Service Mandataire (Employé de maison - assistante de vie)
Publié : 08 mai 2006 03:21
L’histoire : Mme X..., a été engagée le 20 novembre 1990 en qualité de garde au domicile de Geneviève Z..., par l’intermédiaire de l’association AIMV qui était chargée du recrutement, de l’établissement des bulletins de paie et de l’accomplissement des diverses formalités administratives inhérentes à l’emploi.
L’association établissait des fiches de paie sans tenir compte du fait que le nombre d’heures de travail déclarées par Mme X… et le particulier employeur impliquait le calcul d’heures supplémentaires. L’association avait ainsi manqué à ses obligations contractuelles à l’égard de Geneviève Z...
La salariée a saisi la juridiction prud’homale pour obtenir le paiement d’astreintes et d’heures supplémentaires.
L’employeur a appelé l’association pour être garanti de toute condamnation éventuellement prononcée à contre lui.
L’article L. 511-1 du Code du travail, alinéa 2 énonce :
« …Lorsqu'un organisme se substitue habituellement aux obligations légales de l'employeur, il peut être mis en cause aux côtés de celui-ci, en cas de litige entre l'employeur et les salariés qu'il emploie. »
Cour de cassation - Chambre sociale - n° 03-44.781 - Arrêt n° 587 du 28 février 2006
Jugement : « Mais attendu, d’abord, que, selon l’article L. 511-1, alinéa 2, du Code du travail lorsqu’un organisme se substitue habituellement aux obligations légales de l’employeur, il peut être mis en cause aux côtés de celui-ci en cas de litige entre l’employeur et ses salariés ; qu’en constatant que l’association établissait les fiches de paie de la salariée, la cour d’appel a fait ressortir qu’elle s’était régulièrement substituée à l’employeur pour l’accomplissement de cette obligation légale, de sorte qu’elle pouvait être appelée en garantie devant la juridiction saisie du litige opposant l’employeur à sa salariée au sujet de sa rémunération. » cphsab
L’association établissait des fiches de paie sans tenir compte du fait que le nombre d’heures de travail déclarées par Mme X… et le particulier employeur impliquait le calcul d’heures supplémentaires. L’association avait ainsi manqué à ses obligations contractuelles à l’égard de Geneviève Z...
La salariée a saisi la juridiction prud’homale pour obtenir le paiement d’astreintes et d’heures supplémentaires.
L’employeur a appelé l’association pour être garanti de toute condamnation éventuellement prononcée à contre lui.
L’article L. 511-1 du Code du travail, alinéa 2 énonce :
« …Lorsqu'un organisme se substitue habituellement aux obligations légales de l'employeur, il peut être mis en cause aux côtés de celui-ci, en cas de litige entre l'employeur et les salariés qu'il emploie. »
Cour de cassation - Chambre sociale - n° 03-44.781 - Arrêt n° 587 du 28 février 2006
Jugement : « Mais attendu, d’abord, que, selon l’article L. 511-1, alinéa 2, du Code du travail lorsqu’un organisme se substitue habituellement aux obligations légales de l’employeur, il peut être mis en cause aux côtés de celui-ci en cas de litige entre l’employeur et ses salariés ; qu’en constatant que l’association établissait les fiches de paie de la salariée, la cour d’appel a fait ressortir qu’elle s’était régulièrement substituée à l’employeur pour l’accomplissement de cette obligation légale, de sorte qu’elle pouvait être appelée en garantie devant la juridiction saisie du litige opposant l’employeur à sa salariée au sujet de sa rémunération. » cphsab