Paradoxes sociaux chez les jeunes les plus en difficultés
Publié : 24 juin 2008 17:31
Je m'interroge sur la participation des jeunes qui rencontrent des difficultés (profils mission locale ET PJJ)aux dispositifs d’insertion sociale et professionnelle. Le pendant de cette question nous conduit à la non-participation d’une partie de ces jeunes aux dispositifs ou structures censés leur apporter l’aide dont ils auraient besoin. Trois types de paradoxes émergent de ce constat et posent la question des modalités d’actions à promouvoir pour les jeunes les plus en difficulté.
Ces paradoxes sont à rattacher à des paradoxes plus généraux de la société : Je prends un exemple, en hébergement nous prenons en charge des jeunes au quotidien, parfois dans l'urgence sur des temps bien définis. Nous travaillons avec eux sur des moments collectifs (entre autres et outre leur problèmatique individuel)de socialisation, de groupe, alors que la société française aspire à plus d'individualisme et demande manifestement de l'individu. Elle demande des individus (voire exige) en capacité totale d'agir et de produire, devant porter le poids tout entier de la responsabilité de ses échecs.
J'attend de votre part des réflexions, des observations à ce sujet voire des questionnements en terme de pratiques professionnelles (éducateur de tout bord pjj ou pas)
ex : doit on insister beaucoup plus sur l'autonomie de pensée pour les armer face à une société individualiste et productiviste.
Merci de vos contributions
Ces paradoxes sont à rattacher à des paradoxes plus généraux de la société : Je prends un exemple, en hébergement nous prenons en charge des jeunes au quotidien, parfois dans l'urgence sur des temps bien définis. Nous travaillons avec eux sur des moments collectifs (entre autres et outre leur problèmatique individuel)de socialisation, de groupe, alors que la société française aspire à plus d'individualisme et demande manifestement de l'individu. Elle demande des individus (voire exige) en capacité totale d'agir et de produire, devant porter le poids tout entier de la responsabilité de ses échecs.
J'attend de votre part des réflexions, des observations à ce sujet voire des questionnements en terme de pratiques professionnelles (éducateur de tout bord pjj ou pas)
ex : doit on insister beaucoup plus sur l'autonomie de pensée pour les armer face à une société individualiste et productiviste.
Merci de vos contributions