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Permettez-moi d'être utile,SVP
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ju
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
Bjr Anthony
J'arrive un peu tard sur cette discussion mais, travaillant en Lorraine et ayant suivi ma formation d'AS à l'IRTS du Ban Saint Martin, je peux apporter ma modeste expérience et quelques infos "locales".
J'ai moi aussi passé un peu de temps en fac de langue au Saulcy avant de passer le concours d'entrée à l'IRTS. Je n'avais, comme expérience de l'aide à la personne, ni APS ni BAFA, faute de financement.
Par contre, j'ai préparé le concours en pratiquant le bénévolat : pour cela, je te conseille de t'adresser au centre du volontariat, rue de Chambières au Pontiffroy (derrière l'hotel de Région, à Metz) : on y recense toutes les associations qui ont besoin de bénévole et grâce à eux, j'ai passé l'année qui a précédé mon admission à l'IRTS à faire du soutien scolaire en ZEP, de l'animation en maison de retraite et des distributions alimentaires au restos du coeur.(Si tu travailles au répu, renseigne-toi peut-être pour participer bénévolement aux actions de Noêl de Joie, géré par le journal car créé par Mme PUHL DEMANGE : contrairement à son nom, cela fonctionne toute l'année, pour de la collecte alimentaire, des aides financières aux plus défavorisés et de l'événementiel à but non lucratif.)
Ce bénévolat a fortement "alimenté" mon oral d'admission à l'IRTS, qui consiste en deux entretiens individuels, l'un avec un psychologue et l'autre avec un professionnel de terrain.Je pense que le jury a apprécié que je lui parle d'actions concrêtes, en plus de mes motivations et de ma conception "théorique" du travail social.Point d'entretien collectif à l'IRTS de Lorraine : par contre, ça se pratique à Strasbourg.
Pour l'écrit, ma préparation s'est résumée à un entraînement aux tests psychotechniques. Concernant la dissert' et les questions de culture générale, j'ai fait confiance à ma cervelle, qui s'est ma foi plutôt bien débrouillé. J'avoue que j'ai tenté le concours la 1ère fois en me disant qu'il y en aurait probablement une seconde et, par chance, la 1ère a été la bonne.
Il est vrai que je ne me suis pas posé autant de questions que toi avant de passer le concours, mais les 3 années de formation en ont généré énormément, et mes 5 ans d'expérience ont apporté de nouvelles interrogations : je pense que cette profession nous pose constamment dans la culture du doute, notamment sur la relation que l'on créée avec les bénéficiaires ou sur le positionnement que l'on adopte, tant vis-à-vis d'eux que de notre hiérarchie.
J'oubliais : avant l'oral, j'ai également tenté de rencontrer des AS en poste : j'ai été reçue comme un chien dans un jeu de quilles chez la plupart d'entre elles, qui étaient débordées : j'en ai au moins appris que la profession nécessitait un certain sens de l'organisation lol.
Bon courage dans la voie que tu choisiras
Ju
J'arrive un peu tard sur cette discussion mais, travaillant en Lorraine et ayant suivi ma formation d'AS à l'IRTS du Ban Saint Martin, je peux apporter ma modeste expérience et quelques infos "locales".
J'ai moi aussi passé un peu de temps en fac de langue au Saulcy avant de passer le concours d'entrée à l'IRTS. Je n'avais, comme expérience de l'aide à la personne, ni APS ni BAFA, faute de financement.
Par contre, j'ai préparé le concours en pratiquant le bénévolat : pour cela, je te conseille de t'adresser au centre du volontariat, rue de Chambières au Pontiffroy (derrière l'hotel de Région, à Metz) : on y recense toutes les associations qui ont besoin de bénévole et grâce à eux, j'ai passé l'année qui a précédé mon admission à l'IRTS à faire du soutien scolaire en ZEP, de l'animation en maison de retraite et des distributions alimentaires au restos du coeur.(Si tu travailles au répu, renseigne-toi peut-être pour participer bénévolement aux actions de Noêl de Joie, géré par le journal car créé par Mme PUHL DEMANGE : contrairement à son nom, cela fonctionne toute l'année, pour de la collecte alimentaire, des aides financières aux plus défavorisés et de l'événementiel à but non lucratif.)
