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et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 08:09
par valerie
je sais que toutes et tous, sommes pris par les soucis de fric et de non reconnaissance, mais à part cela, comment se passent nos journées? on ne parle pas de nos bénéficiaires, de leur famille et des autres intervenants avec lesquels, nous formons une équipe. moi j'aimerai savoir comment vous gérez les relations avec la famille, en sachant que celle ci est souvant plus chiante que la personne dont vous vous occupez? et les infirmières sadiques, est ce qu'il y'a des prises de bec? est ce que parfois, vous n'avez pas envie de les envoyer tous péter?

Re: et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 09:02
par CQFD
Valérie,
te rends tu compte de ce que tu écris...:

"celle ci est souvant plus chiante que la personne dont vous vous occupez"

"infirmières sadiques"

"vous n'avez pas envie de les envoyer tous péter"

......et après les AVS s'étonnent du manque de reconnaissance ! Il faudrait déja en avoir pour ceux avec qui vous travaillez.

C'est fou d'avoir un langage pareil et de se dire travail social. J'avoue ne pas comprendre.

Savoir s'exprimer correctement en repectant chacun....c'est peut être par là qu'il faudrait commencer, non?

Re: et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 13:32
par valerie
non,je ne m'en suis pas rendu compte et je ne culpabilise pas du tout. Je ne m'appelle pas soeur valerie, et ce matin, j'avais envie de m'exprimer de la sorte. Tu sais, il faut exorciser des trucs de temps en temps, et de toute facon je pense ce que j'ai dit.

Re: et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 14:04
par CQFD
Il n'y a pas besoin de s'apeller "Soeur Valérie" pour respecter les autres.

Tant mieux si tu ne culpabilise pas, mais ne soit étonné de ce qui arrive.

Des gens sont peut être irrespectueux envers toi...tout simplement parce que tu l'es aussi.

Bonne journée Calimero.

Re: et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 15:14
par fleurette
Bonjour Valérie,

Je comprends bien ce que tu ressens! Moi aussi j'ai des interventions où je suis confrontée à la famille et c'est pas évident.J'ai le sentiment qu'ils dévalorisent notre métier. Tiens pour exemple, je m'occupe d'une dame âgée dont la fille est une infirmière à la retraite, eh bien je peux te dire que quand elle est là, je suis stressée car elle est toujours sur mon dos, à me dire comment je dois travailler, à me faire des réfléxions, pfff dur dur....Elle a même osé me dire que je n'ai pas d'avenir dans mon association! Du coup, je finis par l'ignorer....

Re: et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 18:04
par ninja
on a tous passé par la ,mais il y a facon de dire
je suis d accord avec toi l ignorance est une grande qualitée a partir du moment ou tu fais ton travail correctement on ne peu rien te reprocher
c est pas tjrs facile pour la famille non plus
restons de bonne avs en respectant les personnes pour qui on travaille c est quand meme grace a eux qu on a un salaire a la fin du mois

Re: et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 18:46
par noelle
Bonjour Valérie,
il y a des fois c'est vrai que c'est dur, surtout si l'on fait bien notre travail, et qu'on est sensible aux reflexions desagreables, surtout si on est fatigue de surcroit, mais il y a tant de beneficiaires aimables et reconnaissants, et leur famille vraiment sympa que je relativise quand quelquefois je tombe exeptionnelemment sur des gens qui ne reconnaisseent pas notre travail,
bon courage a toi, amicalement

Re: et sur le terrain?

Publié : 12 mars 2008 23:51
par valerie
oui, c'est cela que je voulais savoir. moi, je n'ai pas droit à des reflexions désagréables,je suis un lien entre la personne aidée, sa famille et les autres intervenants. Parfois, c'est très lourd, car la famille a tendance à se reposer totalement sur moi,et quand il y'a urgence, c'est la panique, elle débarque et s'aperçois que les médecins et autres vont s'adresser à moi pour les questions essentielles. Je sert de tampons entre elle et les infirmières qui ne sont pas spécialement douces, il y'a forcément des tensions, car trop rapides, leurs interventions ne sont pas adaptéés au rhytme d'une personne agée. ces infirmières sont tendues dès que la famille les empechent de faire la toilette comme elles l'entendent, et là, ca devient la guerre, et pendant que tout le monde se bat, la petite vieille attend toute nue, que l'on s'occupe d'elle, c'est n'importe quoi! c'est sur que la reconnaisance est dans le fait que cette personne attend beaucoup de gens comme vous et moi, pour la sortir de cet enfer. Mais la reconnaissance n'était pas le sujet, ni le salaire, ni les convention etc... j'avais envie que l'on s'exprime sur ce que l'on ressent, que ce soit positif ou négatif, car ici, on peut le faire, car nous faisons toutes et tous (pardon!) le meme travail, et sur le terrain, ce n'est pas toujours évident, il faut etre solide psychologiquement. La pression est constante, on peut le sentir chez Fleurette par exemple. La famille peut etre sympa, ca ne veut pas forcément dire que tout va se passer pour le mieux si il y'a un déni de la maladie.