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mais au fait ,quelle est notre motivation?
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dominique ( F)
mais au fait ,quelle est notre motivation?
bonjour à vous tous!
moi aussi, je viens de faire une OPI(finit fin février) et finalement il en ressort que je désir revenir fortement dans le champ de l'insertion social et professionnelle.(j'ai travailler 3 ans en tant que responsable de stage insertion avec une mission locale en bretagne)mais ...c'était il y a 20 ans!!!
Donc ,comme Soiz,on m'a dit d'aller faire des enquetes (avec exactement les memes questions que tu nous a exposé!)mais dont je suis sortie très rapidement pour avoir un réel contact et une bonne communication! A ce sujet ,Soiz,je te répondrais directement.
J'ai activée mon réseau, vu des structures institutionelles, des assos intermédiaires
Je n'ai pas eu malheureusement le temps de rencontrer tous les secteurs voulu.
J'ai obtenu des informations très interessantes( bien que l'inqiétude soit palpable avec le plan Borloo) qui me donne une vision globale et surtout,une évidence d'un besoin de formation surtout sur les problematiques territorales et bien entendu sur d'autres points précis.
Il y a 1 question que je n'ai jamais pensé à leur poser? C'est," pourquoi faites-vous ce métier"? Quelles sont vos motivations profondes à faire ce travail dificile,(aussi bien au niveau de la réalité sociale, économique et politique que sur le plan humain), la frustration que l'on peut ressentir parfois, et peut etre meme souvent?
Je sais, que c'est une question idiote et peut-etre meme ,pour certain,presque "honteuse"!
Mais, curieusement, cette nuit,je me la pose cette question! Alors que jusqu'a présent, pour moi, c'était évident! Et bien je n'arrive plus à exprimer, à mettre des mots cohérents sur cette motivation qui pourtant me semble évidente.
j'ai rdv le 8/04 avec la psy de l'AFPA(je crois que toutes les places sont déja prise!mais j'y vais quand meme!!!!pour une formation de conseillère.
Vous, sur le terrain tous les jours ,vous ne vous posez plus cette question, et c'est tant mieux, surtout pour les gens que vous aidés à ce remettre "sur les rails", mais pour moi ,exeptionnellement, et pour m'aider à me sortir de ce "brouillard" angoissant et surtout inatendu,pourriez-vous me dire ce qui vous motive à travailler dans le social et l'insertion !!!?????
C'est une question tres personnel et je remerçie 1000 fois celui ou celle qui acceptera de me répondre! Merci encore et maintenant je vais dormir car dans 2 h je dois me lever!!
moi aussi, je viens de faire une OPI(finit fin février) et finalement il en ressort que je désir revenir fortement dans le champ de l'insertion social et professionnelle.(j'ai travailler 3 ans en tant que responsable de stage insertion avec une mission locale en bretagne)mais ...c'était il y a 20 ans!!!
Donc ,comme Soiz,on m'a dit d'aller faire des enquetes (avec exactement les memes questions que tu nous a exposé!)mais dont je suis sortie très rapidement pour avoir un réel contact et une bonne communication! A ce sujet ,Soiz,je te répondrais directement.
J'ai activée mon réseau, vu des structures institutionelles, des assos intermédiaires
Je n'ai pas eu malheureusement le temps de rencontrer tous les secteurs voulu.
J'ai obtenu des informations très interessantes( bien que l'inqiétude soit palpable avec le plan Borloo) qui me donne une vision globale et surtout,une évidence d'un besoin de formation surtout sur les problematiques territorales et bien entendu sur d'autres points précis.
Il y a 1 question que je n'ai jamais pensé à leur poser? C'est," pourquoi faites-vous ce métier"? Quelles sont vos motivations profondes à faire ce travail dificile,(aussi bien au niveau de la réalité sociale, économique et politique que sur le plan humain), la frustration que l'on peut ressentir parfois, et peut etre meme souvent?
Je sais, que c'est une question idiote et peut-etre meme ,pour certain,presque "honteuse"!