Ce bénévolat a fortement "alimenté" mon oral d'admission à l'IRTS, qui consiste en deux entretiens individuels, l'un avec un psychologue et l'autre avec un professionnel de terrain.Je pense que le jury a apprécié que je lui parle d'actions concrêtes, en plus de mes motivations et de ma conception "théorique" du travail social.Point d'entretien collectif à l'IRTS de Lorraine : par contre, ça se pratique à Strasbourg.
Pour l'écrit, ma préparation s'est résumée à un entraînement aux tests psychotechniques. Concernant la dissert' et les questions de culture générale, j'ai fait confiance à ma cervelle, qui s'est ma foi plutôt bien débrouillé. J'avoue que j'ai tenté le concours la 1ère fois en me disant qu'il y en aurait probablement une seconde et, par chance, la 1ère a été la bonne.
Il est vrai que je ne me suis pas posé autant de questions que toi avant de passer le concours, mais les 3 années de formation en ont généré énormément, et mes 5 ans d'expérience ont apporté de nouvelles interrogations : je pense que cette profession nous pose constamment dans la culture du doute, notamment sur la relation que l'on créée avec les bénéficiaires ou sur le positionnement que l'on adopte, tant vis-à-vis d'eux que de notre hiérarchie.
J'oubliais : avant l'oral, j'ai également tenté de rencontrer des AS en poste : j'ai été reçue comme un chien dans un jeu de quilles chez la plupart d'entre elles, qui étaient débordées : j'en ai au moins appris que la profession nécessitait un certain sens de l'organisation lol.
Bon courage dans la voie que tu choisiras
Ju
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Anthony57
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
Salut Ju !
Merci pour tous tes renseignements, parce que les infos "locales" c'est tout ce qui me manquait :mdr!:
C'est très bien ce centre du volontariat d'après ce que tu m'en dis, je vais y aller et voir ce qu'ils me proposent de faire.
Mais y a un point que je comprend pas trop. Quand tu dis :
"je pense que cette profession nous pose constamment dans la culture du doute, notamment sur la relation que l'on créée avec les bénéficiaires ou sur le positionnement que l'on adopte, tant vis-à-vis d'eux que de notre hiérarchie"
Qu'est-ce que tu entends par culture du doute ? J'ai pas vraiment saisi. J'ai remarqué que tu me parles de ton parcours, mais contrairement à Christophe par exemple, tu ne parles pas vraiment d'une quelconque satisfaction. Est-ce que pour toi le points négatifs ont pris le dessus sur le reste, ou est-ce que je me trompe et tu es très épanouï dans ce métier ?
Sinon pour ce qui est d'un entretien avec un AS, je me rends compte que finalement ce n'est pas si crucial, dans la mesure où sur ce forum, des AS viennent répondre à mes interrogations chaque fois que j'en ai.
Bref, tout ça pour dire que je suis déterminé à faire cette formation, et c'est pour ça que je veux aussi savoir quels aspects peuvent être rebutants, comme tu as l'air d'en évoquer..
A+++
Anthony
Merci pour tous tes renseignements, parce que les infos "locales" c'est tout ce qui me manquait :mdr!:
C'est très bien ce centre du volontariat d'après ce que tu m'en dis, je vais y aller et voir ce qu'ils me proposent de faire.
Mais y a un point que je comprend pas trop. Quand tu dis :
"je pense que cette profession nous pose constamment dans la culture du doute, notamment sur la relation que l'on créée avec les bénéficiaires ou sur le positionnement que l'on adopte, tant vis-à-vis d'eux que de notre hiérarchie"
Qu'est-ce que tu entends par culture du doute ? J'ai pas vraiment saisi. J'ai remarqué que tu me parles de ton parcours, mais contrairement à Christophe par exemple, tu ne parles pas vraiment d'une quelconque satisfaction. Est-ce que pour toi le points négatifs ont pris le dessus sur le reste, ou est-ce que je me trompe et tu es très épanouï dans ce métier ?
Sinon pour ce qui est d'un entretien avec un AS, je me rends compte que finalement ce n'est pas si crucial, dans la mesure où sur ce forum, des AS viennent répondre à mes interrogations chaque fois que j'en ai.
Bref, tout ça pour dire que je suis déterminé à faire cette formation, et c'est pour ça que je veux aussi savoir quels aspects peuvent être rebutants, comme tu as l'air d'en évoquer..
