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pas d'engagement en travail social - 2
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mix max
Re: pas d'engagement en travail social - 2
je ne pense pas que la plupart des gens en ont marre (maya), la plupart des gens dorment et sont de plus en plus conditionnées par une société qui se dit libre mais qui t'exclue paisiblement si tu n'as pas tes putains de basket à 800 balles, ton portable, ton DVD,ta télé, ton appareil photo numérique,ta console de jeux, ton survèt fashion, ton 4/4...etc
Alors, nous travailleurs sociaux, qu'est ce qu'on peut faire là dedans. Je ne crois définitivement pas à la révolution. POUr commencer: parlons, informons, faisons prendre conscience et pas uniquement sur un site entre nous, non ! tous les jours, à tout le monde, dans la rue, au taf, partout!
Ce sera déjà un putain de bon début !
je suis pas optimiste, mais je lutterais quand même ! bon courage
Alors, nous travailleurs sociaux, qu'est ce qu'on peut faire là dedans. Je ne crois définitivement pas à la révolution. POUr commencer: parlons, informons, faisons prendre conscience et pas uniquement sur un site entre nous, non ! tous les jours, à tout le monde, dans la rue, au taf, partout!
Ce sera déjà un putain de bon début !
je suis pas optimiste, mais je lutterais quand même ! bon courage
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damien
Re: pas d'engagement en travail social - 2
l'engagement est un concept éssentiel dans le travail social, je pense qu'il n'y a pas de travail de qualité possible sans cette notion d'engagement.
pour ma part, c'est avec les tripe que je fonctionne, l'analyse a également une importance primordiale dans ce travail. car comment mettre une action en place si elle n'est pas tout d'abord l'objet d'une réflexion approfondie. je pense que l'action doit être,pour être efficace, remise en question en permanence.
pour ma part, c'est avec les tripe que je fonctionne, l'analyse a également une importance primordiale dans ce travail. car comment mettre une action en place si elle n'est pas tout d'abord l'objet d'une réflexion approfondie. je pense que l'action doit être,pour être efficace, remise en question en permanence.
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b
Re: pas d'engagement en travail social - 2
merci de m'indiquer lequel de mes messages est
concerné.
oui, de nombreuses personnes se plaignent mais ne font
rien pour améliorer leur situation lorsqu'ils en ont
la possibilité.
La société est loin de soutenir les projets pour ceux
qui en ont, bien au contraire.
Aucune inovation de "nos politiciens", toujours du
court terme pour colmater, toujours reprise de ce que
d'autres ont déjà faits (et flop).
Le droit de paroles est toujours attribué aux mêmes.
Chacun y va de son monologue et n'écoute pas celui qui
est en face (valeur : son propre intérêt).
En fin de compte, ce sont toujours les mêmes qui
croient avoir raison et qui recommencent les mêmes
conneries au détriment de ceux qui n'ont ni argent, ni
pouvoir.
un exemple : pourquoi construire de nouveaux logement
sociaux si les principaux bénéficiaires sont, en
région parisienne : les fonctionnaires (plus
particulièrement certains ministères). A quand une
réelle équité quant aux attributions, quant aux délais
d'attente (nettement plus courts pour les
fonctionnaires). Pourquoi ce fait n'est dénoncé par
aucune association ? par aucun journaliste ?
oui, il faut informer autour de soi en espérant que
cela fasse boule de neige.
Quand à la révolution, si elle est choisie par le
"peuple" oui mais si elle est en réalité fromentée par
des bourgeois (dans le passé) (ou doit-on parlé des
syndicats aujourd'hui qui font leur beurre avec les
adhésions, calendrier oblige) ou, d'autres du 3ème
type, évidemment que se sont toujours et encore les
mêmes qui subissent : la révolution-manipulation non.
Ne pas oublier que ceux qui sont mis au banc de la
guerre économique ont quand meme le droit de vivre
(question d'humanité mais le tout est de savoir si
nous méritons le nom d'humain)
je précise que je ne fais partie d'aucun syndicat ou partie politique parce qu'à l'heure actuelle : aucun ne représente les laisser-pour-compte, les rmistes, les smicards, les femmes : que dois-je dire de celles qui cumulent nombre de problèmes. Les associations (pas les politiciens faut pas rêver) commencent enfin à prendre la réalité en face : les plus pauvres sont des femmes (les plus nombreuses au chômage, sous payées, temps partiel et qui plus est chargées de familles) même quand elles travaillent : 15 ans au moins que cela existe et c'est maintenant seulement que ces "mesureurs" en prennent tout juste conscience.