Mais, curieusement, cette nuit,je me la pose cette question! Alors que jusqu'a présent, pour moi, c'était évident! Et bien je n'arrive plus à exprimer, à mettre des mots cohérents sur cette motivation qui pourtant me semble évidente.
j'ai rdv le 8/04 avec la psy de l'AFPA(je crois que toutes les places sont déja prise!mais j'y vais quand meme!!!!pour une formation de conseillère.
Vous, sur le terrain tous les jours ,vous ne vous posez plus cette question, et c'est tant mieux, surtout pour les gens que vous aidés à ce remettre "sur les rails", mais pour moi ,exeptionnellement, et pour m'aider à me sortir de ce "brouillard" angoissant et surtout inatendu,pourriez-vous me dire ce qui vous motive à travailler dans le social et l'insertion !!!?????
C'est une question tres personnel et je remerçie 1000 fois celui ou celle qui acceptera de me répondre! Merci encore et maintenant je vais dormir car dans 2 h je dois me lever!!
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m
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
Salut dominique,
Ce n'est pas une question honteuse ni idiote, effectivement quand on est sur le terrain on ne se la pose pas trop et peut être que c'est mieux...
pour ma part je suis éduc spé, et je pense que le choix de faire ce boulo est venu à moi naturellement parce que lié à mon histoire perso, à ce niveau je ne t'en exposerai pas les raisons c'est perso d'évidence...
En tout cas un profond besoin d'être en contact avec l'humain et d'être utile auprès de ceux qui sont dans "la marge" anime mes motivations.
Si demain on me demandait de faire autre chose je pense que je serais bien embéter..., néanmoins je pense qu'il est nécessaire de garder un professionnalisme bien marqué et maitrisé sinon tu te retrouve en danger et tu ne deviens plus aidant, d'où la formation indispensable dans nos professions.
Bonne chance à toi dans ton retour dans le secteur, saches que tu risques encore de perdre le sommeil quand tu seras en poste parce que justement on a affaire à des humains...
Bon courage
Ce n'est pas une question honteuse ni idiote, effectivement quand on est sur le terrain on ne se la pose pas trop et peut être que c'est mieux...
pour ma part je suis éduc spé, et je pense que le choix de faire ce boulo est venu à moi naturellement parce que lié à mon histoire perso, à ce niveau je ne t'en exposerai pas les raisons c'est perso d'évidence...
En tout cas un profond besoin d'être en contact avec l'humain et d'être utile auprès de ceux qui sont dans "la marge" anime mes motivations.
Si demain on me demandait de faire autre chose je pense que je serais bien embéter..., néanmoins je pense qu'il est nécessaire de garder un professionnalisme bien marqué et maitrisé sinon tu te retrouve en danger et tu ne deviens plus aidant, d'où la formation indispensable dans nos professions.
Bonne chance à toi dans ton retour dans le secteur, saches que tu risques encore de perdre le sommeil quand tu seras en poste parce que justement on a affaire à des humains...
Bon courage
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Delphine
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
c'est touchant ton mail m je crois que ce qui m'anime à être assistante sociale c'est un peu comme toi aider ceux qui ont perdu leurs repères les aider à reprendre leur chemin
l'espoir aussi, l'optimisme le fAit de croire que il y a des solutions? que toutes les portes ne sont pas fErmées en tout cas pas définitivement
mais moi je me pose une autre question comme toi m mon parcours perso a été une révélation pour faire ce métier mais pourquoi?
je pense qu'on aurAit pu se dire on en a déjà assez vu dans ce domaine pour y a avoir 2té confrontéS personnelLement et choisir un métier qui soit beaucoup plus serein je sais pas moi fleuriste, ébéniste... en tout cas une profession qui soit loin des problèmes humains et pourtant non cette histoire, ce passé qui est commun à des tas de travailleure sociaux nous poussent au contraire à agir pourquoi?
pourquoi ce besoin de rester dans le même schéma?
pour moi ca coule de source mais je ne me suis jamais réellement posé la question et je crois bien que je n'ai pas la réponse et peut être je ne l'aurai jamais!
l'espoir aussi, l'optimisme le fAit de croire que il y a des solutions? que toutes les portes ne sont pas fErmées en tout cas pas définitivement
mais moi je me pose une autre question comme toi m mon parcours perso a été une révélation pour faire ce métier mais pourquoi?
