Bonjour,
Quel est votre sentiment quant au fait qu'une institution accueillant des personnes handicapés adultes considére qu'il faut éviter les abonnements Canal + en raison de certains films classés X. Comment concilier cet interdit avec la loi de Rénovation Sociale qui veille à traiter les personnes handicapées comme des adultes ayant tous leurs droits préservés ?
Pour être notifié de nouveaux messages, entrer dans un forum puis cliquer sur "S'abonner au forum" (+ infos)
canal + non autorisé au motif de films pornographiques
-
Thierry
Re: canal + non autorisé au motif de films pornographiques
Slt,
Dans le CHRS où je bosse,dans le règlement de fonctionnement la pornographie est interdite.. en conscéquence cette question ne se pose même pas.
Si c'est pas le cas chez vous l'interdiction n'est pas, je pense, en principe imposable.
A+
Dans le CHRS où je bosse,dans le règlement de fonctionnement la pornographie est interdite.. en conscéquence cette question ne se pose même pas.
Si c'est pas le cas chez vous l'interdiction n'est pas, je pense, en principe imposable.
A+
-
ln
Re: canal + non autorisé au motif de films pornographiques
salut,
ta question me semble très intéressante: pour des adultes déficients doit-on considérer qu'ils sont déficients ou qu'ils sont adultes?
pour ma part et je ne veux pas que mon propos sont pris de façon catégorique il ne me semble pas contre-indiqué d'être déficient et abonné à canal+. c'est oublié qu'ils peuvent avoir eu aussi une sexualité. il me paraît encore plus déconnant de laisser des personnes de type pédophiles, agresseurs sexuels... avoir accès à des chaînes où l'on montre des films porno (même si le rapprochement entre les deux publics n'est pas des plus pertinents.
je pense que c'est justement quelque chose à parler avec les adultes, pour ceux que ça interrogeraient et puis, la sexualité fait partie de la vie.
a partir du moment où l'on considère savoir ce qui est bon pour les autres, on tombe dans la toute puissance.
j'espère t'avoir aider un peu. et merci pour ta question forte intéressante
ta question me semble très intéressante: pour des adultes déficients doit-on considérer qu'ils sont déficients ou qu'ils sont adultes?
pour ma part et je ne veux pas que mon propos sont pris de façon catégorique il ne me semble pas contre-indiqué d'être déficient et abonné à canal+. c'est oublié qu'ils peuvent avoir eu aussi une sexualité. il me paraît encore plus déconnant de laisser des personnes de type pédophiles, agresseurs sexuels... avoir accès à des chaînes où l'on montre des films porno (même si le rapprochement entre les deux publics n'est pas des plus pertinents.
je pense que c'est justement quelque chose à parler avec les adultes, pour ceux que ça interrogeraient et puis, la sexualité fait partie de la vie.
a partir du moment où l'on considère savoir ce qui est bon pour les autres, on tombe dans la toute puissance.
j'espère t'avoir aider un peu. et merci pour ta question forte intéressante
-
David
Re: canal + non autorisé au motif de films pornographiques
Bonjour Curiosus,
D'une manière générale, les débats sur la pornographie existent depuis ces débuts et je pense que cela va durer encore longtemps. Même entre adultes, entre camarades, entre collègues, on se positionne difficilement sur ce sujet. Est-ce normal d'en regarder ? Pourquoi il les regarde ? Est-ce qu'il n'est pas un peu dérangé ou frustré? Etc. Les opinions divergent souvent en fonction de son éducation et de son imprégnation religieuse.
Par conséquent, si ceux qui sont au-dessus de toi estiment que "le porno c'est mal", il va être difficile pour toi de discuter sur le sujet.
En ce qui concerne les usagers, qui sont des adultes, censés être acteur de leur prise en charge, je pense que leur donner l'opportunité d'en discuter et de faire eux même ce choix,serait faire preuve de consédiration et de respect envers eux.
Le sexe chez les adultes handicapés est encore un sujet tabou, il faut que ça change.
David ES en formation IRDTS Guyane
D'une manière générale, les débats sur la pornographie existent depuis ces débuts et je pense que cela va durer encore longtemps. Même entre adultes, entre camarades, entre collègues, on se positionne difficilement sur ce sujet. Est-ce normal d'en regarder ? Pourquoi il les regarde ? Est-ce qu'il n'est pas un peu dérangé ou frustré? Etc. Les opinions divergent souvent en fonction de son éducation et de son imprégnation religieuse.
Par conséquent, si ceux qui sont au-dessus de toi estiment que "le porno c'est mal", il va être difficile pour toi de discuter sur le sujet.
En ce qui concerne les usagers, qui sont des adultes, censés être acteur de leur prise en charge, je pense que leur donner l'opportunité d'en discuter et de faire eux même ce choix,serait faire preuve de consédiration et de respect envers eux.
Le sexe chez les adultes handicapés est encore un sujet tabou, il faut que ça change.
