Le Social

Bonjou, je suis à la recherche d'info sur l'arret maladie longue duré. Je travaille en hébergement depuis 8 ans, notre trvail se dégrade de plus en plus aprés une soirée qui s'est trés mal fini j'ai craqué et pris rdv avec mon medecin qui me parle de dépression et me propose un arret maladie longue durée! Que dois je faire? l'accepter?le refuser? tout en sachant que l'idée m^me de reprendre en hebergement me fais pleurer, je suis un peu perdu, la DD va t elle accepter et qu'elles sont les démarches si vous avez rencontré cette situation j'aurais besoin de vos témoignage... Merci

Bonjour

Même si ton médecin le préconise, c'est à toi d'en faire la demande par voie hiérarchique.
Tu seras convoquée ensuite par un expert désigné par le Comité Médical qui se réunira ensuite pour accorder le CLM ou non. Bon courage

Bonjour mawel,

Sachez que la question du CLM ne survient que lorsque l'on approche des six mois d'arrêt maladie ordinaire.
A ce moment, on doit joindre à un courrier (à destination de la hierarchie qui doit transmettre à qui de droit), que l'intéressé rédige en demandant la saisine du comité médical en vue d'un CLM, un certificat médical du médecin traitant (ou d'un spécialiste) indiquant que l'état de santé nécessite la saisine du comité.
Je suggère un certificat par le médecin traitant sans détail concernant la pathologie, celui ci devant être destinataire des avis des spécialistes éventuels.
Votre hierarchie n'a pas à connaître votre pathologie exacte, les éléments seront transmis directement par votre médecin au comité qui vous demandera de rencontrer un expert. Par contre, seules certaines pathologies sont éligibles à un CLM, la dépression en faisant partie (une liste officielle existe).

Avant de penser au CLM, arrêtez-vous simplement en CMO et voyez comment vous vous sentez dans un mois par exemple... Le travail en hébergement est difficile et peut mener à un certain épuisement, en fonction également de certains évènements traumatisants parfois. Un peu de repos et de distance peut parfois suffire à se ressourcer...

Je vous conseille de vous rapprocher d'un médecin psychiatre qui pourra évaluer avec vous s'il s'agit d'un épisode dépressif ou non et si un traitement est nécessaire.

Vous pouvez également rencontrer le médecin de prévention pour lui signaler votre état.

Bon courage.

Bonjour,
commences donc par un congé de maladie normal, tu toucheras ton salaire intégralement.
Ensuite quand l'Administration (ta DD) se rendra compte que cela dure elle te fera convoquer par un médecin expert via le comité médical.
Il faut savoir qu'au bout d'un an de CLM tu passes à 1/2 traitement et ta mutuelle (si tu cotises à la MMJ) complète à hauteur de ton salaire de base jusqu'aux 3 ans.
Ensuite viennent les Congés de Longue Durée mais j'espère ta guérison avant.
Attention, prévois qu'en CLM tu ne toucheras plus tes primes qui, dans ta profession, sont une part non-négligeable de tes émoluments.
soignes toi bien.

Je vous remerci pour vos informations. Je pensais que le plein traitement n'était maintenu que trois mois et que suite à cela je passais en demi traitement, j'ai du avoir les mauvais info. Quels sont les textes auquels je pourrais me réferer?
Mais audelà du traitement j'ai l'impression de vivre un echec professionnel, me sentir aussi mal me met mal à l'aise et m'interroge sur la suite à donner. Des moments difficils emprunts de violence j'en ais vécu en 7 ans mais là je craque nerveusement et j'ai l'impression d'être plus que nul en plus je culpabilise de laisser mes collégues dans cette situation puisqu'ils doivent prendre mes services.

Bonjour,
Mawel, penses d'abord à toi. Une dépression n'est pas anodine. Nul n'est indispensable et il appartient à ta hiérarchie de prendre les mesures nécessaires pour palier à ton absence. Ce n'est pas de ta responsabilité.
Ne t'inquiète pas pour les textes, le Trésorier payeur les connais et si tu as un doute ton syndicat pourra te les donner.
Sinon tu tapes "congés de longue maladie" dans Google (par exemple) et tu auras des liens.
De plus, je suis d'accord avec Hélène, consultes jusqu'à ce que tu trouves le psy qui te convient et qui te permettra de "refaire surface". Ton administration te proposera surement une mutation en MO où le lien est beaucoup plus distendu et moins prégnant.
Encore une fois, soignes-toi bien

Bonjour

Oui au bout de trois mois (mais attention 3 mois sur une année, ils vont calculer tes arrêts depuis l'année dernière, je le sais pour avoir été dans cette situation) tu vas passer en demi traitement, mais si tu es à la MMJ elle prendra le relais sur ton salaire (hors prime).
J'avais demandé un CLM au bout de trois mois de MO (pas besoin de 6, ce que tu peux demander au bout de 6 mois de maladie, clm ou ordinaire, c'est une reprise en temps thérapeutique, j'ai la dernière note à ce propos, si tu veux me laisser ton mail je te l'enverrai).
Je rejoins Jean Yves, prends d'abord du temps pour toi, pour te faire aider et tu verras ensuite.
Bon courage

Merci jean yves et chris, vous avez raison je dois prendre du temps pour moi et pour réussir à extérioriser ce stress. La semaine prochaine j'ai RDV avec un psy je prenderais la décision aprés cet entretien et aprés son avis. Voici mon mail chris magdarno@aol.com Merci pour votre soutien

Bonjour mawell,

Sauf erreur de ma part, un CLM n'est possible qu'à partir de 6 mois d'arrêt, par contre, lorsque l'on sait que l'arrêt va perdurer, alors les démarches en vue d'un CLM sont entamées un peu plus tôt, la saisine du comité médical prenant un certain temps...

Vous pouvez vous rapprocher du médecin du travail qui saura vous indiquer toutes les démarches nécessaires et peut même vous y aider. Vous rapprocher des syndicats peut être efficace dans la mesure où ils ont une connaissance pointue des textes (vous pouvez les trouver sur le net facilement, ils ont des sites indiquant les textes qui vous intéressent).

Vous avez eu raison de prendre rendez-vous avec un psychiatre qui pourra vous aider à identifier l'origine de votre malaise.

Je rejoins les conseils précédents concernant la structure dans laquelle vous travaillez habituellement, votre hierarchie doit organiser la bonne marche, cela n'est plus votre problème si vous ne vous sentez plus en capacité de continuer.

Ce sentiment de culpabilité envers vos collègues est honorable mais inutile : vous serez plus efficace si vous vous ressourcez. Revenir trop tôt serait inopérant tant pour vous que pour eux. Et si vous deviez ne pas revenir en hébergement, ni en tant qu'éduc, peu importe, seul compte votre état.

Avec tout mes encouragements,