je pense qu'on aurAit pu se dire on en a déjà assez vu dans ce domaine pour y a avoir 2té confrontéS personnelLement et choisir un métier qui soit beaucoup plus serein je sais pas moi fleuriste, ébéniste... en tout cas une profession qui soit loin des problèmes humains et pourtant non cette histoire, ce passé qui est commun à des tas de travailleure sociaux nous poussent au contraire à agir pourquoi?
pourquoi ce besoin de rester dans le même schéma?
pour moi ca coule de source mais je ne me suis jamais réellement posé la question et je crois bien que je n'ai pas la réponse et peut être je ne l'aurai jamais!
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Titi
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
Bonjour Dominique,
Je pense au contraire que c'est une très bonne question et parfois il est nécessaire de se la reposer.
Mes motivations évoluent au fur et à mesure que je prends de l'expérience.
Au départ, je dirais comme "m", pour des raisons qui sont intimement liées à mon histoire personnelle, que je n'exposerais pas ici non plus. Et puis, ce secteur est tellement riche en émotion, en recontre, en réflexion, en échange...Mais parfois on arrive à sortir un gamin de la trajectoire qui lui semblait toute fixée pour qu'il trouve la sienne, et pour ça, je continuerais....
Je pense au contraire que c'est une très bonne question et parfois il est nécessaire de se la reposer.
Mes motivations évoluent au fur et à mesure que je prends de l'expérience.
Au départ, je dirais comme "m", pour des raisons qui sont intimement liées à mon histoire personnelle, que je n'exposerais pas ici non plus. Et puis, ce secteur est tellement riche en émotion, en recontre, en réflexion, en échange...Mais parfois on arrive à sortir un gamin de la trajectoire qui lui semblait toute fixée pour qu'il trouve la sienne, et pour ça, je continuerais....
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Hervé
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
Bonjour
Que pensez vous des fleuristes et des ébénistes : N'ont-ils pas eux aussi à travers un matériau(bois, fleur) un contact à l'humain, à ses difficultés à dire, à être.
Dans vos discours vous frisez sans oser le dire la VOCATION (c'est parce que les places sont plus chères au séminaire ou c'est le célibat qui vous géne ?).
Je suis devenu éduc parce que j'accompagnais une copine à la sélection (elle a pas été reçue) puis je suis allé faire autre chose et je reviens dans le social (poste de direction).
Dans tous les métiers, nous recherchons outre une rémunération, un contact aux autres, le besoin de participer à cette aventure individuelle mais aussi collective qu'est la vie. Le travail relationnel est l'un des plus prenants et je ne comprends pas que l'on impose pas dans ce secteur un changement de poste entre cinq et dix ans.
Croisant l'autre jour un autre défroqué, il me disait qu'une étude avait été faite dans son école : 75% des éducs étaient dans la boite où ils avaient fait leur début 30 ans auparavant : affligeant.
Toutes les motivations sont bonnes pour faire ce métier ; les pires ont celles que l'on donne pour y rester alors que l'on a plus rien à donner
Bonne bourre
Que pensez vous des fleuristes et des ébénistes : N'ont-ils pas eux aussi à travers un matériau(bois, fleur) un contact à l'humain, à ses difficultés à dire, à être.
Dans vos discours vous frisez sans oser le dire la VOCATION (c'est parce que les places sont plus chères au séminaire ou c'est le célibat qui vous géne ?).
Je suis devenu éduc parce que j'accompagnais une copine à la sélection (elle a pas été reçue) puis je suis allé faire autre chose et je reviens dans le social (poste de direction).
Dans tous les métiers, nous recherchons outre une rémunération, un contact aux autres, le besoin de participer à cette aventure individuelle mais aussi collective qu'est la vie. Le travail relationnel est l'un des plus prenants et je ne comprends pas que l'on impose pas dans ce secteur un changement de poste entre cinq et dix ans.
Croisant l'autre jour un autre défroqué, il me disait qu'une étude avait été faite dans son école : 75% des éducs étaient dans la boite où ils avaient fait leur début 30 ans auparavant : affligeant.
