Besoin d'avis sur une toilette + suite à une panne de courant comment réagir
Publié : 10 avr. 2008 20:33
**** 1e partie : la toilette du soir ****
J'interviens tous les soirs de la semaine chez une personne âgée, où je remplace l'habituel en arrêt maladie, qui a pour habitude de dépasser ses limites de compétences (je ne le lui reproche pas, il fait ce qu'il veut) mais qui sait ce qu'il fait (je ne peux pas dire pourquoi il sait ce qu'il fait – le monde est trop petit).
Habituellement, cette personne qui a pesé jusqu'à 180 kg et en pèse maintenant 130 fait une toilette simplifiée le soir (le matin c'est IDE) : par agent à domicile très expérimenté habituellement / AVS débutant avec moi, une toilette du dos, sous les aisselles et les seins, et intime. Puis lui masser l'épaule droite. Puis mise au fauteuil (elle marche).
Lors de la toilette, je suis confronté à ses habitudes : éconazole là où c'est rouge (et en plus il y a des coupures dans les plis), j'ai même eu éosine au début, voltarène pour le massage (en ce moment c'est juste de l'huile), septivon parfois pour la toilette intime de devant et pour les bains de pied. Tout cela sans ordonnance médicale.
La toilette en soi est simple, mais elle nécessite l'usage de médicaments comme je viens de le dire. Pour vous, devrait-il s'agir d'une toilette médicalisée ou suffirait-il de demander une ordonnance au docteur pour autoriser les AVS à utiliser ces produits ?
**** 2e partie : la panne de courant ****
Mardi dernier, j'ai été confronté à un autre problème. Comme souvent, sa fille et son beau-fils sont présents durant l'intervention, puisqu'ils vivent temporairement chez elle. Or ils ont eu un problème au moment où l'on finissait la toilette, le lit médical en position haute. Le compteur électrique a sauté. Le beau-fils s'y connaissant, il n'y avait presque aucun doute : le compteur devait être changé. Je suis parti, la famille étant là et attendant EDF, en laissant la personne allongée dans son lit avec son oreiller (le dossier était baissé avant la panne). Si je la sortais du lit, c'était depuis la position haute (sans toucher terre) et en plus elle n'aurait plus pu y retourner. Sans compter qu'elle refuse que l'on mette l'une des deux barrières (on est drôle ou spécial pour elle si on le fait, elle sait vous le reprocher, gentiment cependant mais elle sait insister). Donc je préférais qu'elle reste comme ça, avec sa fille et son beau-fils.
Or, ce soir, en discutant avec ces deux derniers, ils m'ont dit (pas pour me le reprocher, mais pour me le faire savoir, c'était gentil pas pour polémiquer) que ce soir-là j'avais commis une faute grave parce que je n'aurais jamais dû partir tant qu'EDF n'était pas là (même si eux étaient là) et que je n'aurais pas dû la laisser dans son lit mais la sortir.
J'aimerais avoir votre avis sur ces deux points parce que je ne partage pas le leur. Comme ils étaient là, et que j'ai demandé si je pouvais partir, je n'avais aucune obligation de rester. En revanche, si elle avait été seule, j'aurais été contraint de rester et de contacter la famille et EDF je suis d'accord. Concernant le fait de la sortir du lit, je ne vois aucune obligation professionnelle de le faire. Si la personne en fait la demande, je le fais en la prévenant bien qu'elle n'a aucun moyen d'y retourner. Si elle fait la demande de rester dans le lit, je dois respecter son choix et trouver une position confortable pour peut-être plusieurs heures. Mais vous, que pensez-vous de cette situation ? Quelle était l'attitude à adopter ce soir-là ?
J'interviens tous les soirs de la semaine chez une personne âgée, où je remplace l'habituel en arrêt maladie, qui a pour habitude de dépasser ses limites de compétences (je ne le lui reproche pas, il fait ce qu'il veut) mais qui sait ce qu'il fait (je ne peux pas dire pourquoi il sait ce qu'il fait – le monde est trop petit).
Habituellement, cette personne qui a pesé jusqu'à 180 kg et en pèse maintenant 130 fait une toilette simplifiée le soir (le matin c'est IDE) : par agent à domicile très expérimenté habituellement / AVS débutant avec moi, une toilette du dos, sous les aisselles et les seins, et intime. Puis lui masser l'épaule droite. Puis mise au fauteuil (elle marche).
Lors de la toilette, je suis confronté à ses habitudes : éconazole là où c'est rouge (et en plus il y a des coupures dans les plis), j'ai même eu éosine au début, voltarène pour le massage (en ce moment c'est juste de l'huile), septivon parfois pour la toilette intime de devant et pour les bains de pied. Tout cela sans ordonnance médicale.
La toilette en soi est simple, mais elle nécessite l'usage de médicaments comme je viens de le dire. Pour vous, devrait-il s'agir d'une toilette médicalisée ou suffirait-il de demander une ordonnance au docteur pour autoriser les AVS à utiliser ces produits ?
**** 2e partie : la panne de courant ****
Mardi dernier, j'ai été confronté à un autre problème. Comme souvent, sa fille et son beau-fils sont présents durant l'intervention, puisqu'ils vivent temporairement chez elle. Or ils ont eu un problème au moment où l'on finissait la toilette, le lit médical en position haute. Le compteur électrique a sauté. Le beau-fils s'y connaissant, il n'y avait presque aucun doute : le compteur devait être changé. Je suis parti, la famille étant là et attendant EDF, en laissant la personne allongée dans son lit avec son oreiller (le dossier était baissé avant la panne). Si je la sortais du lit, c'était depuis la position haute (sans toucher terre) et en plus elle n'aurait plus pu y retourner. Sans compter qu'elle refuse que l'on mette l'une des deux barrières (on est drôle ou spécial pour elle si on le fait, elle sait vous le reprocher, gentiment cependant mais elle sait insister). Donc je préférais qu'elle reste comme ça, avec sa fille et son beau-fils.
Or, ce soir, en discutant avec ces deux derniers, ils m'ont dit (pas pour me le reprocher, mais pour me le faire savoir, c'était gentil pas pour polémiquer) que ce soir-là j'avais commis une faute grave parce que je n'aurais jamais dû partir tant qu'EDF n'était pas là (même si eux étaient là) et que je n'aurais pas dû la laisser dans son lit mais la sortir.
J'aimerais avoir votre avis sur ces deux points parce que je ne partage pas le leur. Comme ils étaient là, et que j'ai demandé si je pouvais partir, je n'avais aucune obligation de rester. En revanche, si elle avait été seule, j'aurais été contraint de rester et de contacter la famille et EDF je suis d'accord. Concernant le fait de la sortir du lit, je ne vois aucune obligation professionnelle de le faire. Si la personne en fait la demande, je le fais en la prévenant bien qu'elle n'a aucun moyen d'y retourner. Si elle fait la demande de rester dans le lit, je dois respecter son choix et trouver une position confortable pour peut-être plusieurs heures. Mais vous, que pensez-vous de cette situation ? Quelle était l'attitude à adopter ce soir-là ?