre, elle utilise la l'allocation tierce personne pour bénéficier de mes services (3 fois 2 heures par semaine)Je n'interviens auprès d'elle que pour la faire marcher en la tenant donc nous allons nous promener avec son petit chien, allons faire des courses et faisons des activités diverses suivant la saison, le temps... Elle aprècie énormément mes interventions, sans moi, elle ne pourrait pas sortir de chez elle, elle vit avec son père âgé de 78 ans, sa mère étant décédée en semptembre.Lorsque je dis que je vais me promener avec elle, tout le monde me dit "c'est pas du travail" mais avec elle le relationnel est là, je suis à son écoute et lui fait faire des choses qu'elle n'aurait jamais fait son mon intervention. Nous discutons des mêmes choses et moi ça me change des PA.

Bonjour Vavie,

Merçi de m'avoir répondu. A croire que peut de personnes travaillent avec des handicapées sur ce forum. L'intervention que tu me décrit correspond bien a ce que j'attend dans mes futures interventions je l'espère. Par contre je ne voit pas en quoi ce n'est pas un travaille bien au contraire . Répondre aux besoins des personnes c'est bien notre priorité. Et je trouve très intéressant de divertir nos interventions en changeant de public, cela peut éviter parfois la routine d'une certaines façon.
Durant mes différents postes occupés auparavant auprès de PA dépendantes j'ai pu constatée et aussi avec ma tutrice la façon de parler à ses personnes il y a toujours ou presque un sentiment de dominant-dominé la PA est parfois soumise.Alors qu'auprès d'un public handicapé même dépendant je n'ai pa observer cela et j'ai trouver ça valorisant pour la personne. Et personnellement j'ai trouvée l'échange plus facile.
Désormais mes interventions auprès des PA je l'ai verait d'une manière différentes, ca m'a beaucoup questionné.
Bonne continuation.

Bonjour Vanessa,
Je travaille auprès de trois personnes handicapées.
La première : 2h/semaine. C’est une personne tétraplégique suite à une polio. Chez elle : vaisselle, ménage, changement de draps de lit, épilation, transvasement d’objets, linge d’un meuble à l’autre, couture, petit bricolage. C’est suivant le jour, le temps et ses envies personnelles.
Pour les deux autres : un couple de 40 ans : lui tétraplégique suite à un accident de moto, elle : maladie des os de verre et bien d’autres gros soucis. Tous les deux en fauteuil et incapables de se débrouiller seuls. Une aide à domicile y va 4 h tous les matins du lundi au vendredi (+ les jours fériés) pour le ménage de la chambre et du séjour et moi j’y vais 3 heures tous les soirs(même jours) pour préparer le repas et faire le repassage , et bien sur tout ce qui peut être à faire dans l’organisation de ses 3h : raccommodage, poussière si besoin, papiers à remplir (ils ne peuvent pas écrire), …Ils ont bien sur infirmière et kiné TOUS les jours.
Et je vais faire la toilette d’une personne âgée et alitée (donc handicapée elle aussi, elle ne bouge plus du tout, c’est une fin de vie) 3h le matin du lundi au vendredi et je la fais déjeuner ; je range un peu le domicile (elle vit avec sa fille et son gendre) ;
Voilà, j’ai 120h / mois et dans ces conditions, il ne faut pas avoir d’état d’âmes sinon, tu fais du rab gratis et tu ne rends service à personne et surtout pas à soi. Les congés sont indispensables et la vie privée aussi, c’est pour cela que je ne donne pas mon numéro de téléphone. S’ils ont besoin, ils appellent soit l’association, soit le médecin et après, on avise. Bien sur que si à 20h, ils ont tout juste fini de dîner, je ferai 10 minutes de plus pour laisser une vaisselle propre et rangée pour l’aide à domicile le lendemain mais je compte ces 10 minutes.
Je refuse de m’apitoyer ou de me laisser embobiner par des plaintes. Je travaille, je ne suis ni la mère, ni la sœur, ni la copine. Ce qui ne m’empêche nullement de rire et de discuter avec eux et de faire mon travail humainement parlant.
Voilà, j’espère avoir donné quelques informations
Bonne continuation.
Louise-Alexandra

pour Vavie,

Ils te disent "c'est pas tu travail"

Je suis choquée.

