que faire avec une licence de sociologie?

[Murie25]

Toutes les licences te permettent de passer le concours iufm, mais d'après ce que j'ai entendu dire, il vaut mieux, vis à vis du jury du concours, avoir fait une licence dans une matière enseignée au primaire, c'est plus avantageux.
Bonne chance

[Giovanni]

Bonsoir,

Je viens de lire la plupart des messages… et j’ai eu la sensation qu’il n’y a pas bcp de confiance dans cette licence !! Cependant je suis sociologue et, au moins en ce moment-là, je travail… ça arrive quelquefois !!

En tout cas je suis d’accord avec vous, avec une licence en socio on a pas une professionnalisation et/ou des compétences que peuvent nous offrir un emploie certain. Mais je croie qu’il faudrait pas mettre en comparaison notre licence avec les autres car la sociologie est encore une science humaine instable, il y a encore plusieurs paradigme, et le camp de travail est encore loin de la stabilité qu’ont les autres (pensez-vous aux psychologues).

Donc pour nous c’est pas très facile, et alors je comprends mieux votre condition d’incertitude… (moi aussi j’ai vécu le même! Et je le sais, c’est pas encore fini!!

Qu’est-ce qu’on peux faire alors ? (excuse moi… je suis un peu loquace quand j’écris !!)
il y a quelques choses à faire… il faut commencer à penser au réel, à ce que vous aimez faire, à ce que vous passionne, aux marché du travail ‘concret’, dans à un secteur d’activité que recherche des candidat avec votre « savoir » (know-how).

Puis il y a l’ EXPERIENCE , que dans notre travail c’est tout (au presque).. il faut avoir bcp d’enthousiasme, de sacrifice et bien sure une valide préparation ‘scientifique’ et d’étude.

Moi je travail dans le secteur de l’ ‘économie sociale’ (en France vous l’appelez comme ça)…
c'est-à-dire les associations (non lucrative) et les coopératifs, qui travaillent avec les école, la mairie et tout le secteur publique (services aux personnes). Les ‘caractéristiques’ sont que je travail presque comme un free-land et j’ai jamais une salaire fixe mensuel.. je crois que cela c’est le prix que j’ai payé pour avoir choisir un emploi qui me plait (et je dis ça non pour faire la victime ! mais pour dire que j’ai fait des sacrifices!)

mes compétences sont de communicateur, médiateur culturel, animateur, opérateur… et j’ai appris « à faire ça » un peu avec de la formation, un peu avec l’expérience.. je ne suis pas professionnalisé, mais je suis toujours en train de travailler sur ça !

j’ai écrit trop.. j’arrête là.. j’espère que quelqu’un peut prendre quelques idée (et m’en suggéré) de ce petit roman !!

Salut à tous

[cb]

Bonjour,
Non, je ne suis pas d'accord avec vous en ce qui concerne l'emploi dans les associations : " dans le travail social, un poste correspond à un diplôme". En effet, ce que je vois dans les annonces pour un même poste dans les associations c'est diplôme d'état qu'il soit as, educ, conseillère, voire animation... souvent pour un même poste ! Cela à cause du véto des organismes étatiques qui distribuent les subventions et imposent en contre-partie diplôme d'état.
Cela s'appelle du monopole et supprime le plurialisme dans le social au sens large. Je constate également que des gens diplômés +++ tels que sociologie ou encore ethnologie (pour en avoir croisé plusieurs, également lu ici) arrivent à passer (même si c'est avec difficulté), sur des postes qui normalement demandent un diplôme classé en dessous du leur : cela s'appelle de la surenchère au diplôme (comme dans les métiers du privé d'ailleurs). Cela me laisse songeuse, pas vous ?
Il serait peut-être temps que les personnes en recherche d'emploi et/ou les étudiants de ses filières (sans qu'il y ait de récupération par des profs via syndicats et/ou collectifs qui se feraient leur pub à peu d'efforts et nous laisseraient tomber après) se battent ensemble afin que ces monopoles et surenchères s'arrêtent.
Il ne faut ni compter sur les associations pour jouer leur rôle de contre-pouvoir dans ce cadre (du moment qu'elles ont leur argent cela leur convient, ni compter sur les différentes écoles pour les mêmes raisons. Les candidats diplômés d'état sont ravis et tranquilles. L'état aussi. Quant aux diplômés universitaires et autres, et bien, ils n'ont qu'à payer, se débrouiller pour trouver leur financement, pour certains même ce mettre en dette et donc en risque de plus grande précarité. Leur avenir concrêt professionnel ce n'est le problème de personne tant qu'ils rapportent de l'argent à ceux qui qui n'ont rien à craindre de par la garanti de leur poste jusqu'à la retraite. A toute création de formation et diplôme, il faudrait une obligation de résultat auprès des employeurs potentiels. Cela s'appelle je crois l'étude de marché. Que font-ils pour faire reconnaître leur diplômes auprès de l'état, des associations ? Ne comptent-ils pas sur leurs étudiants qui payent (que ce soit formation continue ou deniers personnels, et je ne parle pas de l'énergie à chercher les infos que l'étudiant devrait recevoir de sa formation et qu'il ne reçoit pas soit ce qui est réellement nécessaire pour pouvoir travailler et qui s'ajoute au programme non officiel, soit double paiement).
Dans ce pays, la plurialité dans le travail social et culturelle n'existe plus.
Mesdames et messieurs les sociologues, voilà quelques domaines qui seraient intéressant à étudier !
Bon courage à tous et surtout sachez être hypocrites avoir des dents de carnassiers pour avoir des rôles prépondérents dans toutes les ramifications des réseaux tantaculaires là où il y a politique de la ville car ailleurs il n'y a rien. Dans le cas de non incursion dans ces réseaux, c'est le chômage garantit. Un avantage avec cela, c'est que vous vous retrouvé dans les deux rôles et pouvez faire le constat de la puérilité et non adéquation des formations à la réalité de vie des gens qui sont dans la "mouise". Mais cette expérience là, personne n'en veut et pour cause, ces professionnels seraient obligés de remettre en cause pas mal de chose.
Savoir se remettre en question mais aussi savoir remettre en question la réalité concrête et formatée, voir périmée, de ce que l'on vous "apprends" : c'est aussi cela être autonome et responsable. L'on vous dit souvent en qualité d'étudiant et de travailleur socio et socio-culturel de vous remettre en question mais quand est-ce que les institutionnels qui eux ne sont pas ni dans la réalité ni dans la précarité se remettront en question et remettront en question leur façon de faire ?
Quand est-ce que les associations vont remettre en cause les diplômes-monopole imposé par l'état ? Evidemment, ce ne sont pas non plus les étudiants et travailleurs sociaux diplômés d'état majoritaires sur ces forums qui vont remettre cela en question vu qu'ils en sont les principaux bénéficiaires.
En ce qui me concerne je pense qu'il y a place et même que cela est souhaitable, à la plurialité.

