Le Social

Bonjour,

Je m'adresse plus particulièrement aux responsables de secteur, chefs de service et directeurs d'associations ou d'organismes de maintien à domicile qui lisent ce forum, si vous n'avez pas fuit, biensûr.



Il ressort dans les témoignages de différents posts, et cela est confirmé par le CG de mon département, chaque organisme ou association applique ses propres règles, c'est à dire ses propres limites et obligations dans la façon d'intervenir auprès de ses bénéfiçiaires.

Les limites et les obligations ne sont pas posées clairement à l'embauche, JAMAIS.
La majorité du temps, aucun courrier ne circule pour avertir les salariés qui travaillent sur le terrain des risques encourus à franchir certaines limites comme celle des soins sur escarres, la confidentialité également est très mal respectée (mais pas que par les gens des terrain), respecter le travail des autres intervenants à domicile ainsi que celui des collègue devrait aussi être une obligation,et le problème de donner ou non les médicaments etc...

Est ce que vous avez des idées pour remédier à ce genre de problème ?
Avez-vous déjà proposé des solutions ? si oui, ont -elles été mise en place ?


Je pense que c'est important de définir clairement les limites ,de nos interventions, ce qui éviterait bien des débordements et des conflits inutiles.
Qu'en pensez-vous ?


Au plaisir d'ouvrir le débat et de le faire évoluer,


cordialement

fifi

Bonjour Fifi,

Je suis d'accord avec toi,il est très difficile de savoir quand les limites sont atteintes.Actuellement je fais du tutorat avec des jeunes qui sont en cdd, et pour elles faire une toilette avec des escarres ne semblent pas les géner. Faire un plumier non plus, se tuer le dos à soulever des personnes alors qu'il serait plus simple d'utiliser un lève personne.En tout les cas dans mon association ils veulent que les limites soient bien définis, pour cela je me rends bien compte sur le terrain que certaines n'osent pas dire non ,cela ne correspond pas à mon métier .J'attends les réponses que d'autres avs feront part sur ce forum pour me rendre compte des limites de certaines associations A bientot MARIE

Fifi,
Chez nous les choses sont claires quand on recrute. Mais sur le terrain elles peuvent être confrontées a des choses auxquelles ont avait pas pensé! Donc dans le doute, elles me passe un copu de fils et on évalue ensemble la sitauation, et le Directeur en est avisé.
Quand vraiment on a un doute, on ne fait pas, on se renseigne a droite a gauche et on donne une réponse la fois d'apres.

Je suis en contact avec les concurrents pour savoir également ce qu'ils font dans des situations similaires.

A chaque nouveau contrat, la famille recoit une plaquette qui reprend ce qui peut être fait ou pas. J'ai commencer a la retravailler pour en éditer de nouvelles pour 2008. Pour ce faire, je travaille en collaboration avec la CAF et toute l'équipe. La plaquette finale sera approuvée par TOUS avant d'être distribuée.

Voila!

Bonjour Angélik,


Oui, c'est vrai chez nous il y avait des plaquettes, mais elles ne sont plus à jour et concernent seulement les limites et obligations pour le ménage. Je n'ai pas l'impression qu'elles soient encore distribuées.


Quelle chance d'être concerté avant l'édition de la plaquette, c'est vraiment une bonne idée !

si j'osais .... je te demanderais bien de m'en révéler les grandes lignes .
Je suis trop culottée, dis moi ?

Merci à Marie de participer au débat.
Bonne journée à tous.

fifi

angélik bonjour. Qu'est que c'est ces plaquettes?? Nous avons eu une fiche de ce que l'on doit faire ou pas( non différencier entre les aides ménagères et les avs) CONCLUSION tout le monde dans le mm panier Pour bcp d'entre nous c'est très difficile!!!! de savoir exactement ce que l'on doit faire malgré cette fiche Nous avons essayé de parler à la direction : de toute facon il faut faire aussi les taches ménagères donc pas de différences entre ces 2 services!! Nous avons demandé de bien vouloir différencié ces 2 services pour nous, et aussi pour les personnes aidées( mm si l'on explique que l'on est avs ou am c'est vrai que les pa ne comprennent pas toujours cette petite différence (mais qui est q mm reco nnue!!! ) donc nous souhaiterions une fiche avec les roles bien différenciés d'une AM et d'une AVS ,pour nous et les personnes aidées!!! A ce jour RIEN N'EST FAIT.....

Comme je vous l'ai dit, on retravaille dessus avec la CAF, et d'alleurs demain on se retrouve (fassad, ****, caf) pour travailler a nouveau.

J'ai l'espoir que pour janvier 2008 on puisse la distribuer.

