Le Social

:bye: Coucou tout le monde,

Pour démarrer la conversation, je voudrais pour faire partager le dernier livre de Marie de Hennezel que je viens de découvrir sur son site. je n'ai pas encore eu le temps de l'acheter mais je pense réaliser cet achat dans les mois à venir.

Il s'agit d'un livre qu'elle a écrit avec son fils Edouard :

"Qu'allons-vous faire de vous ?"

Deux génération face à face dans livre poignant d'humanité, parents et enfants changent leur vision du temps qui passe

"Comment les quadras d’aujourd’hui envisagent-ils la vieillesse et l’éventuelle dépendance de leurs parents ? Marie de Hennezel et son fils Édouard abordent dans un ouvrage à quatre mains ce sujet délicat qui entraîne des réactions variées. Entre ceux pour qui l’entraide familiale est naturelle et ceux qui pensent ne rien devoir à cette génération « bénie des dieux », qui a connu les Trente Glorieuses et Mai 68, les désaccords sont profonds.

À travers une trentaine de témoignages touchants d’humanité, mère et fils entament une réflexion pleine de tact sur ce tabou qu’est la vulnérabilité des parents vieillissants, pour faire réfléchir toutes les générations sur les notions de transmission et de solidarité."

Que pensez-vous de ce genre d'ouvrage.

Perso j'adore! L'intergénérationnel, c'est renouer avec nos sources. Il y a encore quelques années, les anciens étaient les garants de la mémoire. Maintenant, ils sont très peu considérés et les nouvelles générations ne s'intéressent pratiquement plus à ce qu'ils ont vécu et pourtant...

Un article très intéressant sur le le livre que je recopie ici :

"Témoignages :

Deux générations face à face.

Dans un livre poignant d'humanité, parents et enfants échangent leur vision du temps qui passe.



Les vieux ? Ils n'ont qu'à rester chez eux, qu'à ne plus déranger, qu'ils soient contents d'être nourris et vêtus et tenus au chaud... Faisant d'eux des reclus, on leur fait sentir qu'ils sont de trop. Victimes d'un système permanent d'humiliation, ils ne peuvent que se sentir honteux de ne plus être jeunes et en fait honteux d'être encore en vie. Les mots d'Elie Wiesel résonnent encore des souffrances endurées par certains de nos parents vieillissants, dans le silence des non-dits et autres tabous du grand-âge.

Dans leur ouvrage, qu'allons-nous faire de vous (Carnets Nord), la psychologue Marie de Hennezel et son fils Edouard (38 ans) font dialoguer les générations entre elles et livrent une série de témoignages touchants sur la peur de la vieillesse, de la dépendance, de la mort et du temps qui passe.

Parents et enfants, tous ou presque partagent le souci de l'autre. Avec l'allongement de la durée de la vie, les premiers redoutent la maladie, la solitudeet, à terme, une perte d'autonomie qui pourrait peser sur leurs enfants. Les seconds se préparent à relever le défi de la solidarité intergénérationnelle, fragilisée par son individualisme et le désir d'émancipation de leur époque.

"Après tout ce qu'ils m'ont donné, ce qui compte pour moi, c'est de leur apporter de l'amour, le plus d'amour possible, jusqu'au bout", confis Virginie, jeune mère de famille de 36 ans. D'autres se disent prêts à aider leurs parents le moment venu, pour pouvoir "se regarder dans la glace" ou parce qu'il s'agit plus simplement d'"un juste retour des choses". Murielle demande ainsi :" Pour quelles raisons je ne ferais pas ce qu'ils fait pour moi ?" Un soutien qui confine parfois un sacrifice, à l'image de Nora, jeune femme d'origine marocaine : sa journée de travail terminée, elle s'en retourne tous les soirs s'occuper de son père, atteint de la maladie d'Alzheimer. "Je ne m'imagine aps vivre heureuse, si mes parents ne le sont pas", avoue-t-elle. U!ne existence mise "entre parenthèses". Mais un choix de vie assumé.

Certains, plus rares, préfèrent dire leur exaspération. "On doit pas notre vie à nos parents." affirme ainsi Lisa, denstiste de 41 ans. Leur génération "a spolié la planète et massacré la famille (...), et maintenant, c'est à nous d'ouvrir les yeux et à nos enfants de réparer". Marc, consultant en stratégie de 38 ans, dénonce lui aussi cette génération 68, "bénie des dieux" dans l'irresponsabilité la plus totale. "Trente ans de défit... trente ans où cette génration était au pouvoir."