Quand ils vont voir une assistante sociale, c'est pas du travail pour elle?

Bonjour Chantal,

Les gens qui me disent "c'est pas du travail", sont des gens qui n'ont pas besoin d'aide, peut être que lorsqu'ils vieillirons, ils verrons les choses différemment.... moi, personnellement ça ne me gêne pas et j'aime mon métier.Il ne faut pas s'arrêter à ce genre de remarque.

Bonne journée.

Bonjour à tous, je travaille avec des personnes handicapées, dans le milieu du sport. Je viens de finir mes études et à la fac on nous promet un avenir dans ce milieu car l'insertion des personnes handicapées est reconnue d'utilité public, mais quand on parle d'embaucher des jeunes diplomés, il n'y a plus personne. Les structures d'accueilles n'ont souvent pas l'argent nécessaire pour embaucher un professeur de sport. De plus nous professeur de sport,nous sommes concidérés comme peu indispensable dans l'insertion des personnes handicapées alors qu'au contraire, nous avons un rôle important dans l'insertion, l'autonomie, la prise de conscience du corps, la socialisation (lors de rencontre sportive), la confiance en soi...
Alors faire miroiter des jeunes sur leur avenir alors qu'il apparait difficile, cela m'énerve.
Je ne désespère pas pour trouver un emploi dans le secteur du handicap,mais j'essai d'élargir mon horizon dans le secteur social.
Si vous avez des tuyaux à me donner, je suis preneuse.
Merci et bon courage à vous.

Bonjour Anne-Sophie,
Dans les formations, toutes les formations la part réservée au droit du travail est la partie congrue sinon totalement absente… et pourtant.
Le site sur lequel vous êtes intervenue est un site spécifique Auxiliaire de Vie Sociale dit AVS. Le titre d’AVS s’obtient après une formation de 9 mois ou une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), obtention sanctionnée par un diplôme d’État de niveau V équivalence Éducation Nationale CAP/BP, le DEAVS.
Ce titre est également spécifique à la Convention Collective des Organismes d’Aide ou de Maintien à Domicile. Dans cette Convention le "professeur de sport" n’existe pas. A moins que vous ne vouliez régresser sur l’échelle d’équivalence Éducation Nationale il parait plus qu’improbable que vous trouviez un emploi du niveau et de la hauteur de votre qualification dans le secteur privé couvert par la Convention Collective des Organismes d’Aide ou de Maintien à Domicile. Bon courage dans vos recherches. cphsab

Bonjour,

Je suis avs depuis 1 an. Je suis titulaire du DEAVS. Je travaille auprès d'un jeune homme de 23 ans, hémiplégique suite à un accident de la route.
C'est difficile mais l'accompagnement est très interessant, il me faut réflechir à tout ce qui fait son quotidien et l'améliorer en stimulant son autonomie, ne jamais s'apitoyer sinon le travail n'est plus efficace,rester toujours très professionnelle pour lui apporter toujours plus j'ai un petit cahier je note et je mets des petits objectifs on avance parfois on recule mais j'y crois de plus en plus !

moi aussi je travaillle aupres de personnes portant 1 handicap, elle sont agées mais elle m'apportent beaucoup dans ma vie personnelle, c'est 1 metier valorisant, il faut parfois s'accrocher et ne surtout pas comme tu dis s'apitoyer sinon on est foutu, j'ai fais l'erreur 1 fois j'en ai payer de ma santée mentale, je sais maintenant relativiser et accepter la souffrance des autres sans forcement etre ampathique, et puis je participe a des groupes de soutient organiser par notre association et cela aide beaucoup! je vous souhaite beaucoup de courage et bonne continuation dans notre tres beau metier d'AVS