Bonjour,
Je sais que c'est "modéré".
En effet, l'administrateur du site le fait. Je suis bien placé pour le savoir, il a déjà eu l'occasion de modérer l'un de mes messages (côté poèmes : "Bleus de nuit"), une image qui présentait nu féminin, une photo "artistique" je précise. Chose que j'ai parfaitement compris, j'ai alors juste remplacé l'image.
Pour le reste, jamais eu de problème avec la liberté d'expression.
Evidemment, je reste pour ce que j'ai à écrire ou dire, dans la partie globale.
L'administrateur de ce site que je remercie bien cordialement, du reste bien sûr ce site reste une mine pour les personnes qui aspirent aux métiers du social. Je connais "Oasis" également, mais... je les laisse tranquille !
Ce n'est pas forcément le lieu le plus pertinent pourrait-on se dire, j'aurais aussi bien pu rejoindre un ou plusieurs "groupes" sociaux, trouvables facilement sur internet, des gens au RSA, etc... qui pour certains se regroupent dans certains réseaux, forums, etc... sur des sites plus spécialisés, dénoncent la situation lorsqu'ils subissent des suspensions (voire radiation) de leurs droits, etc... témoignent de leur situation, etc...
Disons que c'est assez éparse.
J'ai remarqué que ces minorités "ne savent pas" vraiment créer une parole commune, et c'est normal au fond, ces minorités n'ont pas de "vision", ils veulent juste pouvoir boucler correctement leurs mois. Et les cas sont extrêmement différents, les histoires aussi, les causes autant. A l'image des "gilets jaunes" qui n'ont pas de véritable vision politique commune et où chacun prêche pour sa paroisse. Sauf que chez les bénéficiaires (rsa) il n'y a aucune paroisse. Bien sûr, j'ai évoqué les gilets jaunes, mais concernant les bénéficiaires RSA il ne s'agit pas d'instrumentaliser cette population à des fins politiques. MAIS en maintenant cette population dans un régime répressif, du "mal être" est produit, de la souffrance d'un côté, et de l'autre du coup "la Santé" est politisée, instrumentalisée, les gens sous traitements (divers et variés) etc... vous savez, nous sommes "dans un organisme systémique" où tout est lié. Si demain, "vous" arrêtez de menacer les gens, si demain vous cessez d'appliquer un régime agressif vis à vis d'une population fragilisée et précarisée, si demain vous mettez "un peu" de côtés les obligations de "résultats immédiats" (la politique de l'immédiateté : contreproductive), si demain c'est LA RELATION qui compte et à travers cela, la confiance, la (re)valorisation, la (re)considération et non la défiance systématisée, le contrôle, la sanction... vous n'allez pas économiser "dans l'immédiat" (sur le plan économique) mais sur la durée : les gens auraient une meilleure image d'eux-mêmes, mais surtout de l'institution, ne se sentiraient pas si honteux, ne perdraient pas autant d'énergie puisqu'au lieu de se battre pour "juste maintenir leurs droits", ils pourraient mettre une énergie à "se projeter" davantage, à agir pour eux-mêmes (au sein d'un meilleur accompagnement).
Cette année, augmentation des allocataires RSA +9% pour l'année 2020 cause covid.
J'imagine les "pressions" en interne qui doivent être assez considérables (la dépense nationale du milliard d'Euros, rien que pour le RSA, vient d'être franchie). MAIS évasion fiscale + de 100 millards d'€ (tous les efforts sont-ils réellement commis de ce côté ?) Vous savez qui sont réellement les plus "assistés" dans ce pays ? Ceux qui produisent de la richesse. Et qui sont les moins assistés ? Les plus démunis. Ca, c'est la réalité. Ce n'est pas un discours politique.
La politique "du court terme" est la grande perdante, c'est une vision "courte" et qui engendre des pertes considérables.
Des pertes aussi du côté de la sécu (car tout est lié). La population qui dépend "des minimas, toutes allocations confondues", c'est 7 millions de personnes en France... au sein d'une règlementation légale "qui ne marche pas" ! La réalité du terrain est autre et il convient de créer ce que j'appelle "un filet de sécurité" qui pour le coup, mettrait tout le monde sur un même pied d'égalité, car peu importe nos situations respectives "Nous serions Tous à l'abri !"... même "Toi" si demain tu te trouves dans la merde.
Comment se sortir de là ? Si nous parvenons à sortir d'une vision d'une société "menaçante" envers les plus précaires, les actions qui en découleraient serait plus positives, les allocataires dans l'ensemble, y compris ceux de longue durée, moins "raides" dans leur situation et un dispositif à modeler de façon plus dynamique de sorte à ce qu'il soit davantage "à la carte", avec des invitations (envers les allocataires) à des ateliers, et même des groupes de travail...
Il y a encore tant à "Imaginer"... il ne s'agit pas de créer une utopie, mais une Eutopie...
Eutopie : eu (Bon) topie (Lieu), le "lieu du bon"... un lieu du meilleur... meilleur à Soi, meilleur à l'Autre.