Le Social

Confronté en 1999 à un accompagnement de fin de vie d'une personne de 92 ans, j'ai du faire partie d'un groupe de paroles pour évacuer le stress qui s'était accumulé. Rebelotte en 2004 avec une dame de 97 ans. Là, dur dur.

Et puis récemment alors que je devais intervenir pour une personne de 80 ans chaque matin (lever, petit déjeuner, gestes, marche) j'apprends en arrivant que l'ambulance doit emmener le Mr. Le lendemain il décédait. Ce jour, j'apprends qu'un autre monsieur de 91 ans est décédé. Je le connaissais bien.

C'est sans doute un aspect de notre travail que les gens ignorent. Mais faire face à ces situations n'est pas toujours simple.

Il existe des formations pour nous aider face à la mort et à la fin de vie,personnellement on m'a poser la question pour l'oral de la VAE,si je pensais que ce serait utile d'avoir accès à une telle formation,ça doit être réconfortant de pouvoir échanger sur un tel sujet,mais comme tu le dis c'est loin d'être simple!
Je crois que je vais soumettre cette idée à mon emplyeur lors de la prochaine réunion,mais je pense qu'il envisage plutot de financer la VAE pour d'autres collègues,enfin si on ne demande rien on n'a rien alors je verrai bien!

bonsoir
personnellement je n'est pas voulu valider l' UC1 lors de ma présentation a la VAE j'ai trouvé plus intérressant de faire la formation dans le m1 par exemple j'ai revu de la naissance a la fin de vie ainsi que l'accompagnement au deuil, les soins palliatif ,le droit de mourrir dans la dignité (,nous avons regardé un temoignage de la soeur de mr Jospin qui nous a expliqué comment elle a vecu et accompagné sa mère a mourrir) cela nous a beaucoup appris et beaucoup secoué , nous ne pensions pas avoir autant accumulé de chose au cour des années
j'avais déjà parlé a ma présidente, si l'on pouvait mettre en place un groupe de parole afin que nous puissions evacuer tout le stress , la peine aussi surtout lorsque vous etes chez cette personne depuis quelques années ,malgré le fait que l'on ne doive pas s'attacher (facile a dire , mais pas facile a faire LOL )sa seule réponse a été de nous orienter sur des livres sur la fin de vie !!!

Bonjour Isa,
Peux tu nous dire comment tu as fait pour trouver cette formation et comment tu as pu la faire (par rapport à l'employeur),ça me semble très interressant dis nous de quelle région tu es.
Merci

bonjour Marianne
je travaille pour l'**** depuis 8ans ,je suis du finistère et je dois dire que si point de vu local l'asso n'est pas parfaite point de vu fédé c'est le top du top . Les repas et kilometre nous sont remboursés, les formations le module 1 par exemple dure 63 h ce qui fait 9j réparti sur 2 mois 1 a2 journée par semaines ce qui affecte moins l'asso et les personne chez qui on interviens ,elles nous sont payé en prestataire
après 2 ans d'ancienneté j'ai demandé a faire une formations d'ergonomie parceque j'ai travaillé tout de suite auprès de personnes dépendantes et que ce sont les infirmières qui me disaient comment faire en ajoutant que ce n'etait pas leur role, j'ai donc effectué la formation de base ( module 3et9 ) cela ma plus et j'ai demander a faire ma VAE pour etre reconnu auprès des differents partenaires sociaux on ma d'abord orienté vers la RAE (reconnaissance des acquis d'expérience) j'ai beaucoup appris et cela m'a aidé pour ma VAE
j'ai parlé a la responsable formation de la fédération pour lui demander pourquoi on n'avait pas plus accès a la formation et la à ma grande surprise elle m'a dit que tous les ans un cahier de formations circulaient dans chaque asso ,il n'y avait plus qu'a s'inscrire (bien sur ,vu le nombre de demande, ca peut prendre du temps avant d'y avoir accès )les formations vont de l'ergo ,l'alzheimer ,parkinson ,fin de vie , le jeune enfant ( nous avons de plus en plus de garde attipique nous intervenons lorsque les parents partent vers 5-6h travailler ,nous gardons les enfants jusqu'a 9 h ou l'école ou la nounou prennent le relai)
lors de la VAE nous avons été suivi par l'arcades de lorient (ils forment aussi les tisf,as et ide) la fédération prépare des dossiers pour avoir les fonds necessaire pour nous former c'est une volonté de leur part( je crois que la bretagne est 1 des premiers à miser sur le deavs ,mais là je m'avance peut etre ), lors de ma formation la responsable formation nous a dit que nous n'étions pas obligé de tout valider et que après etre passé devant le jury nous partirions en formation chose faite je suis passée en vae l'année dernière et cette année j'ai passé uf1 le module 5 (nous avons abordé le diabète ,les régimes) l'année prochaine je passe uf5
voila j'èspère ne pas m'etre trop dispercé
bonne journée

