Je suis démoralisée
Publié : 09 févr. 2009 23:19
Bonsoir, je viens de découvrir ce forum et j'espère y trouver soutien et conseils. Je me sens très isolée sur le plan professionnel travaillant chez des particuliers employeurs directs depuis 4ans.
Je suis diplômée dans un autre métier (ergonome)mais ne trouvant pas d'emploi en cdi temps plein dans ma région, j'ai pris ce poste d'auxliaire de vie. Le travail est difficile, je m'occupe de 2 personnes âgées lourdement handicapées sur fauteuil roulant(lever/toilettes complètes/repas, ménage, etc...)et je m'aperçois depuis quelques temps temps que je suis prise dans un engrenage de chantage plus ou moins affectif. Je souhaite en parler avec vous qui êtes des professionnelles.
Plusieurs points concernant mon travail me semblent non conformes à la législation mais chaque fois que j'aborde le sujet je me heurte à des réactions déroutantes : ils se mettent à pleurer qu'ils ne savent pas ou alors la dame a soudain mal à la jambe, au dos, elle feint de s'endormir d'un seul coup.... Des réactions pour le moins suspectes parce que d'habitude ils sont très au courant du cours de la Bourse pour leurs placements, de leurs droits en tant que personnes handicapées, bref ils jouissent de toutes leurs facultés intellectuelles, sauf lorsqu'on aborde des sujets concernant mon contrat et mes conditions de travail !!!!!!!!!!!!
Je suis de plus en plus amère d'autant que j'ai accepté de leur rendre de nombreux services sur mon temps libre et qu'aujourd'hui je me sens flouée.
Je précise qu'ils ne sont nullement en difficulté financière et qu'il perçoivent une PCH couvrant intégralement les frais de salaires+charges. D'autre part, leurs revenus sont très confortables, je mesure la différence avec d'autres personnes âgées dont je m'occupe en tant que bénévole. Ceci pour préciser que je me sens manipulée quand on me paie 9euros de l'heure,saans aucune prime,etrennes ou autre gratification alors que parallèlement la dame fait venir le coiffeur 2fois/semaine à domicile (180 e/mois...) qu'ils sortent souvent aux spectacles,etc...
Je pourrais démissionner evidemment mais chaque fois l'éventualité de mon départ provoque des crises de larmes.
Je me sens totalement démunie face à cette situation je voudrais pouvoir rester chez eux mais en clarifiant la situation.
Pardonnez moi d'être longue mais je voulais poser le contexte avant de poser des questions concrètes. Qui peut m'éclairer?
-Je fais des toilettes complètes,j'ai appris recemment que je ne devrais pas et qu'en cas de problème je n'étais pas couverte par les assurances car je ne suis pas habilitée;
-Je travaille jusqu'à 21h30(aucune raison de soin,c juste qu'ils ne veulent pas se coucher tôt) sans majoration alors qu'à partir de 21h c'est un travail de nuit=+25%.
-Je travaille en binôme avec une personne qui elle fait les matins et ne travaillent pas les week ends ' c'est dans son contrat de travail) du coup c'est moi qui fais TOUS les samedis dimanches, sans aucune majoration de salaire.
-Comme nous ne sommes que 2, quand l'une est malade ou en vacances, l'autre doit la remplacer toute la journée pendant 8, 10, 15 jours, un mois pour les congés d'été. Donc nous travaillons TOUS les jours pendant ces périodes et aucune compensation de salaire ou de repos en plus.
Je me suis renseignée auprès de l'Inspection du travail mais ils ne peuvent faire aucun contrôle au domicile d'un particulier, ce n'est pas comme en entreprise. Il faudrait faire une procédure devant les Prud'hommes et je n'ai pas l'esprit procédurier.
Humainement et moralement, je me sens engagée envers eux, je sais qu'il ont eu des difficultés à recruter par le passé (13 auxiliaires de vie en 2ans avat que j'arrive). Je suis constamment tiraillée entre cet engagement et la volonté , légitime il me semble, de travailler dans des conditions telles que prévues par la loi.
Quels conseils me donneriez-vous, avez-vous été dans des situations similaires et comment avez-vous fait?
J'ai de plus en plus de mal à faire face, j'ai l'impression de m'enliser, de pleurer trop souvent chez moi et pour tout dire de sombrer dans la déprime. J'ai pourtant un caractère positif mais l'usure quotidienne de ce travail, la mesquinerie déguisée et l'ambiguïté du comportement de mes employeurs entament sérieusement mon moral.
