Auxiliaire de vie sociale, agent à domicile et assistante de vie
Publié : 18 sept. 2007 08:37
Je vois dans vos interventions sur le forum que souvent vous parler de diplôme, les avantages, les salaires, la reconnaissance ou le besoin de faire reconnaître ce diplôme !
Honnêtement, je suis « femme de ménage » dans mon assoc.
Mais, je fais tous ce que font les « diplômées », voir les infirmières que je remplace souvent (sauf bien entendu les piquouses ou gestes médicaux, bien qu’on me l’ait déjà demandé ! Et oui, je fais les pilulier et je donne les médicaments…)
Donc, je cherchais des infos sur le net, quant à ce qui est dit sur nos différences, entre nous.
Auxiliaire de vie sociale, agent à domicile et assistante de vie
Niveau scolaire requis : aucun.
Que font-elles ? Toutes effectuent le même type de tâches. A une différence près : elles ne travaillent pas pour les mêmes bénéficiaires. Ainsi l’auxiliaire de vie intervient auprès des personnes handicapées qui ne parviennent plus à effectuer par elles-mêmes les gestes de la vie quotidienne. L’assistante de vie se préoccupe davantage des familles dans lesquelles le père ou la mère n’est plus à même d’assumer ses responsabilités face aux tâches ménagères. L’agent à domicile (aide à domicile ou aide ménagère), quant à elle, s’adresse aux personnes âgées.
Leurs qualités :
Un excellent équilibre physique et moral (en particulier pour les travailleuses familiales) mais également une grande capacité d’adaptation. Autres qualités requises : le goût du contact et un sens aigu de l’organisation.
Quelle formation ? Bien souvent, les professionnelles de l’aide à domicile exercent leurs fonctions sans formation ni diplôme préalable. Il est clair que ce domaine d’activité se caractérise, encore aujourd’hui, par un très faible niveau de qualification. Néanmoins, les formations existent. Ainsi, les métiers d’auxiliaire de vie nécessitent une formation sanctionnée par le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS). Les assistantes de vie doivent passer le titre professionnel délivré par le ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité. Malgré les stages, le DEAVS est plus théorique. Il dure neuf mois. À contrario, le titre professionnel dure six mois et est plus axé sur une mise en pratique. Afin d’intégrer l’une de ces deux formations, il faut avoir un bon niveau de français et de calcul, et l’équivalent d’un niveau 3ème. D’autres formations peuvent conduire à des équivalences totales ou partielles du DEAVS telles que les BEP carrières sanitaires et sociales mention "aide à domicile", BEPA option "service aux personnes" ou CAP petite enfance par exemple.
Combien gagnent-elles ?
Les auxiliaires de vie, les auxiliaires familiales, et les aides ménagères sont employées, le plus souvent, à temps partiel, et sont rémunérées à l’heure. Les titulaires du DEAVS sont en général mieux payées que les titulaires du titre professionnel et celles qui ne disposent d’aucune formation. EN 2005, les salaires étaient, dans le secteur publique, de 1167€ (en début de carrière) à 1558€ (en fin de carrière), primes non comprises ; dans le secteur privé, les salaires étaient de l’ordre de 1475 € à 1985 €.
Le marché de l’emploi est en forte croissance. Elles seraient 177 000 selon les estimations du ministère de l’Emploi, des Relations Sociales et de la Solidarité. La diversification et l’expansion de ce secteur s’explique par "l’allongement de la durée de la vie, la solvabilité croissante d’un certain nombre de retraités, la création de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) mais aussi grâce au développement général des services aux personnes et aux familles".
Honnêtement, je suis « femme de ménage » dans mon assoc.
Mais, je fais tous ce que font les « diplômées », voir les infirmières que je remplace souvent (sauf bien entendu les piquouses ou gestes médicaux, bien qu’on me l’ait déjà demandé ! Et oui, je fais les pilulier et je donne les médicaments…)
Donc, je cherchais des infos sur le net, quant à ce qui est dit sur nos différences, entre nous.
Auxiliaire de vie sociale, agent à domicile et assistante de vie
Niveau scolaire requis : aucun.
Que font-elles ? Toutes effectuent le même type de tâches. A une différence près : elles ne travaillent pas pour les mêmes bénéficiaires. Ainsi l’auxiliaire de vie intervient auprès des personnes handicapées qui ne parviennent plus à effectuer par elles-mêmes les gestes de la vie quotidienne. L’assistante de vie se préoccupe davantage des familles dans lesquelles le père ou la mère n’est plus à même d’assumer ses responsabilités face aux tâches ménagères. L’agent à domicile (aide à domicile ou aide ménagère), quant à elle, s’adresse aux personnes âgées.
Leurs qualités :
Un excellent équilibre physique et moral (en particulier pour les travailleuses familiales) mais également une grande capacité d’adaptation. Autres qualités requises : le goût du contact et un sens aigu de l’organisation.
Quelle formation ? Bien souvent, les professionnelles de l’aide à domicile exercent leurs fonctions sans formation ni diplôme préalable. Il est clair que ce domaine d’activité se caractérise, encore aujourd’hui, par un très faible niveau de qualification. Néanmoins, les formations existent. Ainsi, les métiers d’auxiliaire de vie nécessitent une formation sanctionnée par le diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS). Les assistantes de vie doivent passer le titre professionnel délivré par le ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité. Malgré les stages, le DEAVS est plus théorique. Il dure neuf mois. À contrario, le titre professionnel dure six mois et est plus axé sur une mise en pratique. Afin d’intégrer l’une de ces deux formations, il faut avoir un bon niveau de français et de calcul, et l’équivalent d’un niveau 3ème. D’autres formations peuvent conduire à des équivalences totales ou partielles du DEAVS telles que les BEP carrières sanitaires et sociales mention "aide à domicile", BEPA option "service aux personnes" ou CAP petite enfance par exemple.
Combien gagnent-elles ?
Les auxiliaires de vie, les auxiliaires familiales, et les aides ménagères sont employées, le plus souvent, à temps partiel, et sont rémunérées à l’heure. Les titulaires du DEAVS sont en général mieux payées que les titulaires du titre professionnel et celles qui ne disposent d’aucune formation. EN 2005, les salaires étaient, dans le secteur publique, de 1167€ (en début de carrière) à 1558€ (en fin de carrière), primes non comprises ; dans le secteur privé, les salaires étaient de l’ordre de 1475 € à 1985 €.
Le marché de l’emploi est en forte croissance. Elles seraient 177 000 selon les estimations du ministère de l’Emploi, des Relations Sociales et de la Solidarité. La diversification et l’expansion de ce secteur s’explique par "l’allongement de la durée de la vie, la solvabilité croissante d’un certain nombre de retraités, la création de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) mais aussi grâce au développement général des services aux personnes et aux familles".