A quand une majorité de pères qui prennent leurs responsabilités d'homme !
Quant à la solidarité féminine c'était jadis il y a bien des lustres ! Bonne et heureuse année pour la prise de conscience et que toutes les responsabilités et la merde n'incombent pas qu'aux femmes. Le partage, quel paradis, un pas de deux ....
concerné.
oui, de nombreuses personnes se plaignent mais ne font
rien pour améliorer leur situation lorsqu'ils en ont
la possibilité.
La société est loin de soutenir les projets pour ceux
qui en ont, bien au contraire.
Aucune inovation de "nos politiciens", toujours du
court terme pour colmater, toujours reprise de ce que
d'autres ont déjà faits (et flop).
Le droit de paroles est toujours attribué aux mêmes.
Chacun y va de son monologue et n'écoute pas celui qui
est en face (valeur : son propre intérêt).
En fin de compte, ce sont toujours les mêmes qui
croient avoir raison et qui recommencent les mêmes
conneries au détriment de ceux qui n'ont ni argent, ni
pouvoir.
un exemple : pourquoi construire de nouveaux logement
sociaux si les principaux bénéficiaires sont, en
région parisienne : les fonctionnaires (plus
particulièrement certains ministères). A quand une
réelle équité quant aux attributions, quant aux délais
d'attente (nettement plus courts pour les
fonctionnaires). Pourquoi ce fait n'est dénoncé par
aucune association ? par aucun journaliste ?
oui, il faut informer autour de soi en espérant que
cela fasse boule de neige.
Quand à la révolution, si elle est choisie par le
"peuple" oui mais si elle est en réalité fromentée par
des bourgeois (dans le passé) (ou doit-on parlé des
syndicats aujourd'hui qui font leur beurre avec les
adhésions, calendrier oblige) ou, d'autres du 3ème
type, évidemment que se sont toujours et encore les
mêmes qui subissent : la révolution-manipulation non.
Ne pas oublier que ceux qui sont mis au banc de la
guerre économique ont quand meme le droit de vivre
(question d'humanité mais le tout est de savoir si
nous méritons le nom d'humain)
je précise que je ne fais partie d'aucun syndicat ou partie politique parce qu'à l'heure actuelle : aucun ne représente les laisser-pour-compte, les rmistes, les smicards, les femmes : que dois-je dire de celles qui cumulent nombre de problèmes. Les associations (pas les politiciens faut pas rêver) commencent enfin à prendre la réalité en face : les plus pauvres sont des femmes (les plus nombreuses au chômage, sous payées, temps partiel et qui plus est chargées de familles) même quand elles travaillent : 15 ans au moins que cela existe et c'est maintenant seulement que ces "mesureurs" en prennent tout juste conscience.
A quand une majorité de pères qui prennent leurs responsabilités d'homme !
Quant à la solidarité féminine c'était jadis il y a bien des lustres ! Bonne et heureuse année pour la prise de conscience et que toutes les responsabilités et la merde n'incombent pas qu'aux femmes. Le partage, quel paradis, un pas de deux ....
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erwan
Re: pas d'engagement en travail social - 2
Tu dis que les journalistes ou les associations ne rendent pas compte de la situation concernant les logements sociaux...
saches que si tu cherches des informations tu en trouves.
Il est clair que ce n'est pas en ragardant le SAFARI du 20h00 que tu vas en avoir.
Concerant les syndicats...si l'on peut encore parler de syndicat. C'est clair que ce n'est pas avec la CFDT, avec SOS racisme, avec ni putes ni soumises que les personnes au pouvoir vont commencer à trembler.
Mais attention à ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
Il y a des associations, des médias, des syndicats d'action direct qui prennent position chaque jour pour fonder un contre pouvoir et représenter les smicards, les rmistes...Alors ne pas dire que rien existe, c'est faut, il suffit de chercher et de connaitre et communiquer les adresses et coordonnées des personnes qui se positionent face au pouvoir dominant...
salut
saches que si tu cherches des informations tu en trouves.
Il est clair que ce n'est pas en ragardant le SAFARI du 20h00 que tu vas en avoir.