Toutes les motivations sont bonnes pour faire ce métier ; les pires ont celles que l'on donne pour y rester alors que l'on a plus rien à donner
Bonne bourre
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dominique
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
et surtout un grand merçi à toi en 1er, car non seulement tu as répondu tres rapidement, mais en plus je m'attendais à la réponse que m'a faite hervé et je n'étais pas (à ce moment là )capable d'entendre ce type de discours!
Dans 2 js je rencontre la psy de L'AFPA et j'ai paniquée.De toute façon ,je n'ai pas envie de me justifier.là!!!
Il est évident que notre histoire perso oriente à tous moments de sa vie, ces choix et décisions professionnelles , et c'est important aussi de pouvoir le dire !!!
tout à fait d'accord sur le fait qu'il faut etre pro et surtout avoir du recul, de la maitrise,ect,non seulement pour ne pas nous mettre en danger mais aussi et surtout "pour sortir un gamin de la trajectoire qui lui semblait toute fixée",comme tu le dis si bien Titi.
et toi delphine, merçi aussi . Mais tu sais, hervé devrait aussi te remerçier , car tu lui a donné son introduction......
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dominique
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
bonjour,
Je vais te dire un truc ,hervé, Tu as répondu exaxtement comme je mis attendais en employant des mots comme"motivations profondes","questions idiotes"et surtout"honteuses".
J'étais sur que quelqu'un me renverrai cette notion de "vocation", catho (tu fais référence au séminaire) , pour le célibat, désolé c'est limite! De ce coté là pas de probleme, merçi!
Je n'ai pas apréciée du tout , et ton coté provoc, je connais par coeur. Comme je l'ai expliquée sur mon message,j'étais éduc et j'ai fais de l'insertion pendant 3 ans , ce que j'ai dis aussi c'est que cela date de ...20 ans. J'ai dis aussi que je me devais de repartir en formation car je me sentais perdu au niveau de la réalité sociale, économique et politique ect, avec ce soir la, un doute, sur ma propre décision de repartir dans le secteur "social et professionnelle"!
Dis moi, hervé? Ne serais tu pas un robot? sans peur et sans reproche??!!Un supermann,qui en plus fait ce metier grace à sa copine (qui elle n'a pas été reçue), comme ça , par hasard ?
La seule chose qui m'a mise ok avec toi, c'est ta dernière phrase...rester alors que l'on a plus rien à donner!
Ps: juste une devinette.Sais-tu pourquoi,j'ai arretée ce boulot, il y a très longtemps.....et bien à cause(ou grace )à des éducs comme toi qui fonctionnaient toujours dans la provoc et qui ne faisait pas toujours avancé le smilblic comme ils en étaient persuadés!!!
Voila, je t'ai dit ce que j'avais sur la "patate" et maintenant,ça va mieux!!!!
Salut hervé
Je vais te dire un truc ,hervé, Tu as répondu exaxtement comme je mis attendais en employant des mots comme"motivations profondes","questions idiotes"et surtout"honteuses".
J'étais sur que quelqu'un me renverrai cette notion de "vocation", catho (tu fais référence au séminaire) , pour le célibat, désolé c'est limite! De ce coté là pas de probleme, merçi!
Je n'ai pas apréciée du tout , et ton coté provoc, je connais par coeur. Comme je l'ai expliquée sur mon message,j'étais éduc et j'ai fais de l'insertion pendant 3 ans , ce que j'ai dis aussi c'est que cela date de ...20 ans. J'ai dis aussi que je me devais de repartir en formation car je me sentais perdu au niveau de la réalité sociale, économique et politique ect, avec ce soir la, un doute, sur ma propre décision de repartir dans le secteur "social et professionnelle"!
Dis moi, hervé? Ne serais tu pas un robot? sans peur et sans reproche??!!Un supermann,qui en plus fait ce metier grace à sa copine (qui elle n'a pas été reçue), comme ça , par hasard ?
La seule chose qui m'a mise ok avec toi, c'est ta dernière phrase...rester alors que l'on a plus rien à donner!