Bonjour,

Lorqsque je travaillait à Dijon comme mandataire, une des formations proposées a été le module PAND (Personne A^gée Non Dépendante) par l'IRFA. Durée une semaine, tous sujets dont le deuil. Beaucoup de questions ont été soulevées. L'intervanant n'était pas à la hauteur.
Et puis j'ai rencontré l'association JALMALV de"Dijon qui fait l'accompagnement de fin de vie. C'est très difficile. Après le décès du Mr de 92 ans, et six mois de stress, le groupe de paroles de la Fédosad (asbl de Dijon) a beaucoup fait pour le sujet avec une psychologigue clinicienne.
Lors de ma formation ADV, on a eu droit à la visite de l'association qui s'occupe du respect de mourir dans la dignité. Sujets effleurés, larmes qui coulent et puis des silences.
Personnellement, j'ai consulté durant un temps une association de psychologues qui est quasi gratuite. Tous les 15 jours, je débalais. Ca m'a fait du bien.
Mais l'***** où je suis a déjà refusé le BNS à une collègue sous prétexte que c'était cher. Alors, toujours près de ses sous, elle préfère sans doute les VAE. On avait bien essayé de faire un groupe de paroles entre aidants. Refusé.

Alors, l'accompagnement et le soutien psychologique des intervenants, bonjour....

dans la formation du deavs nous avons exploré les personnes en fin de vie et les soins palliatifs dans le travail je n ai jamais ete confrontée encore a cette accompagnement tou en sachant que du moment qu on s occupe de personnes agées nous serons confrontées tot ou tard a ca! ce qu il faut se dire je crois et c est pas evident je sais que ces personnes sont fragiles!! et ce mettre en tete que tot ou tard elles partiront ceci dit il serait temps de mettre en route un service pour ceux qui ont accompagnés en fin de vie! oui serait temps !!

Marianne, Patrick, Isa, Sybille
Faire face à un décès :
Pour un(e) AVS faire face au décès d’un bénéficiaire est le déroulement normal de toute intervention auprès de personnes âgées dépendantes ou non. Cependant le terme "accompagnement de fin de vie" que vous employez me semble hors propos car n’apparaissant pas dans le référentiel des compétences de l’AVS.
Reste que cela est une ambiguïté, (ambiguïté voulue ou non par le législateur) et est du domaine du libre choix de chacun(e).
Certains(es) ont peur de tout ce qui entoure cette " fin de vie". Rares sont ceux qui arrivent à dominer cette peur.
Comme à chaque fois c’est du domaine personnel de gérer ces événements imprévus et d’aller au devant de l’information, de la formation afin d’être apte à les affronter.
cphasab

http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/hennezel/sommaire.htm
Ce site est dense plein d’informations intéressantes et constructives

pourtant certain service et certains centre de formation mette de plus en plus a notre disposition la possibilité de de se former au soins palliatifs je vais relire mes modules mes je crois que dans ma formation snous aovns survolé c est vrai que survolé la possibilité que nous ayons l aocompagnement en fin de vie ! envisageable si les parents sont éloignés bien sur entourée de l equipe disciplinaire adequate medecien infirmiere nous somme là aussi pour dans un sens reconforter la famille!! je le sais ayant eu l expérience avec ma mere et mon beau pere!!

Bonjour,


Même si "l'accompagnement de fin de vie " n'est pas partie intégrante des 11 modules, il n'empêche que cela faisant pastie des évènements quotidiens de l'intervenant, on doit y faire face.
Ce que j'appelle accompagnement de fin de vie, c'est s'occuper de la personne en sachant qu'elle se dégrade d'une manière générale et là on peut entrer dans une gestion très délicate du relationnel. Il y a les tensions familiales, le stresse quotidien, en bref un ensemble de paramètres assez difficile à gérer.
Faire face à un décès est autre chose. Vous intervenez chez une personne, elle est hospitalisée et vous apprenez qu'elle décède. Le travail d'intervention est-il le même. Je ne pense pas.

Par contre j'aimerais avoir les témoignages d'AVS qui ont aidé une PA à son domicile durant un certain laps de temps. Comment avez-vous réagi. Comment ressentiez-vous votre intervention dans ces moments-là.