Des impératifs de plus en plus difficiles à concilier

Une amertume souvent liée à un passé familial douloureux. Abondonnée par sa mère dans l'enfance, Verra refuse de renouer le contact : "Quand on a 10 ans et qu'on doit apprendre à vivre sans sa mère, ce n'est pas à 35 ans qu'on apprend à vivre avec." D'ailleurs, "le lien qui me rattache à elle est purement légal". Quant à Marie, elle redoute de voir ses parents "devenir des enfants en vieillissant".

Pour Edouard de Hennezel, "notre société sous-estime sans doute la force de la solidarité entre les générations". Il ne croit pas à "une guerre des âges" mais "aux valeurs fortes" toujours transmises par les générations précédentes. La "culture", le "poids de l'exemple et des souvenirs" ou le "sentiment de gratitude" envers les parents n'ont pas disparu, mais beaucoup reconnaissent avoir du mal à concilier entraide et générosité avec leurs impératifs familiaux, professionnels ou même financiers. "Pourquoi se priver des solutions qui existent ?", demande Pierre, 40 ans. Aide à domicile, maison de retraite : les choix de chacun sont autant de réponses aux situations les plus diverses. A l'extrême, preque tous refusent l'acharnement thérapeutique, tout autant que l'euthanasie.

Interrogés sur le défi du vieillissement, certains parents évoquent un sentiment de culpabilité vis-à-vis de leurs enfants, d'autres refusent de "se projeter" dans l'avenir. "Je ne veux sous aucun prétexte faire vivre ça à mes enfants", dit l'une. "Finalement, le déni nous arrange", concède un autre. A l'inverse, Christiane revendique le droit à la fragilité et l'amour de ses proches : "j'ai envie de me sentir légitimée de vivre jusqu'au bout, même si je suis devenue un poids."

Le dialogue entre génération ne fait que commencer.

Amaury Brelet pour un article de Valeurs Actuelles du 11/17 août 2011"

Merci Miss pour ton conseil, la lecture de ce livre promet d'être passionnante. je le note et le lirai dès que je le trouve.

J'ai lu pas mal de livres de Marie de Hennezel. sauf celui-ci.
Merci de le rappeler, Miss.

J'aimerais bien le lire aussi, car j'estime que TOUT le monde DEVRAIT avoir lu Marie de Hennezel.

Ses livres sont une vraie leçon de vie, c'est emprunt d'humanité sincère, profonde, vraie, simple.
On refléchit pas mal avec ses livres. Elle donne énormément d'exemples simples qui nous font bien comprendre les ressentis, les regrets, et l'état des personnes au seuil de leur mort.
Ils nous amènent à plus de réflexion sur la Vie, la mort,etc...

Enfin, moi ça me convient bien , j'adore ça.

Merci.

BEN ...

Je ne lis vraiment pas beaucoup ...

Quelques fois parfois quand même , un nouveau roman par ci part là , ou plutôt carrément un vieux "Troyat" ou autre classique ...afin de concilier ma culture générale et mon bien être !

Je ne connais pas "Marie de Hennezel "!!! (c'est qui ? une psy? ?)

"cosmos " ,tu dis que : "tout le monde devrait l'avoir lue " ! faudrait-il encore la connaitre ! et bof ! il y a peut être ,pour notre culture générale ,des gens à lire d'abord !?

J'ai plein de bouquins pas lus chez moi !mais ,je note quand même le nom de cette dame !...( même si la particule m'énerve ,et même si je ne connais rien d'elle !)

Attention !
Je me pose une question ! : ne sommes nous pas assez investies et impliquées dans notre travail ,pour ne pas avoir le droit de lire AUTRE CHOSE que des ouvrages qui nous ramènent sans cesse à notre boulot ???

Je pense que ,même si cela est tentant ,il nous faut prendre du recul !et ne pas nous laisser envahir !


Bonne soirée à toutes !.

Hello Marielo,

Marie de Hennezel a connu son premier succès dès la publication de son premier livre "La mort intime" préfacé par la président Mitterrand. Elle l'a accompagné... Il l'avait choisi et ne s'était pas trompé.