Ps: juste une devinette.Sais-tu pourquoi,j'ai arretée ce boulot, il y a très longtemps.....et bien à cause(ou grace )à des éducs comme toi qui fonctionnaient toujours dans la provoc et qui ne faisait pas toujours avancé le smilblic comme ils en étaient persuadés!!!
Voila, je t'ai dit ce que j'avais sur la "patate" et maintenant,ça va mieux!!!!
Salut hervé
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Anna-So
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
Bonjour
Juste un ptit constat Dominique, je m'amuse de voir qu'en fait tu attendais une réponse comme celle de hervé... pour aussitôt sortir les cros... Son discours est pourtant intéressant, mais ce n'est pas ce que tu souhaitais entendre bien que tu t'y attendes appremment... Finalement, tu l'attendais même plutôt impatiemment non? cela t'a permis de nous dire ce que tu avais sur le coeur... Je suis heureuse de lire à la fin de ton message que cela va mieux après avoir dis ce que tu avais sur la patate, sans humour noir aucun, avec sincérité plutôt...
Cependant, au risque de t'agacer, je suis rentrée en école, car j'accompagnais ma soeur au concours, je m'en foutais tellement que je n'étais absolument pas stressée (je souhaitais faire EJE auparavant)... Le jury ayant même un tantinet emmerdé ma soeur, je me suis permis quand je suis rentrée dans leur salle de leur dire ce que j'en pensais, ainsi que de leur système de sélection, puis je suis restée pour passer ensuite mon oral... Et j'ai été reçue... ce qui m'a beaucoup embétée par rapport à ma soeur... cependant, elle exerce dans un job qui lui correspond nettement mieux... Elle même en fait le constat avec le recul, que ME ou ES c'était pas pour elle...
Je suis donc arrivée là par hazard pour reprendre ton expression, et je vais même te dire que le hazard fait bien les choses pour ma part...
Question motivation? Pour m'épanouir dans la vie (je pense que c'est l'une de mes priorité) et être "bien", j'ai besoin d'un métier où je m'épanouie justement... Et bien , mon taf me permet de me lever tous les matins en me disant que ça me fait pas chier d'aller au boulot... J'apprécie le travail en équipe pluridisciplinaire, car je m'enrichis des fonctions et particularités de chacun, j'aime particulièrement la polyvalence que me demandent mes fonctions, et aussi, j'aime bosser avec les momes (jeunes adultes, ados et enfants), me dire que je vais les accompagner sur un bout de chemin, pour essayer -en utilisant tous les moyens à ma disposition, voir en créant d'autres... et avec le travail en équipe - de trouver ce qui leur correspond au mieux, mais surtout pour essayer de leur apporter des "outils" dont ils se serviront un jour ou l'autre dans leur vie, pour continuer d'avancer et ou s'en sortir ... Je suis loin d'être super éduc, je fais ce que je peux avec les moyens du bord et c'est déjà pas si mal!!! Mais ça me donne envie de vomir lorsqu'on nous parle de la loi 2002.2 et lorsque nous la mettons en application au mieux, alors que certaines politiques actuelles se foutent de cela et nous obligent à cetaines formes d'orientations tout simplement pour une question de gros sous... Les momes , ils s'en foutent de les envoyer au casse pipe, ce n'est pas leur souci... S'ils échouent tous ces gamins, c'est sûrement à cause de leur manque de capacité nous diront les grands pontes, ou encore en remettant en question notre travail... mais surtout pas en se disant dès le départ que leur projet n'était pas viable, et qu'il aurait fallu le réadapter... Et bien, mon job, c'est d'être le porte-parole des ces gamins aussi, et parfois de leur famille qui peut être démunie face à toute la machine "sociale"... et d'essayer de faire évoluer au mieux les choses pour eux...
Il est évident aussi, mais je le précise au cas ou, que ces gamins m'apportent et m'apprennent tous les jours quelque chose... que finalement comme dans toute relation, la base, c'est l'échange... et c'est d'une très grande richesse... Du coup, je pense qu'un éduc est la plupart du temps tout ce qu'il y de plus humain, cela a deux facettes, celle ou s'enrichit, mais aussi celle ou nous avons nos failles et du coup parfois où certaines situations nous font un renvoi difficile... c'est aussi cela ce métier, être honnête avec soi-même, se regarder souvent, afin de pouvoir se situer et ne pas "tout mélanger" quand une situation plus délicate se présente...