A+++
Anthony
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ju
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
bsr Anthony
contrairement à ce que tu as pu penser, j'aime beaucoup ce que je fais, et je tire de grandes satisfactions à aider les gens à retrouver leur autonomie, à se repérer dans notre jungle administrative, à reprendre confiance dans leur capacité à gérer leur vie, l'éducation de leurs enfants ou simplement leur budget.Et ce ne sont que quelques petits exemples.
La culture du doute, c'est pour moi l'exercice intellectuel qui consiste à se demander sans cesse si on est dans une bonne analyse de la situation, si on a bien compris les besoins d'une personne, au delà de sa demande, si on n'est pas dans une interprétation ou si on n'aurait pas pu faire ou répondre autrement, mieux ou différemment. C'est se demander s'il faut prévenir la maltraitance sur un enfant ou s'il est trop tard pour être dans la prévention, auquel cas il faut signaler au Juge pour un placement. C'est apprendre à gérer toutes ces interrogations au-delà du moment où la porte du bureau se referme, le soir ou le week-end, parce que ma reflexion et mes doutes ne se retirent pas comme une blouse que je laisserai au travail.(désolée pour mes proches, mais je suis parfois "ailleurs", dans mes pensées...on ne gère pas l'humain comme un simple dossier, c'est...humain!)
Paradoxalement, j'aime ce bouillonnement cérébral constant, cette impression d'une réfléxion utile à l'autre qui me fait progresser professionnellement surtout, et personnellement certainement un peu.
Concernant la hiérarchie, je la souhaiterais plus soutenante, plus aidante pour faire avancer la réfléxion, plus disponible et....plus collègue que hiérarchie !
Concernant la masse de travail, le nombre important de personnes à suivre, je la souhaiterais plus légère, pour gagner en disponibilité, tant dans le temps passé avec les gens que dans la réflexion que je peux consacrer à leurs situations. J'aimerais accueillir des stagiaires, mais je ne m'en sens pas la disponibilité. J'aimerais monter des projets d'action collecive, mais les journées n'y suffisent pas.J'aimerais échanger avec les collègues sur mes suivis pour confronter les avis et faire évoluer certaines situations que je sens un peu bloquées, mais le temps me manque.
En bref, je rêve, comme bon nombre de personnes qui aiment leur travail, de l'exercer dans les meilleures conditions possibles, pour en optimiser le résultat tout en étant reconnue par ma hiérarchie dans la qualité du travail fourni. Aujourd'hui, je n'ai pas ce résultat, mais heureusement, le diplôme nous permet, encore un peu dans la région, une certaine mobilité. Régulièrement, des postes sont à pourvoir, tant dans le privé que dans le public, et je n'écarte pas la possiblité d'en changer bientôt. Il paraît qu'au bout de 5 ans d'exercice, c'est fréquent.
Alors, si pour rien au monde je ne changerais de métier, rien ne m'empêche de changer de poste, pour me renouveller et faire de nouvelles expériences...j'ai d'ailleurs quelques projets concrêts en préparation...
C'est aussi un aspect important du métier, qui est certes fondé sur l'écoute de l'autre mais qui ne doit pas dispenser de s'écouter soi-même.
Donc pour conclure, commence par là : ne te pose pas trop de questions et écoute tes envies et ta motivation : tente le concours, profite à plein de tes 3 années de formation et attaque : le travail ne manque pas en Lorraine et les possibilités d'en changer non plus, si l'envie t'en prend en cours de route. Les seuls mauvais chemins sont ceux qu'on ne prend pas alors qu'on en a envie.
et surtout, ne t'arrete pas sur les questions de financement avant même d'avoir réussi le concours d'entrée : un pb après l'autre. Pour le financement, il y a des pistes car le conseil général de la moselle et celui de meurthe et moselle proposent des bourses contre engagement, la DRASS de Lorraine accorde des bourses d'Etat, et les demandeurs d'emplois peuvent bénéficier d'ASSEDIC pendant deux ans. Moi même, j'ai bossé pendant les vacances et les week-end, fait du baby sitting et mangé bcp de pâte pendant mes études...c'est ni pire ni mieux que de passer 3 ans en fac : au moins là, les débouchés sont plus évidents, avec un minimum de mobilité.
Bonne préparation au concours et j'espère que tu trouveras de quoi te faire un peu d'expérience au Centre du Volontariat !