David ES en formation IRDTS Guyane
-
Simon
Re: Des films pornographiques au secours de la sexualité
Re- Avé
Flutte je m’a trompé…
Bon donc comme je tentais de l’écrire plus haut je crains que dans la manière de poser le problème le lecteur fasse un imbroglio entre sexualité et pornographie et j’ajouterais même entre sexualité et visionnage de films pornos.
La spécificité du centre fermé est qu’il fonctionne en raison de règles internes qui parfois se sur-ajoute à celles de la société: en principe chacun dispose du droit de voir de la pornographie (et encore celle autorisée). Toutefois en principe dans une famille classique ce sont les parents qui use de l’interdit de pornographie envers leurs enfants (car même s’il existe des sigles et des cryptage encore faut-il que les enfants ne disposent pas des codes); Et quand bien même pour ces enfants comment qualifier le fait qu’à un moment ils assistent à une séance d’amour de leur propres parents, ou tombent sur une publicité de femmes ou d’hommes stimulant le désir sexuel.
En ce qui me concerne n’est pas tant le problème de la pornographie que celui de la sexualité. J’imagine que tu parles de personnes qui n’ont pas les moyens de disposer d’une sexualité classique du fait de leur handicap, aussi il te semblerait juste qu’ils puissent accéder au moins à une sexualité (tronqué certes) à travers des films ou magasines pornos? Toutes fois tu analyse je suppose encore en fonction de ta propre approche de la sexualité, n’est-ce pas , toi qui a en principe les moyens répondre à tes désirs? Mais les films pornos s’ils ne sont que des palliatifs est-il juste alors qu’ils soit dispensé au titre d’un droit à la sexualité que de toute manière globalement ces personnes ne peuvent voir réalisé?
Il me semble et c’est mon avis su la question (et je n’engage que moi dan s cette idée), que la sexualité est de fait un droit qui ne peut se détacher des inégalités: j’aimerais croire que toute personne pisse faire valoir son droit à une sexualité, mais ça se pratique à deux (au minimum) pourtant certains paieront toujours pour une sexualité fantasmée. En effet la prostitution ne me semble pas plus que la pornographie une solution parfaite: l’image de la femme y est souvent plus que réduite, idem pour la sexualité « classique », les rapports humains limité à quelque chose de moins que bestial puisque uniquement motivé par le commerce et ceux qui vendent leur corps sont rarement des gens biens dans leurs peaux.
Alors est-ce à dire que la pornographie doit-être banni? A mon avis elle fait partie de l’homme (avec un petit h, car orienté sur la libido masculine plutôt), et vouloir la stoppé me semble aussi insensé que de vouloir stopper toute forme de pollution immédiatement: avec du temps et une meilleur maîtrise on peut arriver à réduire les émissions de gaz, rétablir une forme d’égalité homme-femme et sans doute aussi apprendre à contrôler ses pulsions. Pourtant même dans cette utopie les personnes montré du doit parce que trop laide, trop grosse trop pauvre ou trop différentes risquent de continuer à devoir se passer de que les autres riches-beaux-jeunes-normaux disposent sans mêmes devoir le réclamer. Alors je continuerais de militer pour que puisque ces produits que j’abhorre en même temps puisse offrir à ces personnes le minimum qu’elle réclament. Car si je ne mêle pas de ce qu’un accueilli possède des film de c. ou regarde canal le premier samedi de chaque mois, c’est aussi parce que je me vois mal leur faire la leçon tout en sachant que c’est facile à dire mais impossible à remplacer ( par principe je refuse d’accompagner quelqu’un vers une personne se prostituant).
Alors,
Il n’y a pas de bonnes solutions, il y a justes des réponses avec lesquelles il vaut mieux être en accord en tant que professionnel. Si une personne demande ce genre de programme quelle raison valable peut-on lui fournir pour lui signifier qu’une structure ne lui permet pas de prendre ce genre d’abonnement: l’ordre (lequel morale, beark c’est-à vomir!), sa sécurité (des fois qu’il choppe le Sida en s’paluchant), l’image de la femme ou des autres (si il est forcé d’en venir là c’est aussi parce que son image personnelle est blessée).
Alors oui le droit à voir des films porno peut être revendiqué, mais du fait de la structure et du cadre de vie collective et d’accompagnement lemming serait que cela soit parlé; mais là aï-aï-aï si le résident doit s’expliquer, l’ES le doit-il à son tour?
Il me semble et c’est grossier que ce type de structure pose cet interdit non parce que la pornographie n’est pas LA solution au problème mais parce que la sexualité est tellement problématique dans l’ensemble de société qu’il vaut mieux quelle soit « souterraine » car là au moins on en parle pas. Cet interdit sécurise la structure et pas ceux qui l’habite le jour et surtout la nuit.
Question : est-ce que la sexualité a été débattu? Est-ce que les accueillis ont été invité à donner leur position sur ce point? Le fait est le droit à disposer de soi dans tout établissement de type fermé est limité par des règles de vie en collectivité, mais ces normes ne devraient pas enfermer mais au contraire libérer ces personnes, car c’est pour cette raison qu’elles ont été logiquement réunies non pour en faire une prison…
Rocky Horror Picture Shurement votre
Flutte je m’a trompé…
Bon donc comme je tentais de l’écrire plus haut je crains que dans la manière de poser le problème le lecteur fasse un imbroglio entre sexualité et pornographie et j’ajouterais même entre sexualité et visionnage de films pornos.
