Une question me taraude... On parle beaucoup sur ce forum de "limites de compétences" de la part des AVS (ça ok, une AVS ne doit pas faire le boulot d'une infirmière)...
Il y a peu j'ai participé à certains débats où le sujet a été abordé. Je travaille en tant que catégorie A dans une admr. J'ai maintenant le nombre d'heures requis pour une VAE c'est à dire que j'ai "outrepassé" mes fonctions (enfin on m'y a envoyé tout de même !!!) pendant ces trois années sur de nombreux cas, non ?
J'ai fait de l'aide au déplacement, toilettes intimes (toujours aux WC ou en étant aidée par la famille ou une IDE ou AS), de la rééducation orthophonique, aide à la prise alimentaire ou médicaments du pilulier etc etc...
Or tout cela je n'en ai pas le droit on est bien d'accord ? Je n'ai passé aucun diplôme ni formation pour cela !
Or il nous est proposé après 3000 heures de ce genre d'intervention de "valider des acquis"...
Vous ne trouvez pas ce système un peu PARADOXAL (voire aberrant) ?
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La VAE... un paradoxe ?
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marielo
Re: La VAE... un paradoxe ?
"frida" bonsoir .
Tu te poses des questions .
Tu parles d'une part de : "limites de compétences ",et d'autre part , de "domaine de compétences " .
Bien que ces expressions inclus le mot "compétences" ,elles sont différentes .
Tu as bien très compris en quoi consiste le fait de savoir délimiter ses compétences ("limites de compétences" ) par rapport à sa fonction , en matière de responsabilités .( même si on est parfois dans le flou ,quand il s'agit de toilette au lit etc... ou pas ,prise des médicaments , et comment ,ou pas, etc... ,quand on est avs : il est parfois difficile de savoir où sont nos " limites " : il n'y a qu'à voir sur ce forum , ces sujets qu' y ont été abordés souvent et même nos responsables ne sont pas toujours à même de nous informer ,c'est dire !)
Par contre ,quand on parle de VAE ,on parle de "domaines de compétences ".
Il s'agit d'APTITUDES /compétences ,que l'on a pu acquérir de par notre expérience professionnelle ,même si on est en catégorie A et que l'on n'a pas nécessairement fait le boulot d'une avs .
Je pense que l'on n'est pas obligatoirement dans le "j'ai la technique pure et simple " ,mais beaucoup plus dans la " j'ai la capacité à " .
Enfin ,non, ce n'est pas tout à fait paradoxal ,même si je comprends tout à fait ce que tu veux dire.( d'un côté : on me demande de savoir faire ,pour valider , ce que d'un autre côté on n'a pas le droit de me faire faire ...)
Relis le "référentiel de compétences " pour passer la VAE :tu verras ce que l'on ne demande comme compétences : et passer la VAE n'implique pas une VALIDATION TOTALE du diplôme .(mais bien souvent une validation partielle du diplôme ).
Bonne soirée .
Tu te poses des questions .
Tu parles d'une part de : "limites de compétences ",et d'autre part , de "domaine de compétences " .
Bien que ces expressions inclus le mot "compétences" ,elles sont différentes .
Tu as bien très compris en quoi consiste le fait de savoir délimiter ses compétences ("limites de compétences" ) par rapport à sa fonction , en matière de responsabilités .( même si on est parfois dans le flou ,quand il s'agit de toilette au lit etc... ou pas ,prise des médicaments , et comment ,ou pas, etc... ,quand on est avs : il est parfois difficile de savoir où sont nos " limites " : il n'y a qu'à voir sur ce forum , ces sujets qu' y ont été abordés souvent et même nos responsables ne sont pas toujours à même de nous informer ,c'est dire !)
Par contre ,quand on parle de VAE ,on parle de "domaines de compétences ".
Il s'agit d'APTITUDES /compétences ,que l'on a pu acquérir de par notre expérience professionnelle ,même si on est en catégorie A et que l'on n'a pas nécessairement fait le boulot d'une avs .
