Le Social

bonjour,
aujourd'hui, je viens d'essuyer un rapport au bureau alors je ne sais pas comment réagir
J'interviens chez une dame de 87 ans qui a fait une chute dans la nuit. Les infirmières d'un autre secteur que le mien interviennent aussi... A la suite de cette chute et apres visite du medecin il a été souhaitable mais pas indispensable que celle ci soit hosîtalisée. Jai donc joint la famille (au téléphone car éloignée) celle ci me reponds de ne rien faire pour le moment car pas de blessures juste un bleu au visage. J'ai donc pris en compte les souhaits de la famille qui étaient de mettre en place un lit médicalisé ainsi que le port de protection pour la nuit.Le soir même bien que n'etant pas de service j'ai donc couchée cette personne mais je lui ai mis l'alarme autour du coup. Elle a fait une nouvelle chute et heureusement j'ai pu intervenir a 6 heures du matin pour la relever et lui faire la toilette avant de la recoucher. plus tard dans la matinée, l'infirmière est arrivée et m'a fais comprendre sur un ton qui ne laissait planer aucun doute que je n'etais pas qualifié pour faire une toilette (je n'ai pas encore le deavs) a present cette personne est hospitaliée car la famille est venue et souhaite la mettre en structure. Maintenant, on me reproche de m'etre opposée a son hospitalisation des le premier jour et d'avoir fait le boulot des infirmières...Elles ont appellées mon bureau pour se plaindre de mon travail et de mon attitude mais
qu'aurais je du faire???
qu'auriez vous fait à ma place?
Merci de vos reponses je suis un peu perdue

Bonjour Prisca,
Qui a appele ton association les infirmieres ? ou la famille ?
Déja peut être que le medecin aurait du peut etre la faire hospitaliser ? et la famille qui au telephone te dit les instructions sans se deplacer, tu as cru bien faire, tu as fait de ton mieux,
de toute façon j'ai remarque qu'on a pas droit a l'erreur, s il arrive quelquechose , c'est pour notre pomme,
courage prisca
tient nous au courant de ce que ton association a dit,
amicalement

bonjour noelle

Merci pour ton soutien, aujourd'hui j'en ai particulièrement besoin...
En fait ce sont les infirmieres qui ont appelée mon asso pour se plaindre mais la famille les soutient... je ne pouvais pas faire autrement que de reagir vite car c'etait le week end et la famille habitent a plus de 4 heures de route et a mon premier contact elle ne souhaitait pas se déplacer.
Pour ce qui est de mon asso je ne sais pas encore ce que cela va donner je n'ai pas eu de rencontre avec ma presidente pour le moment. je ne suis pas spécialement en bon terme avec elle, mais je lui accorde le fait qu'elle est juste et droite et que par conséquent elle devrait logiquement me soutenir.. a voir

N'est-ce pas le médecin (ou les infirmières)qui aurait dû prévenir la famille?

Si tu n'étais pas de service le soir pourquoi étais-tu présente chez cette personne pour la coucher?

S'il y avait un lit médicalisé pourquoi les barrieres de sécurités n'étaient pas installées?

L'alarme autour du cou? est-ce bien serieux?

Et pourquoi c'est toi qui étais là à 6h du matin? etait-ce l'heure où tu devais intervenir? où bien as-tu été prevenue par l'alarme?

N'aurais-tu pas mieux fais d'appeler les pompiers ou le médecin au lieu de la relever toi-même?

Le problème de cette situation n'est certainement pas la TOILETTE mais le fait que tu a pris des responsabilités qui n'étaient pas les tiennes,tu aurais dû prévenir ta responsable, et ne pas dépasser tes LIMITES DE COMPETENCE!

Il faut savoir dire NON,à la famille, à la personne aidée,à l'employeur.......... qui en demandent parfois trop et qui nous tombent dessus quand il y a un PROBLEME,là on ne veut voir que la RESPONSABILITE de l'aide à domicile!

j'étais chez elle le soir à la demande d'une voisine (je precise que la personne chez qui j'intervenais etait aussi une voisine)
Le lit médicalisé n'est arrivé que le lendemain
j'ai mis l'alarme autour du coup car la veille elle etait sur la table de nuit et la pauvre dame n'a pas pu l'attraper et est resté par terre plus de 4 heures avant qu'on ne la trouve
j'etai chez elle a 6 heures car l'alarme se declence chez une voisine qui a 84 ans et qui se voyait mal la relever elle m'a donc téléphonée pour que j'y aille (solution de facilité)
elle n'etais pas bléssée et donc rien ne justifiais l'intervention des pompiers ni du medecin
Pour finir tu as raison je n'aurais pas du prendre des responsabilité qui n'etaient pas les miennes mais aurais je du rester bien tranquillement chez moi à 6 heures du matin et la laisser se debrouiller ou bien ai je eue raison d'avoir un minimum de conscience professionnelle???(prevenir ma responsable a 6 heures du mat et qui plus est le week end?)
voila pas toujours facile de dire NON

prisca, je pense que tu as dépassé les limites, ce n'était pas à toi de prendre autant d'initiatives, mais tu as certainement le coeur content d'avoit bien agit,
mais n'espère jamais un remerciement de qui que se soit,
maintenant, on te reproche tes initiatives, je m'excuse mais j'espère que cela va te servir de leçon,
tu n'es pas mère thérésa,
et si elle c'était tuée en tombant du lit la deuzième fois,
tu imagines seulement dans létat que tu serrais;
reviens sur terre
et gardes tes distances avec une profession bien ingrate, profession que j'excerce depuis 26 ans
cordialement