Ju
contrairement à ce que tu as pu penser, j'aime beaucoup ce que je fais, et je tire de grandes satisfactions à aider les gens à retrouver leur autonomie, à se repérer dans notre jungle administrative, à reprendre confiance dans leur capacité à gérer leur vie, l'éducation de leurs enfants ou simplement leur budget.Et ce ne sont que quelques petits exemples.
La culture du doute, c'est pour moi l'exercice intellectuel qui consiste à se demander sans cesse si on est dans une bonne analyse de la situation, si on a bien compris les besoins d'une personne, au delà de sa demande, si on n'est pas dans une interprétation ou si on n'aurait pas pu faire ou répondre autrement, mieux ou différemment. C'est se demander s'il faut prévenir la maltraitance sur un enfant ou s'il est trop tard pour être dans la prévention, auquel cas il faut signaler au Juge pour un placement. C'est apprendre à gérer toutes ces interrogations au-delà du moment où la porte du bureau se referme, le soir ou le week-end, parce que ma reflexion et mes doutes ne se retirent pas comme une blouse que je laisserai au travail.(désolée pour mes proches, mais je suis parfois "ailleurs", dans mes pensées...on ne gère pas l'humain comme un simple dossier, c'est...humain!)
Paradoxalement, j'aime ce bouillonnement cérébral constant, cette impression d'une réfléxion utile à l'autre qui me fait progresser professionnellement surtout, et personnellement certainement un peu.
Concernant la hiérarchie, je la souhaiterais plus soutenante, plus aidante pour faire avancer la réfléxion, plus disponible et....plus collègue que hiérarchie !
Concernant la masse de travail, le nombre important de personnes à suivre, je la souhaiterais plus légère, pour gagner en disponibilité, tant dans le temps passé avec les gens que dans la réflexion que je peux consacrer à leurs situations. J'aimerais accueillir des stagiaires, mais je ne m'en sens pas la disponibilité. J'aimerais monter des projets d'action collecive, mais les journées n'y suffisent pas.J'aimerais échanger avec les collègues sur mes suivis pour confronter les avis et faire évoluer certaines situations que je sens un peu bloquées, mais le temps me manque.
En bref, je rêve, comme bon nombre de personnes qui aiment leur travail, de l'exercer dans les meilleures conditions possibles, pour en optimiser le résultat tout en étant reconnue par ma hiérarchie dans la qualité du travail fourni. Aujourd'hui, je n'ai pas ce résultat, mais heureusement, le diplôme nous permet, encore un peu dans la région, une certaine mobilité. Régulièrement, des postes sont à pourvoir, tant dans le privé que dans le public, et je n'écarte pas la possiblité d'en changer bientôt. Il paraît qu'au bout de 5 ans d'exercice, c'est fréquent.
Alors, si pour rien au monde je ne changerais de métier, rien ne m'empêche de changer de poste, pour me renouveller et faire de nouvelles expériences...j'ai d'ailleurs quelques projets concrêts en préparation...
C'est aussi un aspect important du métier, qui est certes fondé sur l'écoute de l'autre mais qui ne doit pas dispenser de s'écouter soi-même.
Donc pour conclure, commence par là : ne te pose pas trop de questions et écoute tes envies et ta motivation : tente le concours, profite à plein de tes 3 années de formation et attaque : le travail ne manque pas en Lorraine et les possibilités d'en changer non plus, si l'envie t'en prend en cours de route. Les seuls mauvais chemins sont ceux qu'on ne prend pas alors qu'on en a envie.
et surtout, ne t'arrete pas sur les questions de financement avant même d'avoir réussi le concours d'entrée : un pb après l'autre. Pour le financement, il y a des pistes car le conseil général de la moselle et celui de meurthe et moselle proposent des bourses contre engagement, la DRASS de Lorraine accorde des bourses d'Etat, et les demandeurs d'emplois peuvent bénéficier d'ASSEDIC pendant deux ans. Moi même, j'ai bossé pendant les vacances et les week-end, fait du baby sitting et mangé bcp de pâte pendant mes études...c'est ni pire ni mieux que de passer 3 ans en fac : au moins là, les débouchés sont plus évidents, avec un minimum de mobilité.
Bonne préparation au concours et j'espère que tu trouveras de quoi te faire un peu d'expérience au Centre du Volontariat !