Je pense que l'on n'est pas obligatoirement dans le "j'ai la technique pure et simple " ,mais beaucoup plus dans la " j'ai la capacité à " .
Enfin ,non, ce n'est pas tout à fait paradoxal ,même si je comprends tout à fait ce que tu veux dire.( d'un côté : on me demande de savoir faire ,pour valider , ce que d'un autre côté on n'a pas le droit de me faire faire ...)
Relis le "référentiel de compétences " pour passer la VAE :tu verras ce que l'on ne demande comme compétences : et passer la VAE n'implique pas une VALIDATION TOTALE du diplôme .(mais bien souvent une validation partielle du diplôme ).
Bonne soirée .
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frida
Re: La VAE... un paradoxe ?
Merci pour ta réponse marielo, je vois la nuance mais je continue à trouver ça un peu "limite" sur 3 domaines = aide au déplacement, aide à la prise de médicaments, aide à la toilette...
Il est aussi précisé dans notre convention que nous ne devons pas intervenir de manière continue chez des personnes fortement dépendantes. Et aussi que les cat A (je cite de mémoire) accomplissent des tâches "ne demandant pas ou peu de connaissances spécifiques". J'ai toujours accepté les cas lourds car c'est ce que je préfère faire, là où je me sens le plus utile même si j'ai refusé certaines choses (comme utiliser un lève personne). Par contre j'ai bien conscience de ce à quoi je m'expose si un jour un accident survient !
Je suis déjà tombée sur une famille (pour un remplacement) qui m'a dit que ce n'était pas normal d'envoyer des non diplômées et qu'en cas de chute elle porterait plainte (c'est même arrivé à une de nos collègues dans le département). Je m'étais bien sûr empressée de faire remonter au bureau.
Alors 3000 heures ! C'est quand même une prise de risque je trouve ! On va dire que c'est une raison de plus pour se diplômer (malgré le maigre salaire) car il faut pas se leurrer limites ou pas les cat A on en fait toutes régulièrement de l'aide au déplacement avec des personnes très dépendantes et une chute ça arrive vite !
Il y a mieux encore comme paradoxe puisqu'on nous forme à cela même si ce n'est pas diplômant, au moins remarque c'est une protection en cas de problème (mais aucune valeur juridique je pense !).
Enfin voilà oui je me pose des questions (parfois bêtes mais après la réponse je le suis un peu moins)...
Il est aussi précisé dans notre convention que nous ne devons pas intervenir de manière continue chez des personnes fortement dépendantes. Et aussi que les cat A (je cite de mémoire) accomplissent des tâches "ne demandant pas ou peu de connaissances spécifiques". J'ai toujours accepté les cas lourds car c'est ce que je préfère faire, là où je me sens le plus utile même si j'ai refusé certaines choses (comme utiliser un lève personne). Par contre j'ai bien conscience de ce à quoi je m'expose si un jour un accident survient !
Je suis déjà tombée sur une famille (pour un remplacement) qui m'a dit que ce n'était pas normal d'envoyer des non diplômées et qu'en cas de chute elle porterait plainte (c'est même arrivé à une de nos collègues dans le département). Je m'étais bien sûr empressée de faire remonter au bureau.
Alors 3000 heures ! C'est quand même une prise de risque je trouve ! On va dire que c'est une raison de plus pour se diplômer (malgré le maigre salaire) car il faut pas se leurrer limites ou pas les cat A on en fait toutes régulièrement de l'aide au déplacement avec des personnes très dépendantes et une chute ça arrive vite !
Il y a mieux encore comme paradoxe puisqu'on nous forme à cela même si ce n'est pas diplômant, au moins remarque c'est une protection en cas de problème (mais aucune valeur juridique je pense !).
Enfin voilà oui je me pose des questions (parfois bêtes mais après la réponse je le suis un peu moins)...
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Rose
Re: La VAE... un paradoxe ?