Concerant les syndicats...si l'on peut encore parler de syndicat. C'est clair que ce n'est pas avec la CFDT, avec SOS racisme, avec ni putes ni soumises que les personnes au pouvoir vont commencer à trembler.
Mais attention à ne pas mettre tout le monde dans le même sac.
Il y a des associations, des médias, des syndicats d'action direct qui prennent position chaque jour pour fonder un contre pouvoir et représenter les smicards, les rmistes...Alors ne pas dire que rien existe, c'est faut, il suffit de chercher et de connaitre et communiquer les adresses et coordonnées des personnes qui se positionent face au pouvoir dominant...
salut
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b
Re: pas d'engagement en travail social - 2
Bonjour, quelques adresses seraient les biens venues que ce soit association ou média par exemple (qui pèsent suffisamment lourd)
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erwan
Re: pas d'engagement en travail social - 2
ben voici quelques adresses interssantes...
http://mib.ouvaton.org/
http://www.cnt-f.org/
http://nopasaran.samizdat.net/
la suite prochainement...
:tv)
http://mib.ouvaton.org/
http://www.cnt-f.org/
http://nopasaran.samizdat.net/
la suite prochainement...
:tv)
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Pascal
Re: pas d'engagement en travail social - 2
salut. L'engagement en travail social ? Pourquoi, spécifiquement en travail social ? pourquoi pas en médecine, en chimie, en boulangerie ? En quoi le travail social serait-il différent des autres secteurs professionnels ? Par la misère cotoyée, les souffrances affrontées, les dysfonctionnements sociétals repérés ? Le travailleur social est-il le seul à vivre tout cela ? Non.
On s'engage en religion, en politique, dans le syndicalisme, dans l'armée ,au nom d'une mission etc..., pas dans une profession.
Mais, il est certain que quelle que soit notre place au milieu des autres, nous devons réagir devant les souffrances, la stupidité, l'opression, etc... enfin tout ce qui rend la vie difficile, et surtout bien sûr, pour les plus fragiles d'entre nous.
Mais, cette réaction doit être citoyenne. Et elle ne peut se faire que comme de tous temps, pour tout le monde pareil, par un engagement, ou politique, syndicale, associatif, religieux etc... Alors je sais, ces mots indisposent : politique : pouah, tous pourris, tous vendus, patati et patata, syndicats pareils; religion : ah ça c'est à la mode, faut voir !! Bon, honnétement,il semble qu'il n'y a que les engagements politiques et syndicaux qui peuvent influer sur le monde et sur les pouvoirs. Dans la relation duelle, tu peux convaincre ta mère, ton copain ou une personne avec qui tu travailles. Mais ça va pas aller loin. A part ça , s'engager uniquement sur les forums internet, je pense pas que ça géne beaucoup de gens et que ça change les choses ! je préfere un syndiqué ou un militant impliqué à une armée de discoureurs révoltés attendant que les autres défilent et se bagarrent avec les pouvoirs. Ah c'est sûr, on peut se tromper de combats, de compagnons, être déçu, bon c'est une vie de combat. Parlez avec d'anciens militants syndicaux. La vie est un combat. Et un combat se mène avec des armées, des groupes. Pas seul. S'engager, oui, mais avec quelqu'un, avec des hommes et femmes. Parce que nous sommes des êtres sociaux. Avant d'être des travailleurs sociaux.
On s'engage en religion, en politique, dans le syndicalisme, dans l'armée ,au nom d'une mission etc..., pas dans une profession.
Mais, il est certain que quelle que soit notre place au milieu des autres, nous devons réagir devant les souffrances, la stupidité, l'opression, etc... enfin tout ce qui rend la vie difficile, et surtout bien sûr, pour les plus fragiles d'entre nous.