Ju
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Anthony57
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
Bonsoir Ju,
En effet l'impression était trompeuse et tu aimes ton métier, ca se voit.
D'ailleurs, de lire tout ce que tu as dit m'a encore renforcé dans ma motivation et ma détermination, si c'était nécessaire..
Que tu m'assures que le travail ne manque pas en Lorraine, ça aussi ca me conforte grandement !
Autrement pour ce qui est du financement, on m'a déjà parlé de toutes les institutions que tu as citées, je me renseignerai..
Parce que t'inquiète pas, manger des pâtes ou devoir rester 3 ans de + chez maman, c'est vraiment rien du tout quand il s'agit d'aller vers un métier qu'on aime...
Et ça je l'ai bien compris désormais
Merci encore pour tes infos !
A+++
Anthony
En effet l'impression était trompeuse et tu aimes ton métier, ca se voit.
D'ailleurs, de lire tout ce que tu as dit m'a encore renforcé dans ma motivation et ma détermination, si c'était nécessaire..
Que tu m'assures que le travail ne manque pas en Lorraine, ça aussi ca me conforte grandement !
Autrement pour ce qui est du financement, on m'a déjà parlé de toutes les institutions que tu as citées, je me renseignerai..
Parce que t'inquiète pas, manger des pâtes ou devoir rester 3 ans de + chez maman, c'est vraiment rien du tout quand il s'agit d'aller vers un métier qu'on aime...
Et ça je l'ai bien compris désormais
Merci encore pour tes infos !
A+++
Anthony
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julie
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
Bonjour,
Anthony, je souhaitais te faire part également de ma situation ayant eu les mêmes réflexions que toi.
Je m'explique, après un bac sms je suis sortie un peu perdue et ai effectué quelques mois de fac. J'ai pris la première opportunité qui me venait car je désirais travailler et j'ai atteri dans un cabinet d'avocat, dont je ne connaissais rien au métier. Très tôt et après les nombreux cas difficiles que j'ai pu observer je ne suis plus sentie à ma place et je souhaitais aider ces gens par dessus tout.
J'ai fait alors moi même mon bilan de compétence durant environ deux ans et ai recherché des informations sur les métiers du social pour voir celui qui me correspondait le plus. J'ai enfin trouver : conseillère en ESF. Ce qui m'a convaincue c'est la notion de conseil et de quotidien , j'ai eu l'impression que c'était ce métier qui me correspondait le mieux, pour être au plus proche du public, pour permettre un suivi plus personnalisé. Je suis actuellement en bts esf que je fais en un an en cif après avoir travaillé 6 ans. Aujourd'hui je suis comblée et n'ai aucun doute quand à la voie choisie. Les stages m'ont permis de rencontrer des professionnels et de rencontrer divers publics.
Je ne t'incite pas à tel ou tel métier mais sache que si tu veux être vraiment en contact permanent, mener un travail de longue haleine je te conseille de te renseigner auprès des internats.
En effet, c'est une vie en communauté, un travail du petit déj au coucher où tu vis chaque instant avec le public, ce n'est plus un dossier.
Le mieux c'est que tu fasses ta propre introspection car chaque travailleur social qui aime son métier te convainquera à sa manière.
SInon, je viens de penser, peut être peux tu demander à faire un bilan de compétences. Même si tu es déjà orienté vers le champ du social, il paraît que cela est très enrichissant et cela te permettrait peut être de découvrir d'autres qualités insoupçonnées, ce qui t'aiguillera.
Je te souhaite beaucoup de courage et ne t'inquiète pas tu trouveras la bonne voie, tu dois bien faire mûrir ta réflexion pour faire le bon choix
A bientôt
Julie
Anthony, je souhaitais te faire part également de ma situation ayant eu les mêmes réflexions que toi.
Je m'explique, après un bac sms je suis sortie un peu perdue et ai effectué quelques mois de fac. J'ai pris la première opportunité qui me venait car je désirais travailler et j'ai atteri dans un cabinet d'avocat, dont je ne connaissais rien au métier. Très tôt et après les nombreux cas difficiles que j'ai pu observer je ne suis plus sentie à ma place et je souhaitais aider ces gens par dessus tout.
