Incident entre AED
Publié : 12 mai 2011 16:43
Bonjour,
Je travaille en tant qu'aed dans un établissement réputé difficile et violent, de la région parisienne.
Notre vie scolaire (CPE exclus) est scindée en deux groupes, ceux qui travaillent pour la thune, et ceux qui travaillent pour la thune et pour aider les élèves et les familles. Je fais évidemment parti de ce dernier groupe, étant étudiant en sciences de l'éducation.
Le collège tourne tant bien que mal avec deux CPE travaillant d'arrache pieds, et les assistants d'éducation investis qui ne comptent plus leurs heures comme moi.
Aujourd'hui, j'ai décidé de refuser de faire le travail d'un de mes collèges à sa propre demande. J'étais parfaitement en règle vis-à-vis des attentes de mes CPE. Bref, j'étais en règle.
Ma collègue s'est emportée lorsque je lui ai refusé sa tâche pour la première fois depuis le début de l'année. Devant les élèves, elle m'a insulté haut et fort dans le couloir, d'enculé, de chieur et de connard.
Elle avait pris l'habitude de se reposer sur les autres et aujourd'hui, oui, j'en ai eu marre.
Le problème est que ma collègue a des affinités personnelles avec le principal de mon établissement. Ils sont tous deux de la même origine, allant jusqu'à parler leur langue dans l'établissement, publiquement... Ceci dit pour vous dresser un trop bref tableau du fonctionnement et de l'ambiance générale de l'établissement.
La principale nous a réunit avec la collègue en question. Sur la demi-heure, il y a eu 5min consacrées à cet incident, et 25min à me faire la morale sur le travail en équipe, que j'aurai du dépanner ma collègue. Impossible d'en placer une sans couper la parole à mes deux interlocuteurs, ce que je n'ai pas fait.
Je suis extrêmement révolté par la protection dont a bénéficié ma collège, mais surtout par le retournement de la situation, totalement infondé. Bien que scindé, nous (VS) nous transmettons malgré tout les informations liées aux fonctionnement de l'établissement en toute courtoisie et ça s'arrête là.
Je crains donc que "justice ne soit pas faite", à savoir qu'il n'y ai aucune sanction, quelle qu'elle soit, face à ce comportement inadmissible, que le principal face table rase. Je le crains car il y a eu des antécédents.
Il faut également que vous sachiez que le principal en question aurait, dit-on, "le bras long", ce qui explique à mon avis qu'il soit encore en poste. Mais ceci est peut-être un autre sujet...
La question que je vous pose face à ce problème est la suivante :
Peut-on effectuer une plainte, un recours, un appel au secours, auprès des supérieurs de mon principal, voire des supérieurs des supérieurs de mon principal ? Je me sentirais déjà mieux si je pouvais formuler le problème à une autorité dépassant le cadre de mon collège, me donnant ainsi l'illusion de laisser une trace d'un tel dysfonctionnement.
La plus grande difficulté à venir restant pour moi celle venant des élèves présents au moment des faits, rapportant ce qui s'est passé entre ma collègue et moi, au reste des élèves...
Je travaille en tant qu'aed dans un établissement réputé difficile et violent, de la région parisienne.
Notre vie scolaire (CPE exclus) est scindée en deux groupes, ceux qui travaillent pour la thune, et ceux qui travaillent pour la thune et pour aider les élèves et les familles. Je fais évidemment parti de ce dernier groupe, étant étudiant en sciences de l'éducation.
Le collège tourne tant bien que mal avec deux CPE travaillant d'arrache pieds, et les assistants d'éducation investis qui ne comptent plus leurs heures comme moi.
Aujourd'hui, j'ai décidé de refuser de faire le travail d'un de mes collèges à sa propre demande. J'étais parfaitement en règle vis-à-vis des attentes de mes CPE. Bref, j'étais en règle.
Ma collègue s'est emportée lorsque je lui ai refusé sa tâche pour la première fois depuis le début de l'année. Devant les élèves, elle m'a insulté haut et fort dans le couloir, d'enculé, de chieur et de connard.
Elle avait pris l'habitude de se reposer sur les autres et aujourd'hui, oui, j'en ai eu marre.
Le problème est que ma collègue a des affinités personnelles avec le principal de mon établissement. Ils sont tous deux de la même origine, allant jusqu'à parler leur langue dans l'établissement, publiquement... Ceci dit pour vous dresser un trop bref tableau du fonctionnement et de l'ambiance générale de l'établissement.
La principale nous a réunit avec la collègue en question. Sur la demi-heure, il y a eu 5min consacrées à cet incident, et 25min à me faire la morale sur le travail en équipe, que j'aurai du dépanner ma collègue. Impossible d'en placer une sans couper la parole à mes deux interlocuteurs, ce que je n'ai pas fait.
Je suis extrêmement révolté par la protection dont a bénéficié ma collège, mais surtout par le retournement de la situation, totalement infondé. Bien que scindé, nous (VS) nous transmettons malgré tout les informations liées aux fonctionnement de l'établissement en toute courtoisie et ça s'arrête là.
Je crains donc que "justice ne soit pas faite", à savoir qu'il n'y ai aucune sanction, quelle qu'elle soit, face à ce comportement inadmissible, que le principal face table rase. Je le crains car il y a eu des antécédents.
Il faut également que vous sachiez que le principal en question aurait, dit-on, "le bras long", ce qui explique à mon avis qu'il soit encore en poste. Mais ceci est peut-être un autre sujet...
La question que je vous pose face à ce problème est la suivante :
Peut-on effectuer une plainte, un recours, un appel au secours, auprès des supérieurs de mon principal, voire des supérieurs des supérieurs de mon principal ? Je me sentirais déjà mieux si je pouvais formuler le problème à une autorité dépassant le cadre de mon collège, me donnant ainsi l'illusion de laisser une trace d'un tel dysfonctionnement.
La plus grande difficulté à venir restant pour moi celle venant des élèves présents au moment des faits, rapportant ce qui s'est passé entre ma collègue et moi, au reste des élèves...