Actuellement je distribue les plaquettes éditées par la caf en juin 2007, intitulées "le point sur l'aide a domicile"

C'est avec un grand plaisir que je vous ferai parvenir un exemplaire quand il sera validé par tout le monde...mais pas avant janvier, je pense!

Bonjour,
Il existe un référentiel DEAVS, dont je me sers, lors du premier entretien avec un bénéficiaire.
Le livret d'accueil (prévu par arrêté d'agrément-qualité) précise le rôle de l'AVS et ses limites.
Souhaitons que toute association ou entreprise soit rigoureuse en ce domaine pour la protection des salariées, mais aussi que ces mêmes salariées soient suffisamment sérieuses pour ne pas s'exposer à problèmes.
Claire. Auxiliaire de vie,entrepreneur individuel.

Bonjour tout le monde !

Merci Claire pour l'info, je viens de trouver le fameux livret d'accueil :



http://www.servicesalapersonne.gouv.fr/ ... 241105.pdf

Bonjour Angelik

de quel département êtes vous SVP? merci de me répondre

Bonsoir,

Autres dénominations : auxiliaire de vie , agent social territorial qualifié.

Rôle et missions : L’auxiliaire de vie sociale, titulaire d’un titre ou d’un diplôme de niveau V DEAVS, réalise de façon soutenue auprès des personnes les plus dépendantes, l’ensemble des tâches dévolues à l’aide à domicile.
Dans la continuité de l’aide à la réalisation des tâches domestiques et ménagères vers l’accomplissement des gestes essentiels de la vie quotidienne, il/elle peut être amené(e) à effectuer une activité de nuit:
Il/elle aide à faire (stimule, accompagne, soulage, apprend à faire) et/ou fait à la place d’une personne qui est dans l’incapacité de faire seule les actes ordinaires de la vie quotidienne.
Il/elle effectue un accompagnement social, moral et relationnel auprès des publics fragiles, en vue de préserver ou de reconstruire l’autonomie de la personne.
Il/elle participe à l’évaluation de la situation, adapte son intervention en conséquence et coordonne son action avec l’entourage familial et l’ensemble des autres intervenants à domicile.
Il/elle contribue à l’ouverture de la personne sur l’environnement extérieur.
Il/elle ne doit jamais se substituer au personnel médical et paramédical. Son action, placée sous la responsabilité d’un responsable hiérarchique, se définit jusqu’à la limite des actes nécessitant l’intervention d’une profession autre que la sienne.

Ce qu’une auxiliaire de vie sociale peut faire :
En plus des tâches réalisées par l’aide à domicile, l’auxiliaire de vie sociale peut :
• réaliser les actes avec et non à la place de la personne (sauf impossibilité),
• aider à se lever, à se coucher, à s’asseoir, à se déplacer,
• veiller à l’hygiène corporelle, aider ou réaliser la toilette d’une personne non valide,
• aider aux changes et à la surveillance des risques cutanés,
• couper les ongles des pieds et des mains sauf contre-indication médicale ou paramédicale (diabète, artérite…),
• réaliser des repas équilibrés et conformes aux éventuels régimes prescrits et aider à la prise du repas,
• stimuler les relations sociales et l’ouverture sur le monde( journal, internet…),
• repérer la souffrance et participer au soutien moral,
• aider au repérage temporel et spatial,
• briser l’isolement social, familial et géographique,
• motiver la personne, soutenir moralement et assurer la sécurité de la personne,
• aider la personne dans la rédaction de sa correspondance,
• administrer les médicaments dans le cadre d’une prescription médicale précisant “acte de la vie courante” (voir fiche repère n°10),
• faire la lecture, faciliter l’accès à des sources d’informations,
• dialoguer, pratiquer l’écoute active,
• essayer de comprendre la plainte.

Ce qu’une auxiliaire de vie sociale ne peut pas faire :
• réaliser des soins médicaux et para-médicaux,
• s’immiscer dans les affaires de famille et dans la vie privée des personnes,
• avoir procuration sur le compte bancaire et gérer l’argent,
• s’occuper du jardin,
• couper, fendre ou entreposer du bois,
• rendre service à toute autre personne qu’au bénéficiaire,
• nettoyer des pièces ou s’occuper du linge d’autres occupants (famille ou locataires),
• effectuer à son propre domicile et pour le même bénéficiaire, des travaux supplémentaires quels qu’ils soient,
• demander un service à la personne âgée, accepter de l’argent, des valeurs ou objets ou les garder en dépôt.
Protocole appliqué par des CCAS reconnaissant le DEAVS à titre d'agent social territorial qualifié.
cphsab