J'ai fait alors moi même mon bilan de compétence durant environ deux ans et ai recherché des informations sur les métiers du social pour voir celui qui me correspondait le plus. J'ai enfin trouver : conseillère en ESF. Ce qui m'a convaincue c'est la notion de conseil et de quotidien , j'ai eu l'impression que c'était ce métier qui me correspondait le mieux, pour être au plus proche du public, pour permettre un suivi plus personnalisé. Je suis actuellement en bts esf que je fais en un an en cif après avoir travaillé 6 ans. Aujourd'hui je suis comblée et n'ai aucun doute quand à la voie choisie. Les stages m'ont permis de rencontrer des professionnels et de rencontrer divers publics.
Je ne t'incite pas à tel ou tel métier mais sache que si tu veux être vraiment en contact permanent, mener un travail de longue haleine je te conseille de te renseigner auprès des internats.
En effet, c'est une vie en communauté, un travail du petit déj au coucher où tu vis chaque instant avec le public, ce n'est plus un dossier.
Le mieux c'est que tu fasses ta propre introspection car chaque travailleur social qui aime son métier te convainquera à sa manière.
SInon, je viens de penser, peut être peux tu demander à faire un bilan de compétences. Même si tu es déjà orienté vers le champ du social, il paraît que cela est très enrichissant et cela te permettrait peut être de découvrir d'autres qualités insoupçonnées, ce qui t'aiguillera.
Je te souhaite beaucoup de courage et ne t'inquiète pas tu trouveras la bonne voie, tu dois bien faire mûrir ta réflexion pour faire le bon choix
A bientôt
Julie
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Anthony57
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
Bonjour Julie !
Merci de m'avoir apporté ton expérience, tu n'es pas la première à me parler du métier de CESF.
Alors comme je l'ai déjà dit, je vais premièrement aller me présenter au centre de volontariat de mon département.
Et puis je viens de m'inscrire aux ASSEDIC, pour pouvoir ensuite m'inscrire à l'ANPE. Je voudrais en fait faire des missions jusqu'à 2007, et pouvoir commencer ma formation avec un peu plus d'assise finacière.
Mais je vais peut-être demander à faire un bilan de compétences, comme tu me l'as conseillé, je pense que ça peut être utile.
Je sais que je dois faire mûrir ma rréflexion. Mais je sais aussi qu'à vouloir trop faire le bon choix, j'ai gambergé encore et encore pendant plusieurs mois, jusqu'à rester statique, car ne sachant pas quoi choisir.
Et comme tu l'as peut-être vu, j'ai depuis qulques jours la conviction que le métier d'AS est celui qu'il me faut. Et c'est pour cette raison que je veux m'axer là-dessus. Car je crains sinon de revenir à l'état d'esprit qui était le mien avant, à savoir d'être dans le flou total et l'immobilisme.
Mais de toute façon, il me reste un peu moins d'un an pour aller me frotter au terrain, faire un bilan de compétences, rencontrer des acteurs sociaux. Et je serai davantage capable de parler en connaissance de cause à ce moment-là, et donc d'être parfaitement sûr de ma voie.
Pour l'instant, la "théorie" m'incite à me diriger vers le métier d'AS. On verra d'ici 2007 si la pratique me conforte dans cette idée. Mais je pense vraiment qu'il faut avoir un minimum de certitudes et d'objectifs précis avant de se lancer quelquepart, car je crois que c'est un gage de réussite.
Et c'est ce que j'ai avec le métier d'AS.
Il y a juste un point que j'ai pas saisi. Tu dis que dans les internats, c'est une vie en communauté, du petit dèj au coucher. Mais ça, c'est la fonction de moniteur éduc et pas CESF non ? Car j'ai toujours un peu de mal à cerner les différences fondamentales entre AS et CESF..
Merci de m'éclairer si tu as le temps
Bye, Anthony
Merci de m'avoir apporté ton expérience, tu n'es pas la première à me parler du métier de CESF.
Alors comme je l'ai déjà dit, je vais premièrement aller me présenter au centre de volontariat de mon département.
Et puis je viens de m'inscrire aux ASSEDIC, pour pouvoir ensuite m'inscrire à l'ANPE. Je voudrais en fait faire des missions jusqu'à 2007, et pouvoir commencer ma formation avec un peu plus d'assise finacière.
Mais je vais peut-être demander à faire un bilan de compétences, comme tu me l'as conseillé, je pense que ça peut être utile.