Et puis, pour reprendre l'expression de Hervé: "Dans tous les métiers, nous recherchons outre une rémunération, un contact aux autres, le besoin de participer à cette aventure individuelle mais aussi collective qu'est la vie. ", tout à fait d'accord...
J'espère que de nombreux travailleurs sociaux viendront te répondre Dominique, et que tu auras des satisfactions dans les éléments qui te seront proposés!!! Bonne route!
Juste un ptit constat Dominique, je m'amuse de voir qu'en fait tu attendais une réponse comme celle de hervé... pour aussitôt sortir les cros... Son discours est pourtant intéressant, mais ce n'est pas ce que tu souhaitais entendre bien que tu t'y attendes appremment... Finalement, tu l'attendais même plutôt impatiemment non? cela t'a permis de nous dire ce que tu avais sur le coeur... Je suis heureuse de lire à la fin de ton message que cela va mieux après avoir dis ce que tu avais sur la patate, sans humour noir aucun, avec sincérité plutôt...
Cependant, au risque de t'agacer, je suis rentrée en école, car j'accompagnais ma soeur au concours, je m'en foutais tellement que je n'étais absolument pas stressée (je souhaitais faire EJE auparavant)... Le jury ayant même un tantinet emmerdé ma soeur, je me suis permis quand je suis rentrée dans leur salle de leur dire ce que j'en pensais, ainsi que de leur système de sélection, puis je suis restée pour passer ensuite mon oral... Et j'ai été reçue... ce qui m'a beaucoup embétée par rapport à ma soeur... cependant, elle exerce dans un job qui lui correspond nettement mieux... Elle même en fait le constat avec le recul, que ME ou ES c'était pas pour elle...
Je suis donc arrivée là par hazard pour reprendre ton expression, et je vais même te dire que le hazard fait bien les choses pour ma part...
Question motivation? Pour m'épanouir dans la vie (je pense que c'est l'une de mes priorité) et être "bien", j'ai besoin d'un métier où je m'épanouie justement... Et bien , mon taf me permet de me lever tous les matins en me disant que ça me fait pas chier d'aller au boulot... J'apprécie le travail en équipe pluridisciplinaire, car je m'enrichis des fonctions et particularités de chacun, j'aime particulièrement la polyvalence que me demandent mes fonctions, et aussi, j'aime bosser avec les momes (jeunes adultes, ados et enfants), me dire que je vais les accompagner sur un bout de chemin, pour essayer -en utilisant tous les moyens à ma disposition, voir en créant d'autres... et avec le travail en équipe - de trouver ce qui leur correspond au mieux, mais surtout pour essayer de leur apporter des "outils" dont ils se serviront un jour ou l'autre dans leur vie, pour continuer d'avancer et ou s'en sortir ... Je suis loin d'être super éduc, je fais ce que je peux avec les moyens du bord et c'est déjà pas si mal!!! Mais ça me donne envie de vomir lorsqu'on nous parle de la loi 2002.2 et lorsque nous la mettons en application au mieux, alors que certaines politiques actuelles se foutent de cela et nous obligent à cetaines formes d'orientations tout simplement pour une question de gros sous... Les momes , ils s'en foutent de les envoyer au casse pipe, ce n'est pas leur souci... S'ils échouent tous ces gamins, c'est sûrement à cause de leur manque de capacité nous diront les grands pontes, ou encore en remettant en question notre travail... mais surtout pas en se disant dès le départ que leur projet n'était pas viable, et qu'il aurait fallu le réadapter... Et bien, mon job, c'est d'être le porte-parole des ces gamins aussi, et parfois de leur famille qui peut être démunie face à toute la machine "sociale"... et d'essayer de faire évoluer au mieux les choses pour eux...