Bonjour.
frida
Etre auxiliaire de vie social, c'est se remettre en question chaque fois q'une situation nous dépasse, savoir pourquoi nous agissons ainsi! Savoir dire non quand nous ou la personne aidée sont en danger. Savoir suggérer le matériel ou plan d'aide adéquate a chaque situation,etc..
Nos limites de compétences son parfois très complexes, car chaque situation est différente. Ne pas hésiter a demander le conseille des autres professionnels.
Pour se candidater au diplôme de l'auxiliaire de vie il faut effectivement 3000 heurs expérience, sur un minimum de moins 3 et maximum de 10 ans, ce qui peut sembler très court.
Pour moi je trouve cela possible si nous avons les bons outils.(Moi je l'ai fait de cette façon, et obtenu les 6 domaines la première fois) et je me sens professionnel.
La validation des acquis existe. Donc, la possibilité de pratiquer sans diplôme, afin d’acquérir des connaissances.
Sans diplôme les expériences, doivent être pratiquées avec d'autres professionnels,sur surveillance du personnel encadrant, et un tuteur qui a un rôle très important d'accompagnement.
Au cours de ces 3000 heures, on auras acquis des connaissances, sur le savoir faire, et savoir être, pris connaissances des limites du métier, bénéficier des formations tels que,l’utilisation du lève-malade, les gestes et postures, aide aux transfères, maladie Alzheimer entre autres,afin de mieux aider et se protéger.
Ceci réunie devient des compétences professionnels équivalents a 9 mois de formation.
Amicalement,
Rose
frida
Etre auxiliaire de vie social, c'est se remettre en question chaque fois q'une situation nous dépasse, savoir pourquoi nous agissons ainsi! Savoir dire non quand nous ou la personne aidée sont en danger. Savoir suggérer le matériel ou plan d'aide adéquate a chaque situation,etc..
Nos limites de compétences son parfois très complexes, car chaque situation est différente. Ne pas hésiter a demander le conseille des autres professionnels.
Pour se candidater au diplôme de l'auxiliaire de vie il faut effectivement 3000 heurs expérience, sur un minimum de moins 3 et maximum de 10 ans, ce qui peut sembler très court.
Pour moi je trouve cela possible si nous avons les bons outils.(Moi je l'ai fait de cette façon, et obtenu les 6 domaines la première fois) et je me sens professionnel.
La validation des acquis existe. Donc, la possibilité de pratiquer sans diplôme, afin d’acquérir des connaissances.
Sans diplôme les expériences, doivent être pratiquées avec d'autres professionnels,sur surveillance du personnel encadrant, et un tuteur qui a un rôle très important d'accompagnement.
Au cours de ces 3000 heures, on auras acquis des connaissances, sur le savoir faire, et savoir être, pris connaissances des limites du métier, bénéficier des formations tels que,l’utilisation du lève-malade, les gestes et postures, aide aux transfères, maladie Alzheimer entre autres,afin de mieux aider et se protéger.
Ceci réunie devient des compétences professionnels équivalents a 9 mois de formation.
Amicalement,
Rose
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OFFALY
Re: La VAE... un paradoxe ?
Frida,
Moi, je suis de ton avis, et je ne la trouve pas bête loin de là ta question ; je pense même que cela devrait être le leitmotiv des employeurs.
Perso, j'ai commencé dans l'aide à domicile il y a 10 ans, un peu par hasard, après avoir fait tout à fait autre chose, et sans aucune formation dans ce domaine. Et là déjà .....
Début donc, dans une structure qui "roulait" depuis plusieurs années mais rien n'était dans les "clous" ni au niveau du droit du travail, ni dans l'accompagnement des salariés, alors pour l'aide à la personne..., c'était à mes yeux, du grand n'importe quoi.
Certes nous y allons avec notre courage et notre bonne volonté, mais est-ce suffisant ?
Est-ce suffisant devant des personnes handicapées, des personnes atteintes de démence, des malades psychologiques, etc. ?