Je sais que je dois faire mûrir ma rréflexion. Mais je sais aussi qu'à vouloir trop faire le bon choix, j'ai gambergé encore et encore pendant plusieurs mois, jusqu'à rester statique, car ne sachant pas quoi choisir.
Et comme tu l'as peut-être vu, j'ai depuis qulques jours la conviction que le métier d'AS est celui qu'il me faut. Et c'est pour cette raison que je veux m'axer là-dessus. Car je crains sinon de revenir à l'état d'esprit qui était le mien avant, à savoir d'être dans le flou total et l'immobilisme.
Mais de toute façon, il me reste un peu moins d'un an pour aller me frotter au terrain, faire un bilan de compétences, rencontrer des acteurs sociaux. Et je serai davantage capable de parler en connaissance de cause à ce moment-là, et donc d'être parfaitement sûr de ma voie.
Pour l'instant, la "théorie" m'incite à me diriger vers le métier d'AS. On verra d'ici 2007 si la pratique me conforte dans cette idée. Mais je pense vraiment qu'il faut avoir un minimum de certitudes et d'objectifs précis avant de se lancer quelquepart, car je crois que c'est un gage de réussite.
Et c'est ce que j'ai avec le métier d'AS.
Il y a juste un point que j'ai pas saisi. Tu dis que dans les internats, c'est une vie en communauté, du petit dèj au coucher. Mais ça, c'est la fonction de moniteur éduc et pas CESF non ? Car j'ai toujours un peu de mal à cerner les différences fondamentales entre AS et CESF..
Merci de m'éclairer si tu as le temps
Bye, Anthony
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tia
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
Bonjour,
La différence entre les travailleurs sociaux, c'est une grande question a laquelle il est difficile de donner une réponse "universelle". Car en pratique des CESF se trouvent sur des postes d'AS ou d'éduc et inversement.
Après, en théorie, chaque formation a ses spécificités. Pour la différence entre AS et CESF, voila ce que je peux te dire :
- Les cesf ont une spécificité "vie quotidienne", la formation comprend des enseignements en matière d'alimentation de santé, de logement. C'est d'ailleurs pour ca que tu en retrouves dans des lieux de vie collectif, ou elles sont parfois chargées de la gestion de la vie quotidienne (gestion et préparations des repas avec les résidents par exemple)
- Les AS peuvent intervenir au niveau de l'ASE, protection de l'enfance, PMI alors que les enfants ne sont pas un public du CESF (en théorie)
- Les AS interviennent en majorité en individuel, alors que le CESf a parfois un rôle d'animateur et sur certains postes, des CESF ne font que du collectif.
- Au niveau de la formation, les AS ont il me semble plus de connaissnecs en matière de psychologie et juridique.
Ce ne sont que des tendances générales car dans les faits la différence est souvent plus difficile a définir.
Je te conseille comme les autres de rencontrer des professionnels. Je suis actuellement en 2eme année de BTS ESf et c'est ce que j'ai fait avant de choisir ma formation. Je te conseille d'appeler ou d'aller directement dans les structures, rencontrer des as de secteur par exemple plutot que de t'adresser a l'administration plus "haut placé". En général, les professionnels acceptent sans problèmes.
Je suis aussi bénévole depuis un an et c'et une expérience que je te conseille aussi. La formation de BTS manque un peu de "terrain" car pas beaucoup de stage pendant le BTS. Le coté "social" est surtout abordé lors de la 3eme année (diplome de CESF)donc j'ai ressenti le besoin de voir du terrain dans cette formation.
Ca m'a vraiment conforté pour mon orientation, et permet de me défendre plus pour mes entretiens pout le diplome car au moins, tu sais de quoi tu parles.
je te souhaite bon courage, et ne te poses pas trop de questions!!
tia
La différence entre les travailleurs sociaux, c'est une grande question a laquelle il est difficile de donner une réponse "universelle". Car en pratique des CESF se trouvent sur des postes d'AS ou d'éduc et inversement.
