cravates
Publié : 25 nov. 2011 16:43
Martine je lance un autre fil car je trouve que je sors du sujet des 37 centimes.
Il fait suite à tes posts sur ce que tu dis en matière de violence faite aux femmes.
En effet, les hommes ont des temps pleins mais peu nombreux et heureusement pour les chefs. Car rien ne les agiteraient plus que de se savoir mener par des mâles alfa.
Ils seraient sur le branle bas de combat depuis longtemps.
Par contre, as-tu remarqué que les cols cravates sont nombreux dans nos représentations départementales et à l'UN ? Bizarre non quand on sait que les salariés et les bénévoles locaux sont majoritairement des femmes ?
Cet attribut vestimentaire est un substitut phallique et une marque de reconnaissance du pouvoir.
Tiens voilà un texte un peu long sur la cravate mais qui en dit long sur ce qu'on vit au féminin. C'est succulent de vérité sur ce qui nous arrive.
C'est long mais facile à comprendre! ( écrit par un homme !)
Qui porte la cravate porte le phallus du père
texte de François Dor, juillet 1998.
"Le pouvoir relève du domaine du père : nous vivons dans une société d'autorité patriarcale.
Celle-ci possède son uniforme, le complet, s'incarne plus distinctement encore dans un attribut vestimentaire bien particulier, la cravate. Banques, industries, administrations, tribunes politiques et médiatiques, les lieux du pouvoir sont les places fortes de ce bout de tissu, omniprésent. La cravate est le signe du pouvoir, le pouvoir ne se vit pas sans cravate: le domaine du père ne se vit pas sans son phallus, ostensiblement affiché.
Qui porte la cravate porte le phallus du père, tout agent du pouvoir se revêt du phallus du chef. Secrétaires, réceptionnistes, agents de l'entreprise, ne respectent d'emblée l'inconnu, le client, le fournisseur, le démarcheur, que s'il se présente à eux dans l'image du papa patron, costard cravate avantageux, gueule qui pue. La tribu du père s'agenouille devant l'attribut du chef.
Toucher le totem du père, s'assurer du pouvoir phallique, c'est se rassurer de son pouvoir. C'est pourquoi, juste avant un moment de pouvoir (rencontre, négociation, signature d'un contrat), se rajustent-ils tous, fort sérieux, la cravate, s'assurant d'un nœud bien serré, d'un tissu déployé, bien tendu : d'un signe de pouvoir bien consistant.
Quand le chef voit les attributs de son pouvoir disparaître, son phallus s'évanouit de même: c'est la prostate des Mitterrand, Mobutu et consorts. Nous vivons une société très primitive en fait!
Qui porte la cravate vit le phallus du chef, accepte la société autoritaire, devient à son tour un lieu du pouvoir patriarcal, conforte cette structure, la légitime, la perpétue. L'ouvrier, le manuel, le petit employé, l'exploité, tous les sans-cravates sont broyés par le père capital : aussi se revêt-on du pouvoir du père pour compenser son impuissance à le renverser.
Qui porte la cravate accepte de courber l'échine à la loi du plus fort, du jeune employé aux cravates multicolores, guignol sympa qui paraît accepter sa castration dans la bonne humeur, au donneur d'ordres moins rigolo, propagateur sec et grisâtre de l'autorité de l'argent devant laquelle le monde doit plier.
La fonction de l'entreprise est d'accumuler du capital au profit du père. La fonction du porteur de cravates est d'éliminer de l'entreprise tout ce qui nuit à l'accumulation du capital. Londres fut longtemps la première place financière de la planète, le centre d'un monde, du plus grand des empires. L'exploitation capitaliste de la planète colonisée, poussée ici à son exacerbation, trouvait sa représentation dans la City, et notamment dans le fameux chapeau melon de ses employés . ( le chapeau melon des Gibis !!!!) Ce gland phallique mis à nu, déployé, dressé et rigide, symbolisait ouvertement l'entubage du monde par les financiers, ici quasi-orgastiques.
Une société qui porte la cravate est une société qui obéit au père et reproduit servilement son pouvoir, c'est une société infantile. Cette corde au cou manifeste l'étranglement du Moi : la cravate constitue ainsi par nature l'uniforme de l'escroc, administrateur judiciaire, promoteur immobilier, politicien, banquier, affairiste de tout poil qui, pour perpétrer son forfait en toute légalité, se cachera, inattaquable, derrière le phallus du père dont il aura pris soin d'être investi. Voilà pourquoi il est obligatoire chez les voleurs de porter le phallus du chef dans leur assemblée, le Parle Ment (le règlement intérieur de l'assemblée nationale oblige le port de la cravate) : car le totem tabou, insoupçonnable, donne le pouvoir de voler.
Les Parle Menteurs sont incapables de concevoir et de mettre en place les réformes dont nous avons besoin, car ils reproduisent indéfiniment la société patriarcale qui nous vole et dont nous ne voulons plus. Ils sont les assassins du peuple, cravaté.
La corde au cou obligatoire signe l'étranglement de notre société bloquée. Les créatifs, eux, ne portent pas de cravate, refusent de passer la corde du chef au cou : c'est qu'ils ne reproduisent pas la société du père, mais inventent un autre monde.
La cravate représente le phallus du père. Ceux qui la portent sont des petits garçons, propagateurs pervers ou impuissants, mais toujours infantiles, d'une société d'escrocs. C'est pourquoi, après celle des sans-culottes, la prochaine révolution sera celle des sans-cravates.
Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi!"