Un grand merci à celles et ceux qui voudront bien m'aider.
Je suis diplômée dans un autre métier (ergonome)mais ne trouvant pas d'emploi en cdi temps plein dans ma région, j'ai pris ce poste d'auxliaire de vie. Le travail est difficile, je m'occupe de 2 personnes âgées lourdement handicapées sur fauteuil roulant(lever/toilettes complètes/repas, ménage, etc...)et je m'aperçois depuis quelques temps temps que je suis prise dans un engrenage de chantage plus ou moins affectif. Je souhaite en parler avec vous qui êtes des professionnelles.
Plusieurs points concernant mon travail me semblent non conformes à la législation mais chaque fois que j'aborde le sujet je me heurte à des réactions déroutantes : ils se mettent à pleurer qu'ils ne savent pas ou alors la dame a soudain mal à la jambe, au dos, elle feint de s'endormir d'un seul coup.... Des réactions pour le moins suspectes parce que d'habitude ils sont très au courant du cours de la Bourse pour leurs placements, de leurs droits en tant que personnes handicapées, bref ils jouissent de toutes leurs facultés intellectuelles, sauf lorsqu'on aborde des sujets concernant mon contrat et mes conditions de travail !!!!!!!!!!!!
Je suis de plus en plus amère d'autant que j'ai accepté de leur rendre de nombreux services sur mon temps libre et qu'aujourd'hui je me sens flouée.
Je précise qu'ils ne sont nullement en difficulté financière et qu'il perçoivent une PCH couvrant intégralement les frais de salaires+charges. D'autre part, leurs revenus sont très confortables, je mesure la différence avec d'autres personnes âgées dont je m'occupe en tant que bénévole. Ceci pour préciser que je me sens manipulée quand on me paie 9euros de l'heure,saans aucune prime,etrennes ou autre gratification alors que parallèlement la dame fait venir le coiffeur 2fois/semaine à domicile (180 e/mois...) qu'ils sortent souvent aux spectacles,etc...
Je pourrais démissionner evidemment mais chaque fois l'éventualité de mon départ provoque des crises de larmes.
Je me sens totalement démunie face à cette situation je voudrais pouvoir rester chez eux mais en clarifiant la situation.
Pardonnez moi d'être longue mais je voulais poser le contexte avant de poser des questions concrètes. Qui peut m'éclairer?
-Je fais des toilettes complètes,j'ai appris recemment que je ne devrais pas et qu'en cas de problème je n'étais pas couverte par les assurances car je ne suis pas habilitée;
-Je travaille jusqu'à 21h30(aucune raison de soin,c juste qu'ils ne veulent pas se coucher tôt) sans majoration alors qu'à partir de 21h c'est un travail de nuit=+25%.
-Je travaille en binôme avec une personne qui elle fait les matins et ne travaillent pas les week ends ' c'est dans son contrat de travail) du coup c'est moi qui fais TOUS les samedis dimanches, sans aucune majoration de salaire.
-Comme nous ne sommes que 2, quand l'une est malade ou en vacances, l'autre doit la remplacer toute la journée pendant 8, 10, 15 jours, un mois pour les congés d'été. Donc nous travaillons TOUS les jours pendant ces périodes et aucune compensation de salaire ou de repos en plus.
Je me suis renseignée auprès de l'Inspection du travail mais ils ne peuvent faire aucun contrôle au domicile d'un particulier, ce n'est pas comme en entreprise. Il faudrait faire une procédure devant les Prud'hommes et je n'ai pas l'esprit procédurier.
Humainement et moralement, je me sens engagée envers eux, je sais qu'il ont eu des difficultés à recruter par le passé (13 auxiliaires de vie en 2ans avat que j'arrive). Je suis constamment tiraillée entre cet engagement et la volonté , légitime il me semble, de travailler dans des conditions telles que prévues par la loi.
Quels conseils me donneriez-vous, avez-vous été dans des situations similaires et comment avez-vous fait?
J'ai de plus en plus de mal à faire face, j'ai l'impression de m'enliser, de pleurer trop souvent chez moi et pour tout dire de sombrer dans la déprime. J'ai pourtant un caractère positif mais l'usure quotidienne de ce travail, la mesquinerie déguisée et l'ambiguïté du comportement de mes employeurs entament sérieusement mon moral.
Un grand merci à celles et ceux qui voudront bien m'aider.