Le Social

bonjour,

je boss en association, depuis deux ans, j'ai une mission de deux heures chez une personne schizophrène.

Je vais refuser cette mission car je n'ai pas les compétences pour m'occuper a bien de lui

Une de mes collègues qui intervient chez lui me dit qu'il est imprévisible et sujet a des crises.

Pensez vous que je peu avoir une sanction ?

Vous ne pouvez pas appliquer votre "droite de retrait" à moins de prouver que votre intervention vous met en danger. De plus si je puis me permettre ne jugez pas une malade avant même de l'avoir rencontré. Certains bénéficiaires se comportent différemment selon les intervenants à domicile.
Pourquoi cet apriori vis à vis d'un schizophrène ?

Quelle vision avez-vous de votre métier ?

non Elodie aucune sanction possible ,vous êtes en droit de demander un droit de retrait ou alors dans la convention collective ,vous avez droit a 4 refus par an
bon courage

Quelles sont tes compétences ? Je veux dire es-tu diplomée , assistante de vie ou AVS. AS-tu demandé à rencontrer cette personne avec cette collègue qui intervient habituellement. tu pourrais demander à intervenir en doublon avec elle pour commencer. Sinon fait un courrier si ça ne va pas : tu as un droit de retrait en cas de difficultés

Bonjour,

merci pour vos messages,

limule, j'ai une conscience professionnelle et je n'ai pas d’apriori contre les schizophrènes seulement je n'ai pas reçu de formation pour me permettre de m'occuper de lui

cari, merci

billie, non je suis pas diplomé

Bonsoir
Je ne pense pas que l'on ait besoin d'une "formation" particulière pour intervenir chez une personne schizophrène ,à partir du moment où on connait et sait à quoi correspond cette maladie ( on trouve des informations largement diffusées sur le net et ailleurs )
Il n'y a pas 50 personnes schizophrènes qui se comportent toutes de la même manière ;j'en ai connu beaucoup et elles étaient heureusement ,toutes différentes et atteintes de manière différente par cette maladie .

Il y a pour moi une chose qui est importante : c'est d'avoir l'assurance que cette personne SUIT son traitement médical (il est vrai que cela n'est pas toujours le cas ,donc : s'en assurer !)

En dehors de cela ,il n'y a à priori pas de crainte à avoir vis à vis d'un schizophrène .

Je pense aussi que pour demander un droit de retrait ,il faudrait être intervenue déjà chez cette personne et avoir des arguments ,hors ,cela ne semble pas être le cas ...?

Si tous les Auxiliaires de vie refusaient de se rendre au domicile de cette personne, qui l'accompagnerait ? On le laisse tomber ?

Vous dîtes ne pas être formé, mais pendant la formation vous savez on survole les pathologies mais on apprend pas particulièrement à accompagner un psychotique. En outre il suffit de vous faire briefer par votre collègue.

Je suis AVS diplômé d'état, ancien agent dans un CCAS moi ça me plaisait d'accompagner des personnes différentes. (je suis en cours de reconversion formation ASS à la rentrée) et mon frère est lui même schyzophréne .

Vous ne l'avez même pas encore rencontré que vous en avez déjà peur.

Aller bonne continuation.

bonjour,

Limule ma collègue est diplômé et elle est désemparée quand il fait ses crises.

Je suis désolé pour ton frère j’espère ne pas avoir été maladroite;

bonne continuation

marielo effectivement le droit de retrait n'est pas possible dans ma situation merci pour ton message

Elodie,


Plutôt que de refuser direct l'intervention, vous pouvez peut être parler avec votre responsable : dire vos craintes, expliquer votre angoisse si vous le pouvez, demander une formation.

Nous n'avons pas tous les mêmes facilités pour une situation donnée, nous avons tous des compétences différentes. Nos points faibles sont à travailler, c'est bien de les connaitre et de les reconnaître.