Trop de cravatés dans les instances dirigeantes = ARCHAÏSME , entubage du Monde par les financiers = assassins du peuple !
Il fait suite à tes posts sur ce que tu dis en matière de violence faite aux femmes.
En effet, les hommes ont des temps pleins mais peu nombreux et heureusement pour les chefs. Car rien ne les agiteraient plus que de se savoir mener par des mâles alfa.
Ils seraient sur le branle bas de combat depuis longtemps.
Par contre, as-tu remarqué que les cols cravates sont nombreux dans nos représentations départementales et à l'UN ? Bizarre non quand on sait que les salariés et les bénévoles locaux sont majoritairement des femmes ?
Cet attribut vestimentaire est un substitut phallique et une marque de reconnaissance du pouvoir.
Tiens voilà un texte un peu long sur la cravate mais qui en dit long sur ce qu'on vit au féminin. C'est succulent de vérité sur ce qui nous arrive.
C'est long mais facile à comprendre! ( écrit par un homme !)
Qui porte la cravate porte le phallus du père
texte de François Dor, juillet 1998.
"Le pouvoir relève du domaine du père : nous vivons dans une société d'autorité patriarcale.
Celle-ci possède son uniforme, le complet, s'incarne plus distinctement encore dans un attribut vestimentaire bien particulier, la cravate. Banques, industries, administrations, tribunes politiques et médiatiques, les lieux du pouvoir sont les places fortes de ce bout de tissu, omniprésent. La cravate est le signe du pouvoir, le pouvoir ne se vit pas sans cravate: le domaine du père ne se vit pas sans son phallus, ostensiblement affiché.
Qui porte la cravate porte le phallus du père, tout agent du pouvoir se revêt du phallus du chef. Secrétaires, réceptionnistes, agents de l'entreprise, ne respectent d'emblée l'inconnu, le client, le fournisseur, le démarcheur, que s'il se présente à eux dans l'image du papa patron, costard cravate avantageux, gueule qui pue. La tribu du père s'agenouille devant l'attribut du chef.
Toucher le totem du père, s'assurer du pouvoir phallique, c'est se rassurer de son pouvoir. C'est pourquoi, juste avant un moment de pouvoir (rencontre, négociation, signature d'un contrat), se rajustent-ils tous, fort sérieux, la cravate, s'assurant d'un nœud bien serré, d'un tissu déployé, bien tendu : d'un signe de pouvoir bien consistant.
Quand le chef voit les attributs de son pouvoir disparaître, son phallus s'évanouit de même: c'est la prostate des Mitterrand, Mobutu et consorts. Nous vivons une société très primitive en fait!
Qui porte la cravate vit le phallus du chef, accepte la société autoritaire, devient à son tour un lieu du pouvoir patriarcal, conforte cette structure, la légitime, la perpétue. L'ouvrier, le manuel, le petit employé, l'exploité, tous les sans-cravates sont broyés par le père capital : aussi se revêt-on du pouvoir du père pour compenser son impuissance à le renverser.
Qui porte la cravate accepte de courber l'échine à la loi du plus fort, du jeune employé aux cravates multicolores, guignol sympa qui paraît accepter sa castration dans la bonne humeur, au donneur d'ordres moins rigolo, propagateur sec et grisâtre de l'autorité de l'argent devant laquelle le monde doit plier.
La fonction de l'entreprise est d'accumuler du capital au profit du père. La fonction du porteur de cravates est d'éliminer de l'entreprise tout ce qui nuit à l'accumulation du capital. Londres fut longtemps la première place financière de la planète, le centre d'un monde, du plus grand des empires. L'exploitation capitaliste de la planète colonisée, poussée ici à son exacerbation, trouvait sa représentation dans la City, et notamment dans le fameux chapeau melon de ses employés . ( le chapeau melon des Gibis !!!!) Ce gland phallique mis à nu, déployé, dressé et rigide, symbolisait ouvertement l'entubage du monde par les financiers, ici quasi-orgastiques.
Une société qui porte la cravate est une société qui obéit au père et reproduit servilement son pouvoir, c'est une société infantile. Cette corde au cou manifeste l'étranglement du Moi : la cravate constitue ainsi par nature l'uniforme de l'escroc, administrateur judiciaire, promoteur immobilier, politicien, banquier, affairiste de tout poil qui, pour perpétrer son forfait en toute légalité, se cachera, inattaquable, derrière le phallus du père dont il aura pris soin d'être investi. Voilà pourquoi il est obligatoire chez les voleurs de porter le phallus du chef dans leur assemblée, le Parle Ment (le règlement intérieur de l'assemblée nationale oblige le port de la cravate) : car le totem tabou, insoupçonnable, donne le pouvoir de voler.
Les Parle Menteurs sont incapables de concevoir et de mettre en place les réformes dont nous avons besoin, car ils reproduisent indéfiniment la société patriarcale qui nous vole et dont nous ne voulons plus. Ils sont les assassins du peuple, cravaté.
La corde au cou obligatoire signe l'étranglement de notre société bloquée. Les créatifs, eux, ne portent pas de cravate, refusent de passer la corde du chef au cou : c'est qu'ils ne reproduisent pas la société du père, mais inventent un autre monde.
La cravate représente le phallus du père. Ceux qui la portent sont des petits garçons, propagateurs pervers ou impuissants, mais toujours infantiles, d'une société d'escrocs. C'est pourquoi, après celle des sans-culottes, la prochaine révolution sera celle des sans-cravates.
Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi!"
Trop de cravatés dans les instances dirigeantes = ARCHAÏSME , entubage du Monde par les financiers = assassins du peuple !