Elle a ouvert les esprits de nombreuses personnes mais surtout à permis de faire entrer dans les formations professionnelles un nouveau langage et a contribué à lever les tabous sur la fin de vie et la mort dans la digne lignée d'Élizabeth Kubler Ross. De toute évidence elle a marqué des générations entières de professionnels et est une référence incontournable pour beaucoup de familles. Aider à comprendre le vieillissement mais aussi préparer sa propre vieillesse dans une société moderne qui ne pense qu'à rajeunir : c'est presque un contre-sens! Entre psychologie, philosophie et expériences personnelles, ses livres ne laissent jamais personne indifférent.

Peut-être est-ce parce que tu ne lis pas beaucoup que tu ré parce que pour les gens comme moi qui aiment la lecture, elle est un vrai régale!

Voila,
Miss a tout dit.

Marielo,
J'insiste. Te connaissant (un peu de ta personnalité), tu adorerais. Cela parle de la vie tout simplement.
Miss a bien résumé ce qu'elle est. Et n'apporte aucune importance à sa particule, c'est une femme humaniste, qui aide et qui rassure.

Je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis qu'on a le droit de lire autre chose que par rapport à notre boulot, certes, (bien sûr qu'on a le droit de lire autre chose), perso, ses livres ne me font pas penser au boulot, mais à la vie en général, ce sont des instants de vie , dans la vie de tous les jours, avec ton entourage, tes enfants, tes parents , tes amis...etc....

Lire, c'est très enrichissant, moi, je n'arrête pas. et je n'aime pas les romans, plutôt des biographies, et surtout des histoires autenthiques, et surtout de la psychologie...

N'y a t-il pas de bibliothèque par chez toi ?

Comme Miss, c'est un vrai régal de lire.

"miss" et "cosmos" bonsoir !

je venais de vous répondre :mon chat m'a tout effacé ... h!:
Plus le courage de recommencer ce soir ,je rage !
Peut être à demain ( je suis en congé )

Marielo,

Tu as bien tort, moi depuis ma plus jeune enfance, j'ai toujours été un "rat de bibliothèque" j'adore lire, j'ai des livres, plein la maison, maintenant je n'investis plus dans les livres, plus de place, je paie 40 Euros par an une adhésion à la médiathèque de ma ville et j'y passe des heures reposantes et calmes, face à la mer, c'est un régal.

En plus depuis que je travaille dans le milieu de la personne âgée, j'ai du lire tous les ouvrages traitant d'Alzheimer, parkinson, de l'handicap ou autre, je ne m'en lasse pas.

Cosmos, Miss,
je constate que nous avons les mêmes goûts littéraires, il n'y a pas meilleur ami qu'un livre et moi non plus je ne me lasse pas de lire, c'est une occupation dont je ne pourrai me passer.
"La mort intime" je l'ai lu il y a quelques années déjà et je le conseille également.
A plus tard.

Bonsoir ,pour résumer :

"miss,cosmos et nina"

Vous me renvoyez à un grand "manquement" de ma part,celui de ne pas assez lire ,et je vous envie de pouvoir le faire .

Je lisais un peu ,mais j'avais une passion importante qui était la peinture .
Vous me direz que cela est bien différent ,mais il s'agit d'avoir des occupations "dont on ne peut se passer " (et on ne peut pas tout faire !)
Je n'ai pas envie de raconter ma vie ,mais après des années difficiles , j'ai vécu trois années de drames (perte d'un frère,de ma mère et de mon père en 3 ans ,je passe les détails ...) :je n'ai plus jamais pu toucher un pinceau depuis ,alors que j'ai toujours dessiné et peint,et la lecture m'est devenue très difficile pour cause de concentration ...

J'espère que vous comprendrez mieux.(surtout "nina" qui me dit que j'ai bien tord ,mais je ne lui en veux pas )

("cosmos",
Tu vas rire :la bibliothèque est en face de chez moi ,je n'ai que la rue à traverser !mais j'ai plein de bouquins chez moi que je n'ai pas lu et que je n'arrive pas à lire )

Je n'ai pas lu "Hennezel" ,mais après reflexion,ce nom ne m'est pas inconnu (j'ai aussi des problèmes de mémoire ...)Le nom écrit ne me disait rien,mais je pense l'avoir entendu prononcé !(peut être en formation ?)

Mes goûts contrairement à "cosmos" se portent de toutes façons plus vers les romans :ils me permettent de m'évader ,et c'est ce que je recherche en lisant ,quand j'en suis capable .

Bien entendu,se cultiver et s'enrichir est un autre aspect de la lecture,mais je ne lis pas suffisamment pour tout lire ,je dois donc faire des choix en fonction de mes possibilités aussi !

A+