[re]

bonjour,
Je découvre votre site suite à une discussion avec un étudiant en sociologie.
Je suis quand même surpris de voir le nombre d'étudiant qui prenne cette filière sans motivation (par défaut car non prit ailleurs) ou parce que ça leur "plait" sans réelle analyse des débouchés et du marché du travail.

Je vais certainement en faire hurler certain mais il me semble que beaucoup sont un peu "fainéant" dans cette filière. Quant à la formation "universitaire" elle me semble très décalée des besoins réels soit des entreprises ou des collectivités : normal la formation est assurée par des profs qui n'ont jamais décollé leurs fesses de l'université !

Bref un constat sévère sur ce type de filière (socio, psycho... en bac+3 ou4 ou5..) mais il faut arrêter de faire "rêver" les jeunes étudiants. Je pense que des filières plus courtes mais plus ciblé sont à favorisées (BTS...)

[Gerard]

Je suis effaré de lire tous ces messages ! Mais quelle idée que d'aller dans une filière poubelle pareil ? A moins de vouloir devenir prof (et dans ce cas là on choisit Histoire, Lettres, etc.) les facs de lettres/sciences humaines/sociales ne débouchent sur RIEN, soyons sérieux et disons le VRAIMENT. Alors prenez la voie des BTS/IUT, aller en université avec de vraies compétences/savoirs-faire susceptible d'intéresser votre future employeur (économie/gestion), ou préparer un concours de la fonction publique territoriale mais là prenez droit public, parce que votre licence de sciences poubelle elle ne vaut RIEN. J'ai fait l'erreur de m'égarer parmis ces universités de futurs employés, j'ai heureusement eu l'immense courage de reprendre tout à zéro en droit et merci ! J'ai enfin de vraies débouchés devant moi.

[cb]

bonjour,

dans quel genre de structure, et quel contenu de poste ?

A savoir, un dut carrières sociales option as vous amène directement au chômage. Quant à la licence (pro), c'est la même chose.
Monopole ++ pour les as, educ, conseillère esf dans les assos. Vive le plurialisme.... dans les assos.

[cb]

Il serait plusque temps que les profs s'interrogent sur le contenu de leur cours et s'actualisent. Pas grave pour eux, ils ont des revenus garantis à vie. Avant de faire grêve à leur place, il serait bien que les étudiants s'interrogent. Ces dernières années, ce sont les étudiants qui font grêve à la place de leur prof. Cherchez l'erreur.
Enfin de compte, qui sont les perdants ?
Ce ne sont pas les gouvernements (quelque soit la couleur) qui font le contenu des cours en université et alias (iut notamment). Ce sont les profs.

[cb]

conseiller en insertion c'est seulement bac 2, cherchez l'erreur. Le fait d'entrer et d'accepter la surenchère au diplôme déglingue le marché de l'emploi. Les étudiants qui acceptent des postes plus bas que leur niveau réel empêche ceux qui sont au niveau requis de travailler et encouragent les employeurs à demander toujours plus. Merci d'y réfléchir.

[petit chaperon rouge]

Et oui bienvenue au club, licence puis début de maitrise en 1997, ça fait un bail!!! Actuellement je suis assistante d'éducation dans un collège, rien de bien passionnant mais bon bon y'a pire! La socio c bien beau mais on n'en fait pas un métier. La meilleure piste c'est effectivement les concours (éduque ou AS). Moi j'étais attirée par l'insertion professionnelle, très galère, peu d'embauche et on préfère les bts action soc. La socio c'est passionnant mais il faut se préparer une porte de sortie; je ne regrette rien ça m'a beaucoup apporté. Mes projets? tout d'abord faire un bébé et ensuite je me mets à mon compte. Bon courage à tous!

[Marie]

Je n'ai trouvé aucun emploi en rapport avec mes études et seulement des propositions pour faire d'autres formations :bye: