Le Social

bonjour je viens a vous plutôt pour me réconforter dans le choix (bien réfléchi) que je veux faire. aprés un emploi de 23 ans comme commercial dans une banque et un gros raz le bol du manque d'humanité dans mon travail j'envisage de préparer le deavs et de quitter un emploi qui me pése de plus en plus par le peu de consideration de la nature humaine ( autant faire un travail ou l'on se sente utile et ne pas aller au travail a reculons avec une boule au ventre) y-a-t-il parmi vous des personnes qui ont fait ce choix ? pour moi tout est clair cela fait longtemps que j'y réfléchi malheureusement autour de moi certaines personnes ne comprennent pas ce choix qui pour eux est voué a l'echec. moi je préfére m'épanouir dans un travail même difficile plutôt que de subir le harcélement qu'il y a dans mon travail avec toute la souffrance que je fais subir a moi et a ma famille a cause de cet harcélément et ce dénigrement permanent si on ne fait pas les objectifs de vente.Merci pour vos témoignages

Pour te répondre Corrine je travaille dans le milieu du tourisme en tant qu'assistante gouvernante ou je subit beaucoup de pression de la part de la hiéarchie . Elle veut toujours plus j'en ai eu vraiment marre et j'ai demandé à faire la formation du DEAVS pour être mon propre patron plus tard . Il est vrai que j'avais travaillé 7 ans ds une résidence de personnes âgées c'est pour mieux acquérir les techniques en ergonomie et pour mieux connaître les pathologies, la communication la psychologie ds personnes âgées et des enfants que j'ai fait cette reconversion peut-être validerais-je pour métier d'AP.
Bon courage pour la suite il faudra t'accrocher car il y a beaucoup de leçon à retenir

chère Corinne. j'ai travaillé pendant 13 ans dans l'automobile avec les mêmes conditions de travail que toi sur les 3 dernières années. j'ai choisi de travailler dans l'humain: un travail difficile physiquement, c'est une autre fatigue mais quand je vois la satisfaction dans le regard des personnes chez qui j'interviens, je ne regrette pas mon choix. j'ai commencé la formation DEAVS en janvier 2006, j'ai terminé le15/09. j'attends un convocation de la drass de lille pour passer l'oral final.en attendant je suis employée par le ccas de ma ville comme agent social d'aide à domicile en cdd jusqu'à fin décembre.l'oral du deavs est prévu début 2007. Tout en ayant un bac général en poche, 13 ans dans le secrétariat commercial, j'ai fait cette formation par choix et goût du respect de l'être humain. je sais pourquoi je vais travailler : pour aider des personnes fragilisées, leur permettre de rester à leur domicile, d'y vivre décemment, de garder une relation sociale, de les écouter et de les aider dans leur vie de tous les jours; on m'a demandé: "pourquoi avoir baissé de qualification? de niveau?"
j'ai répondu "non, j'ai monté de niveau, dans la relation humaine, de pouvoir faire un travail humain, j'en retire un enrichissement personnel, mais aussi un plaisir de travailler pour des personnes qui en vallent la peine! je sais pourquoi j'ai choisi ce métier, en voyant un sourire, en ayant un accueil chaleureux , en voyant ce que je peux apporter à ces personnes..."
c'est une remise en question totale, je sais que je reprends au bas de l'échelle, mais c'est courageux de repartir à zéro, de retourner en formation, ne serait-ce que pour une meilleure vie familliale aussi, et pour toi corinne, un bien être , et une opportunité de revivre normalement; c'est courageux de changer d'orientation : j'ai 40 ans et ma motivation a des hauts et des bas. mais ta conviction de pouvoir aider les personnes fragilisées, et le goût du contact humain t'aideront beaucoup. reste motivée et fais le bon choix.bon courage

Corinne,

J'ai 52 ans et j'ai changé totalement de vie. J'étais directrice des ventes dans une imprimerie où seul, la rentabilité et le chiffre d'affaires étaient les maîtres mots (ce qui est normal dans une industrie). Mais arrive un âge où il faut un autre moteur pour avancer. J'ai donc fait une formation pour obtenir en juillet 2005 le DEAVS. Il est vrai que la relation avec les personnes âgées (c'est mon seul public) est une relation très interessante. Il est important d'avoir du recul afin d'agir en professionnelle et ne pas mettre trop d'affectif. Par contre ce qui est une grande découverte pour moi, c'est la relation avec l'employeur. Je pensais que dans le social, il y avait le mot social et là je tombe de très haut. En effet nous avons du pain sur la planche pour faire reconnaître notre profession et d'être respectée.
Mais avec toute la pugnacité et l'élan que nous avons, nous réussirons. N'avons nous pas fait à un grand âge (trop vieille pour trouver du travail après 40 ans)un virage à 360 °, alors rien ne nous arrêtera!!! Bon courage les filles
Danielle

bonjour,
merci a toutes pour vos témoignages. Ils me confortent dans mon choix. le parcours de michele est un peu identique au mien et il est vrai qu'a un moment de sa vie d on est beaucoup plus a la recherche de l'humain plutôt que des résultats commerciaux . Vous avez toutes eu mes interrogations et mes doutes , vos témoignages sont la preuvent que je ne fais pas le mauvais choix, même si c'est un travail difficile, il nous apporte tellement sur le plan humain que l'on se sent utile et c'est cela ple plus important .être fiere de ce que l'on a fait et de se que l'on a apporter. pour ma formation j'ai une réunion d'information le 12/12 sur la formation d'auxiliaire de vie et j'ai envoyé un dossier d'inscription pour les pré-requis. Il ne me rest plus qu'a me debarrasser (si je peux dire cela) de mon ancien travail. Je suis actuellement en congé de présence parentale pour enfant malade et j'avoue que je serai complétement libre quand je n'aurai plus aucun lien avec mon ancienne profession(mais cela est une autre histoire) excusez-moi d'avoir été longue et merci encore pour votre soutien dans mes interrogations bon courage a toutes

bonjour, je suis Brigitte je me suis fait licenciée de ma société après 25 ans d'ancienneté j'étais bureaucrate harcelée depuis des années tringballée à droite à gauche j'ai décidé de changer de voie mais attention DEAVS lourd apprendre apprendre j'approche 50 ans dur à assimiler et passer devant des juris pas évident suis quelqu'un de très vite affolée panique et j'ai râté ergo mais ej veux aussi me rendre utile alors on vrra si pas le DEAVS aurais-je peut être du travail quand même suis pas bien en ce moment doit effecture dtage milieu handicapé ai du arrêter un peu crise tétanie il y aura des jours meilluers le choix tu as bien fit ! moi aussi me suis posée des questions et des remords ! mais non il le faut pas ma maman ayant des symptomes de la maladie d'heilzeimer en plus ! le choix est là Brigitte et courage fonce !

Bonsoir,

Je viens de lire vos témoignages et je vous tire mon chapeau, c'est très courageux.
Moi, je recherche le contraire de vous Mesdames. Je souhaite quitter le métier bien qu'en ayant le DEAVS depuis 3 ans. J'aime pourtant ce que je fais mais il est très dur d'en vivre correctement. C'est vrai que c'est très enrichissant et il y a tant de chaleur humaine auprès des personnes âgées ou handicapées. Mais voilà, la route est longue et bien souvent on nous prends à tort pour faire "le grand ménage" voir des domestiques dans certaines familles.
Je dépends d'une association mandataire et bien là, je peux vous dire aussi qu'ils sont là pour faire du fric et pas beaucoup de reconnaissance auprès des salariés qui font tourné leur boîte, 24h/24 7jours/7 et cela toute l'année.
Prenez aussi en compte les contraintes des horaires, soit tôt le matin et souvent tard les soir pour les couchers, bien souvent aussi un emploi du temps éclaté avec des périodes creuses. Les multiples déplacements souvent à votre charges, travailler les jours fériés, les week-end... Si on ne fait pas attention, la vie de famille en prend vite un coup.
Dernier point, on se retrouve souvent sur la touche (sans salaire) lors des décès des employeurs ou départ en maison de retraite, ce qui arrive quand même très régulièrement. On reste dans une situation précaire.

Je ne veux décourager personnes, mais croyez moi après 6 années d'expérience le constat est amère...

Je vous souahite à toutes bonne chance.

Cordialement, Isabelle de Caen.

je ne sais pas depuis quand tu travailles dans ce milieu la mais bon en mon avis on ne travaille pas sur la meme planete
c est un travail dur physiquement et moralement, il n y a plus de vie de famille, du moins si ce sont la que tes seuls revenus, il faut faire des heures des heures et des heures pour un salaire convenable
bien sur nous sommes la avec nos bonnes intentions aider les gens, les accompagner, mais pour eux on ai la pour les sevir, etre leur "bonnes"
il ne faut pas ce leurrer, c est pas une partie de plaisir que de travailler du lundi au dimanche et du dimanche au lundi, elle est ou la vie de famille.
il faut toujours faire le dos rond, devant les personnes aidees, l association, le conseil general, ils sont la te donne des ordres et tu ne dois rien dire, sinon tu perds ton contrat, c est trop facile trop precaire, il faudrait revoir tout le système enfin ca c est au bout de x annees de travail, bon courage tout de meme