Est-ce suffisant devant les difficultés du domicile, lieu privé de travail ? etc.
Est-ce suffisant pour faire face à toutes les sollicitations des personnes aidées en restant justement dans notre rôle ?
Non, j'en suis certaine et c'est même à mes yeux une certaine forme de mépris vis à vis des personnes aidées.
Très vite j'ai sollicité une formation et demandé une formation initiale qui m'a été accordée rapidement. C'est, à mon avis ce que chaque aide à domicile devrait pouvoir accéder rapidement.
Bonne soirée
Moi, je suis de ton avis, et je ne la trouve pas bête loin de là ta question ; je pense même que cela devrait être le leitmotiv des employeurs.
Perso, j'ai commencé dans l'aide à domicile il y a 10 ans, un peu par hasard, après avoir fait tout à fait autre chose, et sans aucune formation dans ce domaine. Et là déjà .....
Début donc, dans une structure qui "roulait" depuis plusieurs années mais rien n'était dans les "clous" ni au niveau du droit du travail, ni dans l'accompagnement des salariés, alors pour l'aide à la personne..., c'était à mes yeux, du grand n'importe quoi.
Certes nous y allons avec notre courage et notre bonne volonté, mais est-ce suffisant ?
Est-ce suffisant devant des personnes handicapées, des personnes atteintes de démence, des malades psychologiques, etc. ?
Est-ce suffisant devant les difficultés du domicile, lieu privé de travail ? etc.
Est-ce suffisant pour faire face à toutes les sollicitations des personnes aidées en restant justement dans notre rôle ?
Non, j'en suis certaine et c'est même à mes yeux une certaine forme de mépris vis à vis des personnes aidées.
Très vite j'ai sollicité une formation et demandé une formation initiale qui m'a été accordée rapidement. C'est, à mon avis ce que chaque aide à domicile devrait pouvoir accéder rapidement.
Bonne soirée
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Marielo
Re: La VAE... un paradoxe ?
"frida" bonsoir
Dans mon asso ,les catégories A n'interviennent pas chez des personnes très dépendantes ,et ne travaillent pas les dimanches et jours fériés .
: Je trouve que c'est une manière de protéger les salariées ,en ne leur donnant pas d'interventions qui feraient qu'en cas de " problème " ,la responsabilité pourrait être rejetée sur elles .
Les assos qui envoient des personnes en catégorie A non formées ,chez des personnes très dépendantes , ne respectent pour moi pas leurs salariées : ce serait les premières à se défiler en cas de problème grave ,et elles n'assumeraient aucune responsabilité ,je suis prête à parier ...
Pour en revenir à la VAE ton cheval de bataille :
C'est vrai que l'on peut se poser des questions ,comme tu le fais .
J'ai une collègue qui l'a passée (la VAE ) en même temps que moi,et qui a validé tout (et moi non,la honte !:il me manquait le DC2 : j'ai dû suivre la formation !)
On avait la même formation initiale ,on a commencé en même temps à bosser ,en catégorie B .
Elle est donc AVS , a validé tout ses acquis d'un coup ,mais ne sait pas se servir d'un verticalisateur et d'un lève malade ...(moi oui à présent !)
Je pense donc que pour la VAE ,la priorité est donnée au "savoir être ", savoir "écouter " ,savoir "penser" ,savoir "observer" ,savoir "accompagner " ,savoir "respecter" ,ETC...ETC...
Dans le "référentiel de compétences " ,si on y regarde bien ,on ne voit pas grand chose ,qui d'un point de vue " pure technique et maîtrise " , demande des connaissances particulières ,à par ce qui concerne l'aide à la mobilisation (déplacements ),ce qui m'a fait défaut !: ma collègue n'avait pas plus d'expérience que moi dans ce domaine ,mais elle avait vraisemblablement plus d'assurance que moi ,ou alors coup de bol ?