Mais, cette réaction doit être citoyenne. Et elle ne peut se faire que comme de tous temps, pour tout le monde pareil, par un engagement, ou politique, syndicale, associatif, religieux etc... Alors je sais, ces mots indisposent : politique : pouah, tous pourris, tous vendus, patati et patata, syndicats pareils; religion : ah ça c'est à la mode, faut voir !! Bon, honnétement,il semble qu'il n'y a que les engagements politiques et syndicaux qui peuvent influer sur le monde et sur les pouvoirs. Dans la relation duelle, tu peux convaincre ta mère, ton copain ou une personne avec qui tu travailles. Mais ça va pas aller loin. A part ça , s'engager uniquement sur les forums internet, je pense pas que ça géne beaucoup de gens et que ça change les choses ! je préfere un syndiqué ou un militant impliqué à une armée de discoureurs révoltés attendant que les autres défilent et se bagarrent avec les pouvoirs. Ah c'est sûr, on peut se tromper de combats, de compagnons, être déçu, bon c'est une vie de combat. Parlez avec d'anciens militants syndicaux. La vie est un combat. Et un combat se mène avec des armées, des groupes. Pas seul. S'engager, oui, mais avec quelqu'un, avec des hommes et femmes. Parce que nous sommes des êtres sociaux. Avant d'être des travailleurs sociaux.
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damien
Re: pas d'engagement en travail social - 2
La militance un choix individuel posé par un groupe de pair?
Si l'on remonte dans l'histoire, quand on voit les révoltes passées, la Révolution française, la Révolution belge, la commune, la création des mouvements syndicaux, etc.
N'est ce pas pour répondre à un "oppresseur" commun que de s'unir dans la militance. Dans ce contexte oppressant, chaque individu est partagé entre l'oppresseur et le groupe qui se révolte contre cette oppression.
La militance est un choix individuel qui correspond aux valeurs, norme de son groupe de pair. Les bourgeois se sont révoltés contre la monarchie lors de la Révolution Française, les ouvriers se sont révoltés contre leurs patrons lors de la création des mouvements syndicaux.
La militance pour se conformer aux groupes de pairs, quand on est bourgeois, quand on est ouvrier et que les idées individuelles se rassemblent autours d'un même problème n'est ce pas suivre la masse pour ne pas être exclu?
La militance un outil d'exclusion:
Quand on n'adhère à aucune valeur des groupes opposés, n'est ce pas s'exclure des groupes, n'est pas être exclu.
Cela peut être une force, qui permet de voir plus loin de prendre distance et de créer de nouvelles actions.
La militance, une action:
Faut il être actif pour être militant?, faut il avoir recours à la révolte pour être militant? Faut être en lutte pour être militant?
La militance aujourd'hui:
Qu'est ce qu'être militant?, je pense que c'est adhérer à un ou plusieurs point de vue, de se solidariser avec des personnes qui adhèrent à ce point de vue. C'est croire en un avenir meilleur, qu'il soit individuel ou communautaire.
Mon expérience de la militance m'a amené à m'interroger sur le monde à l'heure actuelle. Il est partagé en deux grandes sphères, il y a ceux qui ont et ce qui n'ont pas. Le monde est devenu un immense marché qui ne demande qu'a enrichir les riches et appauvrir les pauvres.
Il y a trois catégories à l'heure actuelle, "les puissants", qui dirigent le monde via l'argent, il y a les opposants à ce système que l'on appel "les alter mondialiste" et il y a ce que j'appellerai les "passifs", qui se cantonnent à suivre ce qu'on leur dit de faire.
L'aspect militant de ces 3 catégories:
- "Les puissants": militent pour avoir.
- "Les alter mondialiste": militent pour le changement.
- "Les passifs": militent pour savoir où ils vont selon leurs intérêts individuels.
Je peux dire à partir de cette typologie que le monde est composé de deux catégories qui appliquent une méthodologie collective et une autre qui applique une méthodologie individualiste.
La militance et le travail social
Nous, travailleurs sociaux sommes partagés entre le désire de changement et le maintien de notre situation individuelle. Travailler avec les personnes militantes qui veulent changer leur situation. Et les politiques qui sont les représentants des puissants. Etre militant- travailleur social n'est ce pas un risque de devenir passif?
L'assistant social à pour but de créer ou de maintenir la cohésion social, le lien social.
Qu'est ce que le lien social?
Si le lien social c'est de permettre aux personnes de survivre et non vivre dans la société en leur permettant d'avoir accès au bien mis à leurs dépositions par les puissants. Alors, nous jouons le jeu de l'exclusion "généreuse". Quand un puissant permet l'octroi de bien au plus faible, il ne le fait jamais gratuitement, il attend quelque chose en retour, il attend que les bénéfices tombent.