Après, en théorie, chaque formation a ses spécificités. Pour la différence entre AS et CESF, voila ce que je peux te dire :
- Les cesf ont une spécificité "vie quotidienne", la formation comprend des enseignements en matière d'alimentation de santé, de logement. C'est d'ailleurs pour ca que tu en retrouves dans des lieux de vie collectif, ou elles sont parfois chargées de la gestion de la vie quotidienne (gestion et préparations des repas avec les résidents par exemple)
- Les AS peuvent intervenir au niveau de l'ASE, protection de l'enfance, PMI alors que les enfants ne sont pas un public du CESF (en théorie)
- Les AS interviennent en majorité en individuel, alors que le CESf a parfois un rôle d'animateur et sur certains postes, des CESF ne font que du collectif.
- Au niveau de la formation, les AS ont il me semble plus de connaissnecs en matière de psychologie et juridique.
Ce ne sont que des tendances générales car dans les faits la différence est souvent plus difficile a définir.
Je te conseille comme les autres de rencontrer des professionnels. Je suis actuellement en 2eme année de BTS ESf et c'est ce que j'ai fait avant de choisir ma formation. Je te conseille d'appeler ou d'aller directement dans les structures, rencontrer des as de secteur par exemple plutot que de t'adresser a l'administration plus "haut placé". En général, les professionnels acceptent sans problèmes.
Je suis aussi bénévole depuis un an et c'et une expérience que je te conseille aussi. La formation de BTS manque un peu de "terrain" car pas beaucoup de stage pendant le BTS. Le coté "social" est surtout abordé lors de la 3eme année (diplome de CESF)donc j'ai ressenti le besoin de voir du terrain dans cette formation.
Ca m'a vraiment conforté pour mon orientation, et permet de me défendre plus pour mes entretiens pout le diplome car au moins, tu sais de quoi tu parles.
je te souhaite bon courage, et ne te poses pas trop de questions!!
tia
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nana
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
eh bé anthony, grâce à tous tes questionnements on en apprend énormément sur les différents métiers du social, une vraie banque de données ce sujet que je conseillerais à tous ceux qui s'interrogent quant à leur orientation professionnelle dans le social.
Un grand grand merci à toi anthony et à tous ceux qui t'ont longuement répondu.
Chapeau bas
nana
Un grand grand merci à toi anthony et à tous ceux qui t'ont longuement répondu.
Chapeau bas
nana
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tina
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
la complicité avec le public,je te conseille pas,c'est pas ça le but,dans assistant social,pas du tout.question motivation,ne te pointe pas la bouche en coeur à un oral en disant que tu veux te mettre au service des autres.on te répondra de te faire moine à calcutta.sérieux,t'es illuminé ou quoi?
quant aux tâches ménagères,revois un peu tes connaissances sur les métiers car je serais vraiment très étonnée que des assistantes sociales,des éduc spé ou des CESF touchent ne serait ce qu'une fois un balai dans leur carrière!!!!je veux dire,ne mélange pas tous les métiers.
va à l'ANPE,consulte le gros bouquin sur les fiches ROME des métiers du social(demande aux agents,ils savent) et tu auras une idée très claire des attributions de chaque métier du social
quant aux tâches ménagères,revois un peu tes connaissances sur les métiers car je serais vraiment très étonnée que des assistantes sociales,des éduc spé ou des CESF touchent ne serait ce qu'une fois un balai dans leur carrière!!!!je veux dire,ne mélange pas tous les métiers.
va à l'ANPE,consulte le gros bouquin sur les fiches ROME des métiers du social(demande aux agents,ils savent) et tu auras une idée très claire des attributions de chaque métier du social
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Christophe
Re: Permettez-moi d'être utile,SVP
A destination de tina
Encore une frustrée...
C'est saoulant.
Avant de s'attacher à démobiliser les autres, ceux qui osent et risquent de s'interroger, ayez vous-même le courage de faire place nette.
Merci.
PS : si votre expérience est douloureuse, ayez la perspicacité de vous dire que chacun a la sienne. Le travail social s'appréhende de mille façon, d'où qu'on vienne et où qu'on aille, c'est aussi ce qui fait sa richesse. Mais ça, ça a dû vous échapper.
Encore une frustrée...
C'est saoulant.
Avant de s'attacher à démobiliser les autres, ceux qui osent et risquent de s'interroger, ayez vous-même le courage de faire place nette.
Merci.
PS : si votre expérience est douloureuse, ayez la perspicacité de vous dire que chacun a la sienne. Le travail social s'appréhende de mille façon, d'où qu'on vienne et où qu'on aille, c'est aussi ce qui fait sa richesse. Mais ça, ça a dû vous échapper.