Je t'encourage à passer ta VAE si tu en as la possibilité (car la capacité,tu l'as ): tu valideras peut être tout ,ce que je te souhaite , et si ce n'est pas le cas ,j'ai envie de dire que cela a été "tant mieux " pour moi ( une fois la déception passée!) , car ma formation DF2 et surtout mes stages en EHPAD ont été très bénéfiques pour moi et j'en garde de supers souvenirs . (non,je ne regrette rien !)
Dans mon asso ,les catégories A n'interviennent pas chez des personnes très dépendantes ,et ne travaillent pas les dimanches et jours fériés .
: Je trouve que c'est une manière de protéger les salariées ,en ne leur donnant pas d'interventions qui feraient qu'en cas de " problème " ,la responsabilité pourrait être rejetée sur elles .
Les assos qui envoient des personnes en catégorie A non formées ,chez des personnes très dépendantes , ne respectent pour moi pas leurs salariées : ce serait les premières à se défiler en cas de problème grave ,et elles n'assumeraient aucune responsabilité ,je suis prête à parier ...
Pour en revenir à la VAE ton cheval de bataille :
C'est vrai que l'on peut se poser des questions ,comme tu le fais .
J'ai une collègue qui l'a passée (la VAE ) en même temps que moi,et qui a validé tout (et moi non,la honte !:il me manquait le DC2 : j'ai dû suivre la formation !)
On avait la même formation initiale ,on a commencé en même temps à bosser ,en catégorie B .
Elle est donc AVS , a validé tout ses acquis d'un coup ,mais ne sait pas se servir d'un verticalisateur et d'un lève malade ...(moi oui à présent !)
Je pense donc que pour la VAE ,la priorité est donnée au "savoir être ", savoir "écouter " ,savoir "penser" ,savoir "observer" ,savoir "accompagner " ,savoir "respecter" ,ETC...ETC...
Dans le "référentiel de compétences " ,si on y regarde bien ,on ne voit pas grand chose ,qui d'un point de vue " pure technique et maîtrise " , demande des connaissances particulières ,à par ce qui concerne l'aide à la mobilisation (déplacements ),ce qui m'a fait défaut !: ma collègue n'avait pas plus d'expérience que moi dans ce domaine ,mais elle avait vraisemblablement plus d'assurance que moi ,ou alors coup de bol ?
Je t'encourage à passer ta VAE si tu en as la possibilité (car la capacité,tu l'as ): tu valideras peut être tout ,ce que je te souhaite , et si ce n'est pas le cas ,j'ai envie de dire que cela a été "tant mieux " pour moi ( une fois la déception passée!) , car ma formation DF2 et surtout mes stages en EHPAD ont été très bénéfiques pour moi et j'en garde de supers souvenirs . (non,je ne regrette rien !)
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cosmos
Re: La VAE... un paradoxe ?
Oui, c'est paradoxal, mais c'est le principe de toutes les VAE.
Je comprends tout à fait, frida, on peut faire la VAE car on a les compétences, mais celles-là même, on n'a pas le droit de les pratiquer.
Oui, c'est aberrant...
Mais c'est ainsi.
Toutes les VAE dans tous les domaines fonctionnent ainsi. Mais je dirais que, dans d'autres domaines, c'est moins grave, car les employés ne s'occupent pas d'humains. Ce peut être de la maçonnerie, de la gestion, de la compta, etc....
c'est différent.
je comprends ce que tu veux exprimer, frida.
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frida
Re: La VAE... un paradoxe ?
C'est vrai ce que tu dis marielo il ne faut pas respecter ses employés pour les envoyer au delà de leurs compétences.
Mais après 3 ans dans ce type d'assos je commence à repérer les cas qui me dépassent et où il faut vraiment envoyer une AVS.
Au début on est très vulnérable ma patronne m'avait dit "vous êtes toutes compétentes et on a des assurances" c'est évidemment FAUX. Je pense surtout aux étudiantes qui font des petits boulots d'été et qu'on envoie chez des cas très lourds, des fins de vie, des filles très jeunes zéro expérience et je me dis quelle mise en danger pour elles et pour les personnes âgées c'est quelque chose qui me fout en rogne. Vraiment.