Soyons un peu réaliste et arrêtons de nous voilée la face, le monde actuelle au regard des puissants et donc des dirigeants n'existe que s'il rapporte des bénéfices et se retrouvent coté en bourse.
Quelle intérêt de vouloir maintenir la cohésion social dans ce cadre?
Travailleur sociaux = sparadrap
La Belgique, pour ne pas dire le monde, n'est elle donc réduite qu'a une simple plaie que nous devons cautériser.
Là, apparaît la notion de militance, nous devons nous battre à l'heure actuelle pour sortir de se rôle de sparadrap. Travailler avec les personnes c'est rencontrer et connaître leur quotidien c'est leur permettre de prendre conscience de leur difficulté, c'est leur faire prendre conscience que leur situation n'est pas irrémédiable, c'est en faire des agents de changements, des militants.
S'opposer à son service par ce qu'on le trouve injuste, s'opposer à son patron parce qu'il est injuste et ne respecte pas son personnel, les puissants ne respectent pas les personnes. Ils se cachent et c'est aux militants de les débusquer pour leur faire prendre conscience de leur ignorance, de leur permettre de s'unir avec les autres catégories. Le militant est conscient de la réalité des choses, il est agent de changement global.
Malheureusement aujourd'hui, les militants ne sont que des pions qui ne réfléchissent qu'a leur cause personnelle et ne cherchent pas à s'unir dans un combat commun.
Pour que le monde soit plus libre le militant doit être le global.
Passer de trois catégories à une seul, celle du monde libre.
Si l'on remonte dans l'histoire, quand on voit les révoltes passées, la Révolution française, la Révolution belge, la commune, la création des mouvements syndicaux, etc.
N'est ce pas pour répondre à un "oppresseur" commun que de s'unir dans la militance. Dans ce contexte oppressant, chaque individu est partagé entre l'oppresseur et le groupe qui se révolte contre cette oppression.
La militance est un choix individuel qui correspond aux valeurs, norme de son groupe de pair. Les bourgeois se sont révoltés contre la monarchie lors de la Révolution Française, les ouvriers se sont révoltés contre leurs patrons lors de la création des mouvements syndicaux.
La militance pour se conformer aux groupes de pairs, quand on est bourgeois, quand on est ouvrier et que les idées individuelles se rassemblent autours d'un même problème n'est ce pas suivre la masse pour ne pas être exclu?
La militance un outil d'exclusion:
Quand on n'adhère à aucune valeur des groupes opposés, n'est ce pas s'exclure des groupes, n'est pas être exclu.
Cela peut être une force, qui permet de voir plus loin de prendre distance et de créer de nouvelles actions.
La militance, une action:
Faut il être actif pour être militant?, faut il avoir recours à la révolte pour être militant? Faut être en lutte pour être militant?
La militance aujourd'hui:
Qu'est ce qu'être militant?, je pense que c'est adhérer à un ou plusieurs point de vue, de se solidariser avec des personnes qui adhèrent à ce point de vue. C'est croire en un avenir meilleur, qu'il soit individuel ou communautaire.
Mon expérience de la militance m'a amené à m'interroger sur le monde à l'heure actuelle. Il est partagé en deux grandes sphères, il y a ceux qui ont et ce qui n'ont pas. Le monde est devenu un immense marché qui ne demande qu'a enrichir les riches et appauvrir les pauvres.
Il y a trois catégories à l'heure actuelle, "les puissants", qui dirigent le monde via l'argent, il y a les opposants à ce système que l'on appel "les alter mondialiste" et il y a ce que j'appellerai les "passifs", qui se cantonnent à suivre ce qu'on leur dit de faire.
L'aspect militant de ces 3 catégories:
- "Les puissants": militent pour avoir.
- "Les alter mondialiste": militent pour le changement.
- "Les passifs": militent pour savoir où ils vont selon leurs intérêts individuels.
Je peux dire à partir de cette typologie que le monde est composé de deux catégories qui appliquent une méthodologie collective et une autre qui applique une méthodologie individualiste.
La militance et le travail social
Nous, travailleurs sociaux sommes partagés entre le désire de changement et le maintien de notre situation individuelle. Travailler avec les personnes militantes qui veulent changer leur situation. Et les politiques qui sont les représentants des puissants. Etre militant- travailleur social n'est ce pas un risque de devenir passif?
L'assistant social à pour but de créer ou de maintenir la cohésion social, le lien social.
