AED ET CASIER JUDICIAIRE
Publié : 31 août 2011 18:05
Bonjour à toutes et tous,
Je viens sur ce forum car il m'arrive un truc ubuesque.
L'an passé, j'ai été aed en lycée à mi-temps durant tout l'année sans aucun problème dans un bon établissement et encadré par des personnes humaines et compétentes. Début juin, je tombe sur une annonce d'un autre lycée plus proche de mon domicile et surtout à plein temps.
2 entretiens plus tard, je dépose mon dossier complet, et une semaine plus tard je reçois un courrier de trois lignes stipulant qu'une suite favorable a été donné à ma candidature et me donnant rendez-vous demain matin, 1er Septembre pour débuter.
Ce matin, un CPE du nouvel établissement m'appelle et me dit qu'il y a un gros soucis avec ma candidature car mon casier judiciaire n'est pas vierge. Et cela remet de facto en cause mon embauche. Cette question m'avait été posé durant les entretiens et j'avais répondu en toute bonne foi que mon casier était vierge, ce qui est totalement vrai, mais qui concerne un casier nommé n°3. Extrait que j'ai par ailleurs fourni récemment pour d'autres raisons et qui était toujours vierge.
Donc en gros, on m'a appelé la veille du début de mon contrat pour me dire de venir bosser demain et après-demain mais que lundi, je risque fortement d'être au chômage.
Car le casier concerné est un casier nommé n°2, et que l'éducation nationale à le droit de consulter au niveau de l'académie. Et effectivement, il y a 4 ans, je suis passé au tribunal pour alcoolémie avec à la clé une suspension de permis et une amende, payée. Chose que j'ai dû avouer ce matin devant les interrogations et les inquiétudes légitimes de mon nouvel employeur au téléphone. Il m'a par ailleurs demandé si sur ce casier n°2, figurait des faits à caractère sexuel ou violent, ce qui est éliminatoire d'office et c'est bien normal.
Paniqué, j'appelle à l'académie la personne qui se charge de la vérification des casiers pour les aed. Je lui demande si d'expérience, elle peut me dire si une condamnation pour alcoolémie est éliminatoire. Elle me répond de façon très neutre (normal), qu'elle ne peut se prononcer avant d'avoir en main l'extrait de casier, et que de toute façon cela passera en commission avec un secrétaire général qui jugera de la faisabilité et de la validation ou de l'annulation pure et simple de mon embauche.
A la suite de ces réjouissances, je me suis rapproché de mon établissement de l'an passé, où le CPE m'a informé qu'il ne faisait pas ce type de demande de casier et que par conséquent, aucune réserve n'a pu être émise sur mon embauche l'an passé. Donc pas de passif et pas d'infos rassurantes.
Je m'apprête donc à aller prendre mon nouveau poste demain matin en sachant que lundi je serais certainement viré. Je ne vous cache pas que j'y vais avec des pieds de plomb, et que j'hésite même à y aller tout court.Sans parlé du cpe, à l'inquiétude très perceptible au téléphone qui devant cette situation a dû rapidement se rapprocher des personnes contactées l'an passé pour ce poste.
Que penser de tout cela ?
Quelqu'un aurait-il un avis éclairé sur l'orientation donnée en général à ce type de situation ?
Je suis écoeuré. C'était mon premier plein temps après des années de chômage...
Je viens sur ce forum car il m'arrive un truc ubuesque.
L'an passé, j'ai été aed en lycée à mi-temps durant tout l'année sans aucun problème dans un bon établissement et encadré par des personnes humaines et compétentes. Début juin, je tombe sur une annonce d'un autre lycée plus proche de mon domicile et surtout à plein temps.
2 entretiens plus tard, je dépose mon dossier complet, et une semaine plus tard je reçois un courrier de trois lignes stipulant qu'une suite favorable a été donné à ma candidature et me donnant rendez-vous demain matin, 1er Septembre pour débuter.
Ce matin, un CPE du nouvel établissement m'appelle et me dit qu'il y a un gros soucis avec ma candidature car mon casier judiciaire n'est pas vierge. Et cela remet de facto en cause mon embauche. Cette question m'avait été posé durant les entretiens et j'avais répondu en toute bonne foi que mon casier était vierge, ce qui est totalement vrai, mais qui concerne un casier nommé n°3. Extrait que j'ai par ailleurs fourni récemment pour d'autres raisons et qui était toujours vierge.
Donc en gros, on m'a appelé la veille du début de mon contrat pour me dire de venir bosser demain et après-demain mais que lundi, je risque fortement d'être au chômage.
Car le casier concerné est un casier nommé n°2, et que l'éducation nationale à le droit de consulter au niveau de l'académie. Et effectivement, il y a 4 ans, je suis passé au tribunal pour alcoolémie avec à la clé une suspension de permis et une amende, payée. Chose que j'ai dû avouer ce matin devant les interrogations et les inquiétudes légitimes de mon nouvel employeur au téléphone. Il m'a par ailleurs demandé si sur ce casier n°2, figurait des faits à caractère sexuel ou violent, ce qui est éliminatoire d'office et c'est bien normal.
Paniqué, j'appelle à l'académie la personne qui se charge de la vérification des casiers pour les aed. Je lui demande si d'expérience, elle peut me dire si une condamnation pour alcoolémie est éliminatoire. Elle me répond de façon très neutre (normal), qu'elle ne peut se prononcer avant d'avoir en main l'extrait de casier, et que de toute façon cela passera en commission avec un secrétaire général qui jugera de la faisabilité et de la validation ou de l'annulation pure et simple de mon embauche.
A la suite de ces réjouissances, je me suis rapproché de mon établissement de l'an passé, où le CPE m'a informé qu'il ne faisait pas ce type de demande de casier et que par conséquent, aucune réserve n'a pu être émise sur mon embauche l'an passé. Donc pas de passif et pas d'infos rassurantes.
Je m'apprête donc à aller prendre mon nouveau poste demain matin en sachant que lundi je serais certainement viré. Je ne vous cache pas que j'y vais avec des pieds de plomb, et que j'hésite même à y aller tout court.Sans parlé du cpe, à l'inquiétude très perceptible au téléphone qui devant cette situation a dû rapidement se rapprocher des personnes contactées l'an passé pour ce poste.
Que penser de tout cela ?
Quelqu'un aurait-il un avis éclairé sur l'orientation donnée en général à ce type de situation ?
Je suis écoeuré. C'était mon premier plein temps après des années de chômage...