Mais après 3 ans dans ce type d'assos je commence à repérer les cas qui me dépassent et où il faut vraiment envoyer une AVS.
Au début on est très vulnérable ma patronne m'avait dit "vous êtes toutes compétentes et on a des assurances" c'est évidemment FAUX. Je pense surtout aux étudiantes qui font des petits boulots d'été et qu'on envoie chez des cas très lourds, des fins de vie, des filles très jeunes zéro expérience et je me dis quelle mise en danger pour elles et pour les personnes âgées c'est quelque chose qui me fout en rogne. Vraiment.
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billie
Re: La VAE... un paradoxe ?
moi aussi j'ai entamé ma vae apres mes 3000 heures en étant en catégorie A. Des lors, je suis passée automatiquement en catégorie B et c'est à ce moment que j'ai travaillé les week end et travaillé sur le terrain des cas lourds, tout en faisant des formations dif sur les toilettes, les transferts, etc. c'etait pas évident mais je me débrouillais pas si mal. mais je suis d'accord Fida c'est un peu léger et risqué comme "formation". ça n'a rien à voir avec la vrai formation DEAVS, ou l'on a de vrais oours et aussi des stages en structures en étant encadrées.
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marielo
Re: La VAE... un paradoxe ?
Je pense que les périodes de stages en institution ( en institution surtout !) , sont effectivement très bénéfiques .
J'ai été obligée de suivre le DF2 ( domaine de compétences pas obtenu suite à la VAE ),et le stage de 5 semaines je crois (?) effectué en EHPAD m'a appris beaucoup,et m'a surtout donnée aussi l'assurance que je n'avais pas : je n'avais aucune expérience de personnes très dépendantes ,et cela m'angoissait de devoir peut être me rendre un jour chez une personne handicapée et de devoir par exemple effectuer des transferts.( des toilettes ,des changes,etc..)
J'en fais encore très peu parce-qu'on a un SSIAD ,mais je n'ai plus peur du tout .
"frida"
Tu sembles assez professionnelle pour te lancer dans cette VAE .
Si tu as des carences ,le jury saura le détecter et te demandera peut être de suivre une formation pour le domaine de compétences que tu ne maîtrises pas assez selon lui .
Et ,si c'est le cas,ce sera une bonne expérience et un bon apprentissage .
Faire TOUTE la formation AVS ,même si elle est intéressante, "quand on a une bonne expérience sur le terrain " : on doit s'ennuyer assez souvent ,( je précise que c'est mon avis seul ,et j'en ai croisé dans ce cas aussi ...)
J'ai été obligée de suivre le DF2 ( domaine de compétences pas obtenu suite à la VAE ),et le stage de 5 semaines je crois (?) effectué en EHPAD m'a appris beaucoup,et m'a surtout donnée aussi l'assurance que je n'avais pas : je n'avais aucune expérience de personnes très dépendantes ,et cela m'angoissait de devoir peut être me rendre un jour chez une personne handicapée et de devoir par exemple effectuer des transferts.( des toilettes ,des changes,etc..)
J'en fais encore très peu parce-qu'on a un SSIAD ,mais je n'ai plus peur du tout .
"frida"
Tu sembles assez professionnelle pour te lancer dans cette VAE .
Si tu as des carences ,le jury saura le détecter et te demandera peut être de suivre une formation pour le domaine de compétences que tu ne maîtrises pas assez selon lui .
Et ,si c'est le cas,ce sera une bonne expérience et un bon apprentissage .
Faire TOUTE la formation AVS ,même si elle est intéressante, "quand on a une bonne expérience sur le terrain " : on doit s'ennuyer assez souvent ,( je précise que c'est mon avis seul ,et j'en ai croisé dans ce cas aussi ...)