La spécificité du centre fermé est qu’il fonctionne en raison de règles internes qui parfois se sur-ajoute à celles de la société: en principe chacun dispose du droit de voir de la pornographie (et encore celle autorisée). Toutefois en principe dans une famille classique ce sont les parents qui use de l’interdit de pornographie envers leurs enfants (car même s’il existe des sigles et des cryptage encore faut-il que les enfants ne disposent pas des codes); Et quand bien même pour ces enfants comment qualifier le fait qu’à un moment ils assistent à une séance d’amour de leur propres parents, ou tombent sur une publicité de femmes ou d’hommes stimulant le désir sexuel.
En ce qui me concerne n’est pas tant le problème de la pornographie que celui de la sexualité. J’imagine que tu parles de personnes qui n’ont pas les moyens de disposer d’une sexualité classique du fait de leur handicap, aussi il te semblerait juste qu’ils puissent accéder au moins à une sexualité (tronqué certes) à travers des films ou magasines pornos? Toutes fois tu analyse je suppose encore en fonction de ta propre approche de la sexualité, n’est-ce pas , toi qui a en principe les moyens répondre à tes désirs? Mais les films pornos s’ils ne sont que des palliatifs est-il juste alors qu’ils soit dispensé au titre d’un droit à la sexualité que de toute manière globalement ces personnes ne peuvent voir réalisé?
Il me semble et c’est mon avis su la question (et je n’engage que moi dan s cette idée), que la sexualité est de fait un droit qui ne peut se détacher des inégalités: j’aimerais croire que toute personne pisse faire valoir son droit à une sexualité, mais ça se pratique à deux (au minimum) pourtant certains paieront toujours pour une sexualité fantasmée. En effet la prostitution ne me semble pas plus que la pornographie une solution parfaite: l’image de la femme y est souvent plus que réduite, idem pour la sexualité « classique », les rapports humains limité à quelque chose de moins que bestial puisque uniquement motivé par le commerce et ceux qui vendent leur corps sont rarement des gens biens dans leurs peaux.
Alors est-ce à dire que la pornographie doit-être banni? A mon avis elle fait partie de l’homme (avec un petit h, car orienté sur la libido masculine plutôt), et vouloir la stoppé me semble aussi insensé que de vouloir stopper toute forme de pollution immédiatement: avec du temps et une meilleur maîtrise on peut arriver à réduire les émissions de gaz, rétablir une forme d’égalité homme-femme et sans doute aussi apprendre à contrôler ses pulsions. Pourtant même dans cette utopie les personnes montré du doit parce que trop laide, trop grosse trop pauvre ou trop différentes risquent de continuer à devoir se passer de que les autres riches-beaux-jeunes-normaux disposent sans mêmes devoir le réclamer. Alors je continuerais de militer pour que puisque ces produits que j’abhorre en même temps puisse offrir à ces personnes le minimum qu’elle réclament. Car si je ne mêle pas de ce qu’un accueilli possède des film de c. ou regarde canal le premier samedi de chaque mois, c’est aussi parce que je me vois mal leur faire la leçon tout en sachant que c’est facile à dire mais impossible à remplacer ( par principe je refuse d’accompagner quelqu’un vers une personne se prostituant).
Alors,
Il n’y a pas de bonnes solutions, il y a justes des réponses avec lesquelles il vaut mieux être en accord en tant que professionnel. Si une personne demande ce genre de programme quelle raison valable peut-on lui fournir pour lui signifier qu’une structure ne lui permet pas de prendre ce genre d’abonnement: l’ordre (lequel morale, beark c’est-à vomir!), sa sécurité (des fois qu’il choppe le Sida en s’paluchant), l’image de la femme ou des autres (si il est forcé d’en venir là c’est aussi parce que son image personnelle est blessée).
Alors oui le droit à voir des films porno peut être revendiqué, mais du fait de la structure et du cadre de vie collective et d’accompagnement lemming serait que cela soit parlé; mais là aï-aï-aï si le résident doit s’expliquer, l’ES le doit-il à son tour?
Il me semble et c’est grossier que ce type de structure pose cet interdit non parce que la pornographie n’est pas LA solution au problème mais parce que la sexualité est tellement problématique dans l’ensemble de société qu’il vaut mieux quelle soit « souterraine » car là au moins on en parle pas. Cet interdit sécurise la structure et pas ceux qui l’habite le jour et surtout la nuit.
Question : est-ce que la sexualité a été débattu? Est-ce que les accueillis ont été invité à donner leur position sur ce point? Le fait est le droit à disposer de soi dans tout établissement de type fermé est limité par des règles de vie en collectivité, mais ces normes ne devraient pas enfermer mais au contraire libérer ces personnes, car c’est pour cette raison qu’elles ont été logiquement réunies non pour en faire une prison…
Rocky Horror Picture Shurement votre