Marianne,
pourquoi dis tu que l'alarme autour du cou esce bien serieux, cela m'inquiete, car moi mes beneficiaires ont presque tous une alarme qu'ils mettent au cou la nuit ??? c'est leur famille des le debut qui leur ont mis
aussi, en formation on nous apprends bien a relever la personne si bien sure elle n'a rien !! moi je constate souvent sur les cahiers de liaison que la personne est tombee souvent et que l'auxiliaire de vie la relevée
Elle a bien prevenue le docteur ; lui a dit que l'hospitalisation n'etait pas indispensable,sinon il l'aurait fait immediatement et en plus elle a eu la famille qui lui dit de faire comme çà , elle les a bien prevenues, et maintenant tout se retourne contre elle, moi, personnellement je trouve cela injuste,
Pour ta derniere phrase je suis entierement d'accord avec toi, c 'est exactement çà
amicalement

Prisca,

Un conseil : mets par écrit les circonstances et le déroulement de toute l'affaire , dans l'ordre chronologique, comme tu l'as fait sur le site (N'oublie aucun détail, médecin, paroles de la famille, etc...).
Fais un exemplaire pour ton asso, et l'autre pour toi.

Ce genre de stituation arrivera encore, si les assos continuent de ne pas prendre leurs responsabilités : former et informer les intervenants, lister les tâches, remettre un livret d'acceuil aux familles , etc... mais les aides à domicile doivent également s'informer....

Tu as réagis de la sorte car c'était une situation d'urgence, infirmière et famille se sont déchargées sur toi, alors qui est en faute? toi? ou des personnes qui n'ont pas jugé necessaire de se déplacer ou infirmières et docteur qui n'ont pas mis en oeuvre tout ce qu'il fallait pour un cas comme celui ci? meme si tu as dépassé tes limites,de l'autre coté on peut dire qu'il y'a non assistance à personne en danger!ne te laisse pas faire!

prisca,
votre employeur est responsable de vos faits et gestes. Cette responsabilité trouve son fondement dans l'article 1384, alinéa 5, du Code civil qui rend les maîtres et commettants (responsables) du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont employés.
Le rapport entre votre employeur et vous implique l'état de subordination sur laquelle repose votre responsabilité. Cette responsabilité suppose la réalisation de deux conditions :
- vous devez avoir commis une faute et il appartient à la victime d'en apporter la preuve (non aux différents intervenants) ;
- vous devez avoir agi alors que vous étiez tenue par le lien de subordination (référence : Cassation sociale du 1er décembre 1982, no 81-15361).
Si ces 2 conditions sont remplies, la responsabilité de votre employeur est engagée sans qu'il puisse s’en dégager en se défendant qu'il n'a lui-même commis aucune faute ou qu'il n'a pu empêcher la réalisation du dommage.
Ce n'est que s'il est établi que vous avez agi en dehors du cadre de vos fonctions sans autorisation et à des fins étrangères à vos attributions que votre employeur peut échapper à sa responsabilité.
Si vous avez agit sans excéder les limites de la mission que votre employeur vous a confié vous ne peut être déclaré responsable du dommage que vous avez causé à autrui sur la base de l'article 1382 du Code civil (référence : Cassation, assemblée plénière du 25 février 2000, no 97-17378, Bulletin assemblée plénière n° 2), cependant il y deux limites :
- 1°/ en cas d'infraction intentionnelle vous pouvez être tenu d'en réparer les conséquences dommageables dès lors que l'infraction a donné lieu à sa condamnation pénale (référence : Cassation, assemblée plénière du 14 décembre 2001, n° 00-82066, Bulletin assemblée plénière n° 17) ;
- 2°/ si vous disposez d'une indépendance professionnelle dans l'exercice de votre travail (référence, Cassation 1re chambre civile du 13 novembre 2002, no 00-22432, Bulletin. civil I, n° 263).
Toutefois, la responsabilité de votre employeur ne pourra être mise en cause si vous avez agi à des fins étrangères à vos attributions, c'est-à-dire à l'intérêt de votre employeur, sans son autorisation et que vous vous êtes placée hors de vos fonctions (référence : Cassation, assemblée plénière du 19 mai 1988, n° 87-82654), en tout état de cause ce qui vous est confiée en vue de son exécution reste sous la garde de votre employeur (référence : Cassation sociale du 20 avril 1967 n° 61-12516, Bulletin civil IV, page 262).
A l'avenir :
- agissez avec plus de discernement,
- laissez des traces écrites,
- prenez connaissance de la fiche de fonction qui correspond à votre qualification.
- refusez d'appliquer ce qui ne lui correspond pas en vous référant à ce qui est exposé ci-dessus.
cphsab