Qu'est ce que le lien social?
Si le lien social c'est de permettre aux personnes de survivre et non vivre dans la société en leur permettant d'avoir accès au bien mis à leurs dépositions par les puissants. Alors, nous jouons le jeu de l'exclusion "généreuse". Quand un puissant permet l'octroi de bien au plus faible, il ne le fait jamais gratuitement, il attend quelque chose en retour, il attend que les bénéfices tombent.
Soyons un peu réaliste et arrêtons de nous voilée la face, le monde actuelle au regard des puissants et donc des dirigeants n'existe que s'il rapporte des bénéfices et se retrouvent coté en bourse.
Quelle intérêt de vouloir maintenir la cohésion social dans ce cadre?
Travailleur sociaux = sparadrap
La Belgique, pour ne pas dire le monde, n'est elle donc réduite qu'a une simple plaie que nous devons cautériser.
Là, apparaît la notion de militance, nous devons nous battre à l'heure actuelle pour sortir de se rôle de sparadrap. Travailler avec les personnes c'est rencontrer et connaître leur quotidien c'est leur permettre de prendre conscience de leur difficulté, c'est leur faire prendre conscience que leur situation n'est pas irrémédiable, c'est en faire des agents de changements, des militants.
S'opposer à son service par ce qu'on le trouve injuste, s'opposer à son patron parce qu'il est injuste et ne respecte pas son personnel, les puissants ne respectent pas les personnes. Ils se cachent et c'est aux militants de les débusquer pour leur faire prendre conscience de leur ignorance, de leur permettre de s'unir avec les autres catégories. Le militant est conscient de la réalité des choses, il est agent de changement global.
Malheureusement aujourd'hui, les militants ne sont que des pions qui ne réfléchissent qu'a leur cause personnelle et ne cherchent pas à s'unir dans un combat commun.
Pour que le monde soit plus libre le militant doit être le global.
Passer de trois catégories à une seul, celle du monde libre.
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Ali
Re: pas d'engagement en travail social - 2
Salut a ttes et a ts,
Sujet tres sensible, ça revoie beaucoup de chose a chaque personne!
Peut on parler d'engagement à notre epoque?
Ou est ce les institutions plus ou moins politisées qui nous desengage?
Personnellement je n'ai pas de reponse mais g mon avis qui n'est pas forcement juste pour certaines personnes.
G l'impression qu'on parle plus des missions a respecter que des travailleurs sociaux.
Le travailleur social n'a plus vraiment son mot a dire sur une reflexion fondée a partir d'une realité de terrain.
Le TS de notre epoque est instrumentalisé et il reste purement un executant.
Dés qu'il l'ouvre un peu pour ne pas parler vulgairement, il devient aux yeux des autres l'element du dysfonctionnement.
La hierarchie a le don de diviser le personnel en donnant des pseudos de sous chef en transparence, si leur strategie echoue et que le personnel se solidarise, la hierarchie leur renvoie que le service est en danger.
Enfin sans detailler, les mentalités ont bien changées, Toutes les institutions vivent de subvention qui pour la plupart provient de l'etat " donnant-donnant".
On nous fait avaler n'importe quoi au detriment de la population.
ciao!
Sujet tres sensible, ça revoie beaucoup de chose a chaque personne!
Peut on parler d'engagement à notre epoque?
Ou est ce les institutions plus ou moins politisées qui nous desengage?
Personnellement je n'ai pas de reponse mais g mon avis qui n'est pas forcement juste pour certaines personnes.
G l'impression qu'on parle plus des missions a respecter que des travailleurs sociaux.
Le travailleur social n'a plus vraiment son mot a dire sur une reflexion fondée a partir d'une realité de terrain.
Le TS de notre epoque est instrumentalisé et il reste purement un executant.
Dés qu'il l'ouvre un peu pour ne pas parler vulgairement, il devient aux yeux des autres l'element du dysfonctionnement.
La hierarchie a le don de diviser le personnel en donnant des pseudos de sous chef en transparence, si leur strategie echoue et que le personnel se solidarise, la hierarchie leur renvoie que le service est en danger.
Enfin sans detailler, les mentalités ont bien changées, Toutes les institutions vivent de subvention qui pour la plupart provient de l'etat " donnant-donnant".
On nous fait avaler n'importe quoi au detriment de la population.
ciao!