Des vigiles dans les foyers
Publié : 03 déc. 2009 11:17
Salut
Je vous fais passer un communiqué d presse de la section CNT PJJ 93 suite aux dernières annonces du DD93.
Nono
SECTION CNT PJJ 93
mail : section.cnt.pjj-93@cnt-f.org
Tél : 06 28 33 42 43
Communiqué
Des vigiles dans les foyers !
Et pourquoi pas des foyers dans les commissariats ?
Lors du dernier collège de direction de la protection judiciaire de la
jeunesse de Seine Saint-Denis (lundi 23 novembre 2009), le directeur
départemental a informé les directeurs de service de son intention de
placer des vigiles dans les structures d'hébergements qui rencontrent des
difficultés. Personne ne pourra nier l'existence de ces difficultés : les
postes ne sont pas remplacés, il y a de plus en plus de personnels
précaires et les moyens sont mis en priorité vers les structures
d'enfermement. Il n'y aurait donc pas de moyens pour maintenir les
personnels en nombre suffisant pour un bon fonctionnement par contre, la
direction départementale trouverait des budgets pour financer des vigiles.
Pour quel projet éducatif ? Sans parler du discrédit porté sur les équipes
qui prennent en charge les adolescents.
Il a aussi annoncé son intention de financer des séjours de rupture dans
les Pyrénées Atlantiques pour les jeunes posant des problèmes dans les
structures d'hébergement. Le soleil du Sud Ouest taperait-il si fort au
point qu'il modifierait le comportement des adolescents ?
Nous pouvons nous interroger sur le projet porté pour le département de
Seine-Saint-Denis. Car en effet, cette annonce vient s'ajouter à celle de
la disparition des services d'insertion au profit de « plateaux techniques
d'offre » d'activités, la disparition d'Espace Vie Adolescence, qui mettra
un terme à la prise en charge anonyme de jeunes filles en difficulté. Un
anonymat qui est aussi un moyen de protection.
La mutualisation des moyens et le respect des dernières circulaires
(notamment pour l'insertion) ne ne sont qu'un prétexte pour justifier de
telles orientations qui pourraient balayer en quelques mois la richesse de
projets portés depuis des années sur ce département. Si nous voulons
préserver la qualité d'un travail d'accompagnement au profit des jeunes
pris en charge, il est temps d'arrêter le dialogue social et de passer à
l'action !
Le 29 novembre 2009
Je vous fais passer un communiqué d presse de la section CNT PJJ 93 suite aux dernières annonces du DD93.
Nono
SECTION CNT PJJ 93
mail : section.cnt.pjj-93@cnt-f.org
Tél : 06 28 33 42 43
Communiqué
Des vigiles dans les foyers !
Et pourquoi pas des foyers dans les commissariats ?
Lors du dernier collège de direction de la protection judiciaire de la
jeunesse de Seine Saint-Denis (lundi 23 novembre 2009), le directeur
départemental a informé les directeurs de service de son intention de
placer des vigiles dans les structures d'hébergements qui rencontrent des
difficultés. Personne ne pourra nier l'existence de ces difficultés : les
postes ne sont pas remplacés, il y a de plus en plus de personnels
précaires et les moyens sont mis en priorité vers les structures
d'enfermement. Il n'y aurait donc pas de moyens pour maintenir les
personnels en nombre suffisant pour un bon fonctionnement par contre, la
direction départementale trouverait des budgets pour financer des vigiles.
Pour quel projet éducatif ? Sans parler du discrédit porté sur les équipes
qui prennent en charge les adolescents.
Il a aussi annoncé son intention de financer des séjours de rupture dans
les Pyrénées Atlantiques pour les jeunes posant des problèmes dans les
structures d'hébergement. Le soleil du Sud Ouest taperait-il si fort au
point qu'il modifierait le comportement des adolescents ?
Nous pouvons nous interroger sur le projet porté pour le département de
Seine-Saint-Denis. Car en effet, cette annonce vient s'ajouter à celle de
la disparition des services d'insertion au profit de « plateaux techniques
d'offre » d'activités, la disparition d'Espace Vie Adolescence, qui mettra
un terme à la prise en charge anonyme de jeunes filles en difficulté. Un
anonymat qui est aussi un moyen de protection.
La mutualisation des moyens et le respect des dernières circulaires
(notamment pour l'insertion) ne ne sont qu'un prétexte pour justifier de
telles orientations qui pourraient balayer en quelques mois la richesse de
projets portés depuis des années sur ce département. Si nous voulons
préserver la qualité d'un travail d'accompagnement au profit des jeunes
pris en charge, il est temps d'arrêter le dialogue social et de passer à
l'action !
Le 29 novembre 2009