Il est évident aussi, mais je le précise au cas ou, que ces gamins m'apportent et m'apprennent tous les jours quelque chose... que finalement comme dans toute relation, la base, c'est l'échange... et c'est d'une très grande richesse... Du coup, je pense qu'un éduc est la plupart du temps tout ce qu'il y de plus humain, cela a deux facettes, celle ou s'enrichit, mais aussi celle ou nous avons nos failles et du coup parfois où certaines situations nous font un renvoi difficile... c'est aussi cela ce métier, être honnête avec soi-même, se regarder souvent, afin de pouvoir se situer et ne pas "tout mélanger" quand une situation plus délicate se présente...
Et puis, pour reprendre l'expression de Hervé: "Dans tous les métiers, nous recherchons outre une rémunération, un contact aux autres, le besoin de participer à cette aventure individuelle mais aussi collective qu'est la vie. ", tout à fait d'accord...
J'espère que de nombreux travailleurs sociaux viendront te répondre Dominique, et que tu auras des satisfactions dans les éléments qui te seront proposés!!! Bonne route!
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m
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
Bonjour à tous,
tout d'abord je voudrais juste dire à Hervé ton idée "Dans vos discours vous frisez sans oser le dire la VOCATION (c'est parce que les places sont plus chères au séminaire ou c'est le célibat qui vous géne ?)".Je trouve ça un peu petit et léger, de suite les grands mots et petites théories à deux balles...C'est dingue cette idée de penser que si on est trop "passionné" par ce boulo, c'est de l'ordre de la vocation, et c'est mal vu, je vois que certains sont encore bien imprégnés par notre chere histoire du secteur social.
Plus simplement je voudrais te dire RV que y a pas de mal à dire qu'on est passionné, que notre histoire perso est intimement liée à nos choix d'intervention, et je suis plus rassurée pas des travilleurs sociaux qui osent se le dire que par des "super je sais pas quoi" qui se prennent pour les sauveurs de l'humanité. je suis un peu en colère parce que j'en ai marre de croiser des TS qui se l'a racontent et dès qu'ils sont confrontés à une difficulté ne savent plus quoi faire à part chercher dans le manuel "le guide de l'intervention social rapide et efficace" la solution.
Du professionnalisme surtout avec une touche d'humanité et d'authenticité, voilà ce qui me branche alors qualifié ça de vocation.....
Bien cordialement...
tout d'abord je voudrais juste dire à Hervé ton idée "Dans vos discours vous frisez sans oser le dire la VOCATION (c'est parce que les places sont plus chères au séminaire ou c'est le célibat qui vous géne ?)".Je trouve ça un peu petit et léger, de suite les grands mots et petites théories à deux balles...C'est dingue cette idée de penser que si on est trop "passionné" par ce boulo, c'est de l'ordre de la vocation, et c'est mal vu, je vois que certains sont encore bien imprégnés par notre chere histoire du secteur social.
Plus simplement je voudrais te dire RV que y a pas de mal à dire qu'on est passionné, que notre histoire perso est intimement liée à nos choix d'intervention, et je suis plus rassurée pas des travilleurs sociaux qui osent se le dire que par des "super je sais pas quoi" qui se prennent pour les sauveurs de l'humanité. je suis un peu en colère parce que j'en ai marre de croiser des TS qui se l'a racontent et dès qu'ils sont confrontés à une difficulté ne savent plus quoi faire à part chercher dans le manuel "le guide de l'intervention social rapide et efficace" la solution.
Du professionnalisme surtout avec une touche d'humanité et d'authenticité, voilà ce qui me branche alors qualifié ça de vocation.....
Bien cordialement...
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sofi03
Re: mais au fait ,quelle est notre motivation?
je travaille dans le secteur social depuis plusieurs années et je pense sincèrement que nul d'entre nous n'est là "par hasard" ! on a tous un truc à régler avec notre histoire perso. l'important est d'en être conscient et de ne pas espérer "se soigner" en venant au travail! On n'est pas là pour ça ! A partir de là, on est objectif et pas dangereux. Bien sûr, d'autres motivations entrent aussi en compte, mais elles sont propres à chacun d'entre nous, à vous de chercher au fond de vous quelles sont les vôtres ! Mais si vous y revenez, ce n'est pas pour rien !!!!! amicalement